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Face au chaos généralisé de la Libye ;Des Occidentaux pensent qu’une nouvelle guerre est nécessaire !

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  • Face au chaos généralisé de la Libye ;Des Occidentaux pensent qu’une nouvelle guerre est nécessaire !

    Le Premier ministre libyen lui-même a menacé ses concitoyens de recourir à une intervention étrangère.

    Trois ans après le lancement des opérations contre le régime de Kadhafi sous l’égide de l’ONU sous le nom de code “Harmattan” donné par la France de Sarkozy, des Occidentaux pensent qu’une nouvelle intervention est nécessaire en Libye. Avant, ce fut pour “protéger” les civils libyens des attaques du régime de Kadhafi. Aujourd’hui, pour combattre le danger islamiste. L'état-major de l'armée française s'est même interrogé sur cette éventualité dans le sud de ce pays, nouveau fief du terrorisme régional.

    Son chef, l’amiral Édouard Guillaud, a évoqué devant les membres de l'association française des journalistes de défense, l’“utilité” d'une opération internationale avec, pour faire passer la pilule, l'accord des autorités libyennes dans le “nouveau centre de gravité du terrorisme au Maghreb”. Le président du Niger avait auparavant lancé un appel à la France pour qu’elle lance dans ce Sud libyen une opération du genre “Serval” que François Hollande continue de mener dans le nord Mali. Le Premier ministre libyen lui-même a menacé ses concitoyens de recourir à une intervention étrangère. En novembre 2013, Ali Zeidan, récemment victime d'un enlèvement, prévenait, suite à des violences à Tripoli et dans l'est du pays : “La communauté internationale ne peut pas tolérer un Etat, en pleine Méditerranée, qui est source de violences, de terrorisme et d'assassinats.” Un épouvantail agité par le chef du gouvernement pour appeler ses compatriotes au calme. Sans résultats. Reste la faisabilité de l’intervention internationale. Il faut croire au génie de ses concepteurs, même si l’amiral français a fait part de l’hypothèque en termes de moyens humains et financiers. La France, a-t-il, relevé est déjà au-delà de ses capacités d’engagement, engluée – devons nous souligner – dans les massifs des Ifoghas dans le nord Mali et en Centrafrique, proie d’un génocide contre ses musulmans. Sans compter l’engagement en Afghanistan. Le chef d’état-major des armées françaises a assuré que politiquement Paris est capable de s'engager.

    Et il a évalué les besoins d’une opération Libye bis : 10 000 hommes et beaucoup de matériel dont de nombreux hélicoptères, des centaines de millions d’euros. En outre, aujourd’hui, Hollande est sous des feux roulants de la critique, même au sein de sa majorité qui ne supporte plus la crise budgétaire que lui fait vivre le président socialiste. Le scénario d’une nouvelle invasion internationale en Libye n’est pas une vue de l’esprit, d’autant que les guerres tribales ont fini par paralyser les champs de production pétroliers jusqu’ici en exploitation et à l’abri des crises.

    Après la guerre entre rebelles et partisans de Kadhafi, ce pays tampon entre le Maghreb et le Machrek a poursuivi sa descente aux enfers avec une nouvelle guerre sans merci pour son contrôle par des milices de chapelles diverses, mais se proclamant toutes de l’islamisme, des personnalités et centres de pouvoir autoproclamés. Les renseignements américains, britanniques, français, italiens, pour ne citer que les plus intéressés, n’arrêtent pas d’alerter leur capitale sur le péril en la demeure libyenne, et plus qu’ailleurs, dans le Fezzan, le sud à la frontière avec le Niger et le Tchad, devenu depuis 2011 un véritable trou sécuritaire.

    L'Union européenne a bien tenté l’an dernier d’assurer un semblant de sécurité dans les frontières libyennes, avec le programme “EU-BAM Libye”, mais sans aucun résultat. Car, et c’est tout le problème, pas d’Etat, donc pas d’armée. L'armée libyenne en gestation, composée de brigades éparses et de katibas, n’est pas opérationnelle, alors qu’elle fait face aux tribus locales, à la présence de partisans de Kadhafi, bien réels, même s’ils sont éparpillés depuis la mort du dictateur, à la présence de djihadistes rameutés après leur déroute dans le Sahel suite à l'opération française “Serval” au Mali en 2013. L’insécurité règne encore même si, la semaine dernière, l’armée a fini par plus ou moins reprendre une part de contrôle dans la principale ville de Fezzan, Sebha, tombée entre les mains de djihadistes, et la base militaire de Tamenhat, occupée elle par des kadhafistes.

    La situation dans ce très vaste no man’s land est, quoi qu’il en soit, des plus précaires. Les djihadistes sont maîtres du terrain avec les arsenaux récupérés sur l’armée de Kadhafi et leurs interconnexions avec les islamistes de la région qui y accourent. Cela dit, une intervention internationale est loin de faire l'unanimité chez les Libyens. Beaucoup craignent, à juste raison, qu'une nouvelle opération occidentale, à l'instar d'“Harmattan” en 2011, ne donne lieu à l'émergence d'un front uni entre pro-Kadhafi, tribus et islamistes, contre les troupes internationales. Pis, a expliqué Mathieu Guidère, un spécialiste français de l’islamisme au Maghreb et en Afrique, cela pourrait également créer une sorte d'appel d'air, ameutant des djihadistes de toute la région vers la Libye. Les Libyens ne savent plus à quels saints se vouer : leur enthousiasme révolutionnaire est tombé. Ils ont été moins de 40% à se rendre aux urnes jeudi 20 février pour élire les soixante membres de l’Assemblée constituante, chargée d’achever la rédaction de la constitution pour construire un “Etat et des institutions solides”. Trois ans après la mort de Kadhafi, la Libye n’a pas trouvé son processus de transition, se heurtant aux urgences sécuritaires internes et régionales qui, elles, sont immédiates. L'économie libyenne est aujourd'hui exsangue, la corruption omniprésente avec des tensions accumulées autour de la question du pétrole, seule ressource financière du pays.

    Les tribus des principaux lieux d'extraction pétrolière menacent de faire sécession. Les milices elles promettent le feu si la manne financière n'était pas également partagée entre les Libyens, où qu'ils vivent

    liberté

  • #2
    Et les gens "pensent" à raison d'ailleurs que ces mêmes "occidentaux" sont les premiers responsable de se massacre...

    En irak, ils ont réussi à créer un système où les sunnites, chiites, kurdes se tiraille donc jamais "d'accord" ou de grande avancer politique, ils ont installer le Chaos et l'ont institutionnalisé

    LA lybie, ils feront pareil

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    • #3
      là ou il y a de la richesse , tout le monde demande sa part ,comme ces pays sont encore tribaux , c'est la proie facile à la guerre par manque de conscience

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      • #4
        Haddou

        là ou il y a de la richesse , tout le monde demande sa part ,comme ces pays sont encore tribaux , c'est la proie facile à la guerre par manque de conscience
        Ca serait trop facile non ?

        Comme pour la IRAK le Chaos est organisé (j'ai entendu un reportage avec des arguments que le chaos est institutionnalisé)

        Chaque pays où les vendeurs de "démocratie" sont passé à fini en bain de sang faut-il encore faire un dessin ?

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        • #5
          La news à au moins 1 mois

          Les occidentaux n'ont pas l'intention d'intervenir et la Libye n'en à pas envie .

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          • #6
            Comme pour la IRAK le Chaos est organisé (j'ai entendu un reportage avec des arguments que le chaos est institutionnalisé
            par le prolétaire


            surement c'est voulu pour saigner le pays de ses ressources , regarde comment on a abandonné la Somalie , pauvre en tout , rien à tirer

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