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Conférence de presse de Mouloud Hamrouche [vidéo]

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  • Conférence de presse de Mouloud Hamrouche [vidéo]





    ( Actualisé à 15h30 ) Mouloud Hamrouche a annoncé, ce jeudi 27 février, qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle du 17 avril. L’ancien chef de gouvernement (1989-1991) a fait cette annonce lors d’une conférence de presse à l’hôtel Safir à Alger.

    Dans une déclaration lue devant les journalistes, M. Hamrouche revient sur son premier message publié dans la presse le 17 février, après 15 ans de silence.

    « J'ai évité de polémiquer sur le quatrième mandat et ma candidature lors de ma dernière déclaration. J'insiste, aujourd'hui, encore une fois que les éléments du blocage sont là, ils existent avec ou sans un nouveau mandat pour le président Bouteflika. Ces éléments nourrissent la division, divise nos institutions et place les hommes sous différentes pressions. Il est regrettable que nos institutions, notre économie, notre sécurité soient mis en péril avant chaque élection présidentielle, ou un éventuel changement de dirigeant. Seuls les pays démocratiques, seuls les États de droit peuvent consacrer et protéger la stabilité. Je présente mes excuses à tous ceux qui ont cru ou pris ma première déclaration comme une déclaration de candidature ».

    Lors de sa conférence de presse, M. Hamrouche a appelé l’armée à intervenir pour sauver le pays : « Quand on parle de l’armée, on parle d’une institution...En fin de parcours, cette forteresse est constituée d’hommes et de femmes. Il n’y a aucune chance d’instaurer un système démocratique sans l’aval de l’armée. Je ne demande pas un coup d’État. Je n’appelle pas l’armée à empêcher Bouteflika de se représenter. Je l’appelle à sauver l’Algérie de l’impasse ».

    TSA
    Dernière modification par shadok, 27 février 2014, 20h27.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Je suis déçu de sa prestation. Il vient nous donner une leçon sur la démocratie. Il défend ses amis de l'armée. Il est très peu critique sur le 4ème mandat de Bouteflika.

    Un non évènement !
    Dernière modification par shadok, 27 février 2014, 20h30.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire


    • #3
      Je suis déçu de sa prestation. Il vient nous donner une leçon sur la démocratie. Il défend ses amis de l'armée. Il est très peu critique sur le 4ème mandat de Bouteflika.

      Un non évènement !
      Il a bien compris le système

      Commentaire


      • #4
        Je suis déçu de sa prestation.
        il est issu du système, il n'est pas tombé du ciel.


        il a raté une occasion de se taire
        il aurait au moins gardé le mythe
        de tous les attributs que lui prêtent
        ses supporteurs.
        c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

        Commentaire


        • #5
          et ait ahmed il en pense quoi de cette charette en imposant une opa sur le parti
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            Mouloud Hamrouche : « Il n’y a aucune chance d’instaurer un système démocratique sans l’aval et le soutien actif de l’armée »

            Mouloud Hamrouche n’est pas candidat à la présidentielle 2014. L’ancien chef de gouvernement réformateur (1989-1991) est convaincu que l’armée est incontournable dans l’instauration d’un système démocratique en Algérie. « Il n’y a aucune chance d’instaurer un système démocratique sans l’aval et le soutien actif de l’armée », clame Hamrouche qui a animé, ce jeudi 27 avril, sa première conférence de presse depuis l’élection présidentielle de 1999. « Quand on parle de l’armée, on parle d’un bloc et nous en avons souvent l’image d’une forteresse (…). En fin de parcours, cette forteresse est constituée d’hommes et de femmes, d’Algériens et d’Algériennes », ajoute-t-il.

            Et dans un contexte marqué par la crise au sein du système et les luttes de clans, Mouloud Hamrouche insiste sur le rôle que doit jouer l'institution militaire dans l’élaboration d’un consensus.

            « Nous avons besoin de consensus et l’institution (militaire) participe dans l’élaboration des mécanismes nécessaires (pour ce consensus, ndlr) (…). Seule l’institution de l’armée peut jouer un rôle après qu’on ait paralysé toutes les (autres) institutions », insiste-t-il.


            « Je ne demande pas un coup d’État »

            M. Hamrouche pense que l’intervention de l’armée peut être bénéfique pour le pays.

            « Nous avons plusieurs exemples où l’intervention de l’armée a permis en fin de compte à mettre en place un système démocratique plus au moins réussi même si cela demande beaucoup de temps en effet. »

            Pour lui, l’armée algérienne a une grande responsabilité aussi dans cette quête vers le changement. Mais l’ancien militaire reconverti en politique et qui ne cache pas son affection pour l’Armée, tient à éviter les malentendus et les fausses interprétations. « Je ne demande pas un coup d’État ou que l’armée empêche le président (Bouteflika) de se représenter mais je l’appelle à sauver le pays de l’impasse », lance-t-il.

            L’ancien chef de gouvernement pense également que cette institution n’a pas à s’immiscer dans les conflits politiques. « J’appelle à la discipline et à l’application des ordres quelle que soit la situation ». « Je n’appelle pas l’armée à la désobéissance ou à la dissension », insiste-t-il.

            « J’ai pris des risques »

            Dans sa déclaration lue devant la presse, M. Hamrouche a annoncé qu’il n’est pas candidat à la présidentielle. Il s’en est même excusé auprès de tous ceux qui ont interprété sa première lettre du 17 février comme étant une déclaration de candidature.
            Quel était alors l’objet de cette déclaration ?
            Et quel sens devrions-nous lui donner à quelques semaines de la présidentielle ?

            Mais surtout pourquoi a-t-il décidé de rompre le silence après tant d’années loin de la vie publique. L’ancien chef du gouvernement se défend : « non, je ne me suis pas tu pendant quinze ans comme certains voudraient le laisser croire à travers la presse. je parle, chaque jour dans le contexte et les cercles qui me sont offerts ». Il reconnait avoir pris « des risques » dans ses dernières déclarations, en évoquant « les groupes, les minorités et les équilibres régionaux », mais ce sont là, précise-t-il, « des réalités et des spécificités du système politique en Algérie ».

            « Le régime doit changer »

            M. Hamrouche, convaincu aujourd’hui que « le régime doit changer », plaide en ce sens pour un changement « dans le calme ». « Je ne veux pas un changement avec les méthodes violentes, mais je plaide pour un changement organisé et calme» sans pour autant définir les mécanismes de ce changement.

            Ce qui est sûr par contre, c’est que Hamrouche ne souhaite jouer aucun rôle dans ce processus à qui il tient tant. « Je refuse de jouer le rôle de médiateur », souligne-t-il. La médiation suppose, selon lui, qu’il y a un problème entre deux parties.

            « Le problème réside dans le régime dans sa globalité », analyse Hamrouche, en ajoutant que le problème ne remonte pas à cinq ans ni même à quinze ans.

            « Le problème a toujours existé », a-t-il avoué, en affirmant que le moment est venu pour en finir avec ce régime, en urgence.

            « Des problèmes existent à l’intérieur du système lui-même », prévient-il.

            Une raison suffisante, selon lui pour appeler à la mobilisation. Une mobilisation qui reste toutefois liée à une action de l’institution militaire. Dans cette crise du système politique en Algérie, Hamrouche reconnait sa part de responsabilité : « tous les Algériens sont responsables, y compris moi de par des postes de responsabilités que j’ai eu à occuper dans le passé »

            Mais maintenant, Hamrouche pense qu’il faudrait passer aux solutions. Et la solution il l’a répétée : elle consiste en l’intervention de l’armée.

            L’ancien chef de gouvernement affirme n’attendre rien de la prochaine élection. « L’élection n’a jamais abouti au changement », affirme-t-il.

            Contre le quatrième mandat

            M. Hamrouche a refusé de s’étaler sur le bilan de Bouteflika, mais il a par contre affiché à travers ses réponses son refus d’accepter le projet du quatrième mandat.

            Il dit ne pas détenir « d’éléments suffisants pour comprendre les raisons qui ont mené le système à opter pour ce choix ». Il lancera un énième appel pour faire sortir le pays et le sauver de la situation du blocage. Il met en garde contre les retombées et les conséquences d’une volonté de maintenir le même régime contre vents et marées citant les exemples des pays qui ont vécu le printemps arabe.

            Mouloud Hamrouche s’interroge sur que va faire Bouteflika après le 17 avril et pourquoi le ferait-il ? Il s’interroge aussi sur la capacité de Bouteflika à continuer à gouverner l’Algérie.

            TSA
            Dernière modification par absent, 27 février 2014, 20h55.

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            • #7
              aadjouza ey koul tab djananou, le jeune de 18, 20 ans krah ahyatou
              Allah yaatiha znazla bach trou hadh labled, krahna menkoum oulidjabkoum
              http://www.youtube.com/watch?feature...&v=DHeKF9kbs2M
              http://www.youtube.com/watch?v=_e54kNEkwbA
              Dernière modification par wilams, 27 février 2014, 20h55.
              Éclairer les nations encore obscures.

              Commentaire


              • #8
                Clair et Précis

                Il dit texto que le probleme n'est pas le quatriéme mandat ou non à celui ci, mais le probleme est plus grave du fait que quelque soit l'issue aprés le 17 on va dans le mur et que la bagarre se déclenchera puisque aucune des parties n'acceptera le fait accompli.:18:

                Commentaire


                • #9
                  Il veut dire aussi ce n'est pas 4ème mandat, mais le 1er mandat de Said stop et fin
                  Éclairer les nations encore obscures.

                  Commentaire


                  • #10
                    Intégrale de la conférence de presse





                    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                    Commentaire


                    • #11
                      Clair et Précis Il dit texto que le probleme n'est pas le quatriéme mandat ou non à celui ci, mais le probleme est plus grave du fait que quelque soit l'issue aprés le 17 on va dans le mur et que la bagarre se déclenchera puisque aucune des parties n'acceptera le fait accompli.
                      Pas seulement çà !

                      Il dit aussi et explicitement, que c'est l'armée et l'armée seule qui a la capacité de faire les choses en Algérie, vu que c'est elle qui fait et défait les présidents.

                      Ça veut tout simplement dire qu'il demande à l'armée d'assurer la transition(la mise en place une nouvelle république et toutes les institutions qui vont avec), de ne plus interférer sur les choix politiques et ne plus interférer sur le choix du peuple !

                      Car qui de l'armée, a donner son aval et/ou son appuie et/ou désignation à Boutef pour rempiler un autre mandat ?!?
                      Dernière modification par absent, 27 février 2014, 23h42.

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                      • #12
                        J'ai retenu, pour ma part, 3 éléments clés de l'interventiond de M. Hamrouche:


                        1. Un constat d'impasse du système, aggravé par le blocage actuel au sommet. Dans cette perspective, l'enjeu électoraliste (4e mandat ou pas) est secondaire, même si les détenteurs actuels du pouvoir doivent avoir leurs raisons pour reconduire Boutef dans ses fonctions.

                        2. Une sonnette d'alarme sur les risques réels de la situation actuelle. En plus du contexte régional et des tensions internes, il met l'accent sur la pression insupportable que subissent les responsables à tous les niveaux et l'inefficacité de l'action gouvernementale malgré les sommes colossales injectées dans la machine.

                        3. Une invitation à "faire chuter ce système", mais de façon fluide et graduelle. L'alternative ne peut être qu'un régime démocratique où le scrutin ne servira pas de façade à la légitimité. Mais paradoxalement, ce passage vers le nouveau système ne peut se faire sans l'assentiment et la participation de l'armée, au risque de voir les choses échapper au contrôle...
                        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                        • #13
                          Les sous-entendus de Hamrouche.

                          De mon coté .. je retiens 3 points (de cet extrait d'article).. que j'ai beaucoup de mal à analyser !!
                          Et pourtant .. la clé de l'énigme s'y trouve..

                          M. Hamrouche a refusé de s’étaler sur le bilan de Bouteflika, mais il a par contre affiché à travers ses réponses son refus d’accepter le projet du quatrième mandat. 1

                          Il dit ne pas détenir « d’éléments suffisants pour comprendre les raisons qui ont mené le système à opter pour ce choix ». Il lancera un énième appel pour faire sortir le pays et le sauver de la situation du blocage.2

                          Mouloud Hamrouche s’interroge sur que va faire Bouteflika après le 17 avril et pourquoi le ferait-il ? 3
                          Sachant que Boutef est OUT .. pour raison de santé ;
                          Une lutte à mort est-elle sur le point d'être engagée pour le poste vice-présidentiel ?
                          Sinon .. comment expliquer .. l’apparition de Ouyahia et Belkhadem aux cotés de Sellal .. pour gérer la campagne ??

                          Commentaire


                          • #14
                            Sallam Capo et Lombardia !

                            Donc, ce n'est pas un message destiné au peuple, comme nous l'attendions.

                            Mais plus, un message aux décideurs !

                            Lombardia
                            il met l'accent sur la pression insupportable que subissent les responsables à tous les niveaux et l'inefficacité de l'action gouvernementale malgré les sommes colossales injectées dans la machine.
                            Effectivement !

                            Mais qu'est que cela veut dire vraiment ?

                            Quelles genres de pressions reçoivent ces responsables ? Et pourquoi faire ?
                            Dernière modification par absent, 28 février 2014, 08h36.

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                            • #15
                              Pression de gaid sur l'etat major, de laisser said and Co mene la barque au non du respect de non ingérance alors que le respect du peuple il s'assoit dessus el bagra.

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