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La fin programmée des classes moyennes

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  • La fin programmée des classes moyennes

    In Les Echos du 28/02/2014
    Par Julien Damon | 28/02

    Deux livres anglo-saxons qui dessinent un avenir très noir à la « middle class » des pays riches. Concurrencés par des machines intelligentes, appauvris par les prix de l'immobilier, les perdants seront nombreux.

    Les perspectives sont grises pour les classes moyennes des pays riches. Aux Etats-Unis, l'économiste Tyler Cowen prévoit leur extinction en raison des conséquences de la révolution numérique. Au Royaume-Uni, le journaliste David Boyle annonce, mais de façon peut-être un rien prématurée, leur décès.

    Extinction américaine

    La situation des classes moyennes américaines, comprimées entre des riches plus riches et plus nombreux et des pauvres un peu moins pauvres mais eux aussi plus nombreux, n'est pas bonne. Et elle va, selon Tyler Cowen, empirer. Sa thèse centrale porte sur la polarisation. Des gagnants (entre 10 et 15 % de la population), qui savent faire fructifier le numérique, vont prospérer et vivre de façon captivante. Les perdants, remplaçables par les machines intelligentes, devenus inutiles et-ou dépossédés de toute initiative, vont voir leurs revenus stagner ou baisser. En état de subordination intégrale, ils passeront une partie de leur temps sous contrôle total (des machines comme des consommateurs), et l'autre en abrutissements vidéo. Pour Cowen, effritement des classes moyennes et croissance des inégalités, dans un pays vieillissant, ne conduiront pas à l'émeute, mais à l'abêtissement. Au fond, la perspective n'est pas neuve. Il s'agit de l'annonce récurrente des catastrophes sociales à attendre du progrès technique, ici automatisation et robotisation poussées à leurs plus hauts niveaux. Selon Cowen, la fracture numérique va dégénérer en fracturation sociale, avec une intelligence artificielle excluant les plus faibles intellectuellement. Il va au moins autant s'agir de marketing et de design que d'algorithmes. Confrontés à une diminution des revenus moyens, les Américains vont demander des produits et services de plus faible qualité, tout en réclamant des programmes sociaux plus réduits. La population, plus âgée et moins aisée, va aller vivre, télétravailler et être téléformée dans des territoires périurbains moins équipés, mais moins coûteux. La classe moyenne typiquement américaine sera conduite à une frugalité forcée. Le lecteur appréciera, ou non, ces pages sur l'université comme bureaucratie, qui risque d'être balayée par l'enseignement à distance, ou encore ces développements sur la science (naturelle ou économique) qui fera du chercheur un expert d'analyse de données plutôt qu'un théoricien perdu dans ses idées. Il n'en reste pas moins, pour tous, un livre captivant, nourri de chiffres solides comme de références de science-fiction (« Minority Report », « Gattaca », « Star Trek »). L'ensemble fait un peu penser à Hanna Arendt (que Cowen ne cite pas) quand elle s'interrogeait sur l'avenir de sociétés de travailleurs sans travail. Avec une perspective, ici, qui n'est pas la révolte ni l'apathie, mais la défection et l'hébétude.

    Disparition britannique

    David Boyle, moins convainquant, est un tout petit peu moins pessimiste. S'il signe l'acte de décès des classes moyennes britanniques, il estime que galvanisées (sans que l'on sache trop par quoi), elles pourraient se relever. L'essayiste ne s'engage pas dans de longues considérations méthodologiques sur les caractéristiques de cette catégorie sociale. La plupart des gens, entre les très riches et les pauvres, estimant faire partie des classes moyennes, il s'agit par construction d'un sujet absolument central. La description de leur décrépitude et de leurs inquiétudes a des accents presque français : difficultés objectives à devenir propriétaire en raison de l'inflation de l'immobilier, craintes pour l'avenir des enfants, limitation des salaires moyens, angoisses quant aux retraites et plus généralement quant à l'avenir. David Boyle décrit la « scène du crime ». Il relève, comme un détective (qui se dit, naturellement, issu de la classe moyenne) des indices : la désadaptation du système éducatif, la polarisation du marché du travail (même si à un point plus faible qu'aux Etats-Unis), l'escalade des prix immobiliers. Sans désigner un coupable unique, il accuse vivement les politiciens (Margaret Thatcher, Tony Blair) et les banquiers. De cette vision, qui peut être critiquée, entre autres, comme trop londonienne (comme on critique des visions trop parisiennes), on doit retenir que le lamento sur les classes moyennes n'a rien d'uniquement hexagonal.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    je ne crois pas à cette vision apocalyptique de la fin de la classe moyenne , pour plusieurs raisons :

    -le capitalisme est un mode de production en perpétuelle transformation ,ses contradictions internes lui permettent d'évoluer et non de se détruire , il n'est pas dans sa philosophie de réduire cette classe de pare choc

    -cette classe moyenne produira ses propres réflexes pour rester en vie , c'est la dialectique de la lutte des classes , elle est obligés de se défendre pour sa survie

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    • #3
      Le capitalisme n'est pas une fin en soi. Il n'est pas inscrit dans notre ADN à ce que je sache ?
      Comme toute idéologie, il est probable qu'il secrète déjà le poison qui le mettra à bas.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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      • #4
        il ya le partis satanqiue mondial que tout le monde sous estime

        il est entrain de mener une guerre dans le crime organisé''
        il est entrain de se faire une richesse colossale par le vol les raquettes le crime le détournement
        c'est trop visible chez nous après la chute du gouvernement de 88.


        avec ce cas de partis sataqiue y'a aucune lois ou regles qu'on applique sur une prétendu évolution des classes..
        je vous donnes un exemple simple
        moi je suis Satan de visage humain, mon but c'est de tirer les gens vers le crime jusu'a 70 ans. apres je les lache ils n'auraont aucune chance apres leurs déces.
        pourcela j'ai ce qu'il faut. j'achete des usines ensuite je déclares faillites.
        qui pourra m'enpecher..
        vous voyer il n yavait aucune étdues logque qui prévoyait la fermeture de l'usine cra les choses marcgaient tres bien et les ouvriers eux meme constataent la fiche pleine de commande.
        et pourtant comme il le diasit l'asnome

        et ''pourtant elle tournait''

        avec satan laisser tous vos theories de coté ya ni socialisme ni capitalisme.
        y'a le billet

        allez m'enlever mes billets si vous le pouvez chiche je suis satan

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        • #5
          j'ai oublié une chose
          les gens qui croient en Dieu et qui se tiennent tranquille (en se contentant de que Dieu leur a accorder comme salaire'')

          n'ont rien a craindre

          Satan agit uniquement dans son rayon

          l'usine des détergents a temouchent est a l'arrêt pourtant accordé a HenCkel
          faudra se mobiliser et demander a cette société des comptes.
          vous me dites que le détergent ne arche pAS en Algérie??

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          • #6
            les gens qui croient en Dieu et qui se tiennent tranquille (en se contentant de que Dieu leur a accorder comme salaire'')
            n'ont rien a craindre



            comme le poisson rouge
            Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
            Mahomet

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