Automobiles : Volvo Trucks investit au MAROC

[haddou]

Résolument intéressé par les marchés du Maroc et de l’Afrique du Nord, Volvo Trucks, 2ème constructeur mondial de poids lourds, a annoncé la mise en place d’une nouvelle unité d’assemblage moderne au Maroc.

Et c'est la ville de Meknès qui a été choisie pour accueillir cette nouvelle unité dont le montant d'investissement na pas encore été dévoilé. A noter que le Maroc est un des marchés les plus importants du constructeur suédois en Afrique, le groupe suédois y disposant déjà de 3 succursales.


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On dirait que Volvo veut installer des usines dans tous les pays du Maghreb !

Le Soir Auto : Patrick Petit Jean, Président de la région Afrique du nord chez Volvo Trucks :
«Nous sommes prêts pour une usine d’assemblage»


Le patron de la zone Afrique du Nord chez Volvo Trucks a accepté de répondre aux questions des journalistes algériens présents lors de la cérémonie de lancement de la nouvelle gamme du constructeur suédois qui a eu lieu récemment à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.
La marque Volvo enregistre depuis quelque temps une présence de plus en plus affirmée en Algérie. Quelles seraient vos attentes ?
Nous avons beaucoup d’attentes pour le marché algérien qui sera sans aucun doute au même niveau de performance que durant l’année précédente. Nous restons convaincus qu’au-delà de la période des élections, le marché reprendra son dynamisme et que nous nous devons de proposer à nos clients des produits nouveaux et innovants pour faire face à la concurrence. L’objectif est de renforcer notre position en Algérie, atteindre et dépasser les 11% de parts de marché et se hisser à une place du podium. Pour l’année en cours, nous ambitionnons d’écouler sur le marché local 500 camions tous types confondus.

Des objectifs qui seraient en contradiction avec la régression enregistrée durant l’année dernière ?
La régression enregistrée au cours de l’année dernière reste tout à fait conjoncturelle. On a eu des décalages de livraison sur 2013 qui nous ont fait perdre des parts de marché, mais en termes de commandes, le résultat est plus probant. Nous avons fait de belles conquêtes sur l’Algérie, à l’image de la performance commerciale réalisée avec une entreprise turque installée en Algérie pour la livraison de 60 tracteurs. D’autres opérations ont été également conclues et qui nous permettent d’accéder à des volumes additionnels et donc un positionnement encore plus important. C’est là, à l’évidence, une marque de confiance et un signe de crédibilité qui vont sûrement accélérer notre progression sur le marché.

Que représente aujourd’hui le marché algérien pour Volvo Trucks ?
Le marché algérien représente le débouché le plus important pour les véhicules lourds (16 tonnes) européens dans la région du Maghreb. Sur les 8 000 ventes réalisées sur cette région, 4 000 sont absorbées par l’Algérie. C’est un pays à fort potentiel de croissance ouvert sur une multitude de marques, notamment celles venant d’Asie. C’est un marché qui va évoluer qualitativement en se structurant et en bénéficiant de la professionnalisation progressive du secteur des transports. Des clients issus du secteur asiatique qui vont opter pour le camion européen en raison de l’évolution de leurs attentes et de leurs exigences. Il est attendu que le véhicule lourd européen ait de belles perspectives commerciales devant lui.

Quelle lecture faites-vous de la dernière loi de finances promulguée en Algérie, notamment dans ses dispositions relatives au secteur de l’automobile d’une manière générale ?
Nous sommes dans l’attente d’une plus grande visibilité par rapport à cette loi et la publication des textes d’application.

Il est de notoriété publique que l’une des conditions imposées pour tout concessionnaire, c’est la mise en place d’une activité industrielle. Quelle est votre position et êtes-vous prêt à vous lancer dans cette activité ?
Oui, nous sommes prêts à accompagner cette volonté de localisation de l’activité industrielle des constructeurs automobiles, mais on attend d’en savoir un peu plus sur les modalités d’application. Il y a plusieurs aspects de cette industrialisation qui méritent d’être mieux cernés, quel type d’assemblage SKD, CKD ou une formule d’industrie plus avancée, le niveau d’intégration locale à préciser et d’autres questions. En tout état de cause, nous aurons une réponse industrielle la plus adaptée au schémas tracé par les autorités algériennes, comme nous l’avons fait par le passé sur d’autres territoires du Maghreb où nous disposons d’une usine d’assemblage des camions Volvo en Tunisie et une autre au Maroc pour une autre marque du groupe. C’est vous dire que nous maîtrisons le processus et nous serons prêts le moment venu.

Propos recueillis par B. B.

[haddou]

Tant mieux pour les deux pays , c'est des emplois à créer et une industrie qui s'installe , c'est à Volvo d'en faire le dispatching pour l'export