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Abdelilah Benkirane est en mauvaise passe. Sa cote de confiance a plongé de 15 points en 6 mois, passant ainsi de 68 à 53%. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage réalisé en janvier dernier par le baromètre TIZI/Averty. Ce travail, le deuxième de cet institut, comporte plusieurs enseignements que la classe politique, particulièrement les formations de la majorité, devraient regarder de plus près. Car ses résultats renseignent sur l’évolution de la confiance mais aussi celle de la satisfaction des Marocains par rapport à l’action de l’exécutif. Là encore, la baisse est criante. Ainsi, à peine 43% des sondés étaient satisfaits en janvier dernier contre 53% il y a 6 mois. Dans les détails et selon les CSP, le baromètre est nuancé. En effet, la confiance envers le chef du gouvernement a augmenté de 12 points pour s’établir à 58% chez les A et B, mais elle plonge au sein des classes les moins favorisées (avec 52% chez les D et 37% chez les E) alors qu’elles le soutenaient fortement avec respectivement 72% et 76% de confiance il y a 6 mois. Cette érosion de la confiance en le chef du gouvernement, après deux années d’exercice des responsabilités, s’explique notamment par des décisions jugées impopulaires, comme la hausse des prix des carburants qui a négativement impacté le pouvoir d’achat.
Sur l’efficacité du chef du gouvernement, les Marocains restent divisés. 47% des sondés estiment que Benkirane dirige bien son équipe; 46% pensent le contraire.
Selon le sondage, le gouvernement ne fait pas mieux que son patron. Sa cote de confiance a chuté pour s’établir à 46% contre 60% en juin dernier. Les sondés sont insatisfaits de l’action gouvernementale, avec particulièrement des déceptions au niveau de la baisse du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption et l’éducation. Ce n’est pas le cas des secteurs de la sécurité, la santé et le logement où le gouvernement fait mieux, selon les sondés.
L’autre enseignement de ce sondage porte sur la notoriété des ministres. Ainsi, les plus connus sont Mohamed Louafa et Aziz Rabbah, tous deux à 92%. Ils sont talonnés par Mustapha El Khalfi (90%) et El Houssaine Louardi (88% et gagne 15 points). Quant à Mohamed Ouzzine et Aziz Akhannouch, ils sont égalité à 87%, mais avec +19 points pour le premier et +13 points pour le second. Le sondage a identifié 5 ministres qui inspirent le plus confiance aux sondés. Il s’agit de Louardi, Akhannouch, Rabbah, Driss El Azami et Mustapha Ramid. Ce travail a également mis en avant le top 5 des personnalités de l’opposition: Réda Chami (26%), Hakim Benchamach ( 21%), Mustapha Bakkoury (19%), Abdelkader el Kihel (18%) et Adil Douiri (17%). Hamid Chabat et Driss Lachgar ne sont crédités respectivement que de 14% et 7,5%. Mais lot de consolation, l’opposition a gagné en visibilité (+24%), particulièrement après que l’Istiqlal a quitté la majorité. Avec une nuance de taille: elle perd en sérieux (-7%) puisque 72% des sondés estiment qu’elle ne ferait pas mieux que le gouvernement actuel. Même si la cote de confiance dans l’opposition a progressé de 6% pour s’établir à 19%, le score reste encore faible. Le baromètre indique qu’après la sortie de l’Istiqlal du gouvernement, la cote de confiance dans l’opposition chez les plus de 55 ans a augmenté de plus de 22% pour s’établir à 80% alors qu’elle a reculé chez les 18-24 ans. (l’Économiste)
Sur l’efficacité du chef du gouvernement, les Marocains restent divisés. 47% des sondés estiment que Benkirane dirige bien son équipe; 46% pensent le contraire.
Selon le sondage, le gouvernement ne fait pas mieux que son patron. Sa cote de confiance a chuté pour s’établir à 46% contre 60% en juin dernier. Les sondés sont insatisfaits de l’action gouvernementale, avec particulièrement des déceptions au niveau de la baisse du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption et l’éducation. Ce n’est pas le cas des secteurs de la sécurité, la santé et le logement où le gouvernement fait mieux, selon les sondés.
L’autre enseignement de ce sondage porte sur la notoriété des ministres. Ainsi, les plus connus sont Mohamed Louafa et Aziz Rabbah, tous deux à 92%. Ils sont talonnés par Mustapha El Khalfi (90%) et El Houssaine Louardi (88% et gagne 15 points). Quant à Mohamed Ouzzine et Aziz Akhannouch, ils sont égalité à 87%, mais avec +19 points pour le premier et +13 points pour le second. Le sondage a identifié 5 ministres qui inspirent le plus confiance aux sondés. Il s’agit de Louardi, Akhannouch, Rabbah, Driss El Azami et Mustapha Ramid. Ce travail a également mis en avant le top 5 des personnalités de l’opposition: Réda Chami (26%), Hakim Benchamach ( 21%), Mustapha Bakkoury (19%), Abdelkader el Kihel (18%) et Adil Douiri (17%). Hamid Chabat et Driss Lachgar ne sont crédités respectivement que de 14% et 7,5%. Mais lot de consolation, l’opposition a gagné en visibilité (+24%), particulièrement après que l’Istiqlal a quitté la majorité. Avec une nuance de taille: elle perd en sérieux (-7%) puisque 72% des sondés estiment qu’elle ne ferait pas mieux que le gouvernement actuel. Même si la cote de confiance dans l’opposition a progressé de 6% pour s’établir à 19%, le score reste encore faible. Le baromètre indique qu’après la sortie de l’Istiqlal du gouvernement, la cote de confiance dans l’opposition chez les plus de 55 ans a augmenté de plus de 22% pour s’établir à 80% alors qu’elle a reculé chez les 18-24 ans. (l’Économiste)
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