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Recep Tayyip Erdogan, premier ministre turc, prendra en charge la cérémonie collective du mariage d’une centaine de couples marocains à Kénitra, la ville gérée par le PJDiste Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement et des transports, rapporte Al Massae daté de ce jeudi 27 février. Le quotidien précise que cette cérémonie est prévue dans les prochains mois. Et de souligner que la date n’est toujours pas fixée, vu que le gouvernement turc n’a toujours pas reçu la liste des couples qui bénéficieront de cette initiative. Le journal rapporte également que l’accord concernant ladite initiative a été conclu lors de la visite officielle d’Erdogan au Maroc en juin 2013.
En attendant la liste des heureux élus
En marge d'un point de presse organisé, mardi, par de hauts responsables turcs à Ankara, ces derniers ont confié, toujours selon Al Massae, que lors de la conclusion de cet accord, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, s'est lâché en lançant à Erdogan : "Si je n'étais pas marié, je me serais inscrit sur la liste". Lors de cette rencontre avec des journalistes marocains, le vice-premier ministre turc, Emrullah Isler, a fait le point sur la crise politique que traverse actuellement la Turquie. Le gouvernement Erdogan fait l'objet de vives critiques de la part de l'opposition et de la société civile, suite à la diffusion, mardi, d'une prétendue conversation téléphonique compromettante qui le met au coeur d'un scandale de corruption. Erdogan a riposté, mercredi, en parlant d'une "attaque haineuse".
S'agissant des relations maroco-turques, l'on se rappelle de l'échec monumental de la visite d'Erdogan, accompagné d'une forte délégation au Maroc. Le PJD, chef de file du gouvernement, qui avait misé gros sur cette visite, avait été le premier à en payer les frais en termes d'image au vu de la mauvaise organisation de cet événement. Pour rappel, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) avait boycoté la Haute réunion économique mixte. Face à la colère du patronat, Benkirane avait dû rectifier le tir en assumant l'organisation défaillante de cette visite, tout en rappelant que la CGEM est un partenaire de choix du gouvernement. La première visite officielle d'Erdogan au Maroc, qui devait constituer un moment fort dans les relations bilatérales, s'était soldée par un ratage à tous les niveaux. Avec cette opération de charme, visant à unir cette centaine de couples marocains, le parti de la lampe réussira-t-il à faire oublier le ratage de la visite d'Erdogan au Maroc ?
LE360
En attendant la liste des heureux élus
En marge d'un point de presse organisé, mardi, par de hauts responsables turcs à Ankara, ces derniers ont confié, toujours selon Al Massae, que lors de la conclusion de cet accord, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, s'est lâché en lançant à Erdogan : "Si je n'étais pas marié, je me serais inscrit sur la liste". Lors de cette rencontre avec des journalistes marocains, le vice-premier ministre turc, Emrullah Isler, a fait le point sur la crise politique que traverse actuellement la Turquie. Le gouvernement Erdogan fait l'objet de vives critiques de la part de l'opposition et de la société civile, suite à la diffusion, mardi, d'une prétendue conversation téléphonique compromettante qui le met au coeur d'un scandale de corruption. Erdogan a riposté, mercredi, en parlant d'une "attaque haineuse".
S'agissant des relations maroco-turques, l'on se rappelle de l'échec monumental de la visite d'Erdogan, accompagné d'une forte délégation au Maroc. Le PJD, chef de file du gouvernement, qui avait misé gros sur cette visite, avait été le premier à en payer les frais en termes d'image au vu de la mauvaise organisation de cet événement. Pour rappel, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) avait boycoté la Haute réunion économique mixte. Face à la colère du patronat, Benkirane avait dû rectifier le tir en assumant l'organisation défaillante de cette visite, tout en rappelant que la CGEM est un partenaire de choix du gouvernement. La première visite officielle d'Erdogan au Maroc, qui devait constituer un moment fort dans les relations bilatérales, s'était soldée par un ratage à tous les niveaux. Avec cette opération de charme, visant à unir cette centaine de couples marocains, le parti de la lampe réussira-t-il à faire oublier le ratage de la visite d'Erdogan au Maroc ?
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