Nouakchott : ‘‘Le Roi Mohammed VI traverse notre espace aérien plusieurs fois dans ses aller-retour africains sans jamais atterrir chez nous’’. Ainsi a, amèrement, écrit lundi, l’éditorialiste du journal mauritanien, Aray Almostenir, qui a consacré un article, à la énième tournée royale en Afrique, qui selon l’auteur, provoque à Nouakchott, un dérangement voir une peur.
‘‘On ne peut que nous réjouir de voir le Roi au Mali, distribuer 10000 corans et former 500 imams, mais cela n’empêche que l’on se doit de se poser la question, où est le rôle de la Mauritanie dans tout cela ?’’ s’est demandé l’éditorialiste du journal mauritanien, Mohamed Abdallah Mohamadou. Selon lui, le rôle agrandi du Maroc au Mali et en Afrique subsaharienne en général, efface la Mauritanie.
‘‘Cette visite royale au Mali a certainement ravivé les espérances des malien mais a, en même temps, exacerbé les craintes et peurs des mauritaniens’’ a conclu l’éditorialiste d’Aray Almostenir. Par ailleurs, le quotidien londonien Al Quds Al Arabi a souligné que la Mauritanie vit comme un drame, la préférence des touaregs du MNLA, pour une médiation marocaine, particulièrement celle royale, dans leur négociation avec Bamako.
‘‘Le pouvoir mauritanien nourrissait l’ambition d’être le pilote de ce processus de dialogue de Bamako avec le MNLA, auquel il se liait de milles liens; l’audience royale de Marrakech accordée au secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Chérif, a eu l’effet d’un tremblement de terre à Nouakchott ; amèrement cette dernière, voit se détourner d’elle, vers Rabat, les touaregs de l’Azawad’’ écrit Al Quds Al Arabi.
Mais, ambilicalement, reste la Mauritanie liée à son voisin du nord ; le 12 février dernier, le magazine Jeune Afrique citait Alain Antil, directeur du programme Afrique subsaharienne à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de la Mauritanie, qui assurait que ‘‘Certes, la Mauritanie a la volonté d'améliorer les relations avec Alger, mais pas de remise en cause durable de la position vis-à-vis de Rabat.
Lemag
‘‘On ne peut que nous réjouir de voir le Roi au Mali, distribuer 10000 corans et former 500 imams, mais cela n’empêche que l’on se doit de se poser la question, où est le rôle de la Mauritanie dans tout cela ?’’ s’est demandé l’éditorialiste du journal mauritanien, Mohamed Abdallah Mohamadou. Selon lui, le rôle agrandi du Maroc au Mali et en Afrique subsaharienne en général, efface la Mauritanie.
‘‘Cette visite royale au Mali a certainement ravivé les espérances des malien mais a, en même temps, exacerbé les craintes et peurs des mauritaniens’’ a conclu l’éditorialiste d’Aray Almostenir. Par ailleurs, le quotidien londonien Al Quds Al Arabi a souligné que la Mauritanie vit comme un drame, la préférence des touaregs du MNLA, pour une médiation marocaine, particulièrement celle royale, dans leur négociation avec Bamako.
‘‘Le pouvoir mauritanien nourrissait l’ambition d’être le pilote de ce processus de dialogue de Bamako avec le MNLA, auquel il se liait de milles liens; l’audience royale de Marrakech accordée au secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Chérif, a eu l’effet d’un tremblement de terre à Nouakchott ; amèrement cette dernière, voit se détourner d’elle, vers Rabat, les touaregs de l’Azawad’’ écrit Al Quds Al Arabi.
Mais, ambilicalement, reste la Mauritanie liée à son voisin du nord ; le 12 février dernier, le magazine Jeune Afrique citait Alain Antil, directeur du programme Afrique subsaharienne à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste de la Mauritanie, qui assurait que ‘‘Certes, la Mauritanie a la volonté d'améliorer les relations avec Alger, mais pas de remise en cause durable de la position vis-à-vis de Rabat.
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