Jusqu’au 17 avril prochain, et même quelques jours au-delà de cette date butoir, le débat politique se focalisera autour de la présidentielle. Nécessairement, serions-nous tentés d’ajouter. En fait, c’est le contraire qui aurait été étonnant. Ne s’agit-il pas de l’élection à la magistrature suprême du pays ? Mardi dernier, le Conseil constitutionnel a rappelé aux candidats en lice que la date limite du dépôt des dossiers est fixée au 4 mars 2014, à minuit. C’est dire qu’ils n’ont plus que six jours à compter d’aujourd’hui, pour recueillir les signatures manquantes et finaliser leurs dossiers. Et il n’est pas certain que les tous les candidats ayant procédé au retrait des formulaires puissent poursuivre leur route jusqu’au dernier jour de cette joute électorale. Pourtant l’histoire retiendra qu’en 2014, ils ont postulé à la présidentielle, et c’est peut-être ce qui était recherché au départ. La loi ne peut interdire à tout Algérien remplissant les conditions d’éligibilité de se présenter à la présidentielle sous réserve de remplir toutes les conditions fixées par la loi. Cela étant rappelé, il reste qu’une fois expiré le délai du 4 mars, la troisième phase, celle de la vérification des dossiers et de l’examen de leur conformité avec la loi sera entamée. Une phase qui intervient après celles du retrait des formulaires de candidature et du dépôt des dossiers. Une fois les dossiers de candidature validés par le Conseil constitutionnel et les résultats annoncés sous dizaine, la dernière ligne droite sera entamée, puisque les candidats pourront dès le 23 mars entrer en campagne. Au plan organisationnel et d’encadrement du scrutin, le dispositif est déployé. Les commissions de préparation et de supervision des élections, chacune en ce qui la concerné, sont à l’œuvre. Sur un autre registre, les candidats (ra) assurés de passer l’écueil du Conseil présidé par Mourad Medelci s’affairent à mettre en place les équipes devant prendre en charge leur campagne électorale. Les directeurs de campagne sont régulièrement réunis pour le suivi et recevoir les instructions quant à la démarche à suivre pour tenter de « vendre » aux électeurs l’image de leur candidat. Les médias, publics et privés, se préparent au niveau de leurs rédactions respectives à contribuer à la réussite de cette élection présidentielle.
Dans sa directive du 20 février courant, le Président de la République a appelé « tout un chacun à s'élever au niveau de l'importance de cette échéance décisive et à œuvrer inlassablement à faire de cette compétition électorale une autre victoire de la démocratie ainsi que le couronnement des efforts de l'Etat et des différents acteurs politiques en vue de consolider notre expérience démocratique, celle-là même qui consacre, dans notre pays, le principe de la liberté de choisir et d'élire ». Qui dit mieux ?
Nadia Kerraz
edito elmoudjahid
Dans sa directive du 20 février courant, le Président de la République a appelé « tout un chacun à s'élever au niveau de l'importance de cette échéance décisive et à œuvrer inlassablement à faire de cette compétition électorale une autre victoire de la démocratie ainsi que le couronnement des efforts de l'Etat et des différents acteurs politiques en vue de consolider notre expérience démocratique, celle-là même qui consacre, dans notre pays, le principe de la liberté de choisir et d'élire ». Qui dit mieux ?
Nadia Kerraz
edito elmoudjahid
Commentaire