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CE QU'A FAIT BOUMEDIENE POUR L'ALGERIE, par Maamar Farah Maâmar FARAH

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  • CE QU'A FAIT BOUMEDIENE POUR L'ALGERIE, par Maamar Farah Maâmar FARAH

    Quand je vois ces bambins bien habillés qui descendent des voitures neuves ou des cars jaunes du ramassage scolaire pour s'engouffrer dans des écoles où l'enseignement est toujours gratuit, je pense inévitablement aux enfants de la colonisation ; je pense aux poux dans les cheveux, aux pieds nus pataugeant dans la boue, aux maladies, à la faim, à l'ignorance, au gourbi, au dénuement...



    Il faut dire à tous ceux qui s'évertuent à nous rappeler que nous avions raté le coche en 1962 qu'à cette date, l'espérance de vie des Algériens ne dépassait pas les 48 ans ! Elle était déjà, il y a quelques années, de 75 ans ! Ce résultat n'est pas le fruit d'une baguette magique ou d'une politique datant de quelques années seulement ! Pour en arriver là, il a fallu prémunir cet Algérien de toutes les épidémies mortelles. Il a fallu lui offrir une bonne prise en charge sanitaire, des médicaments gratuits, des produits de première nécessité à bas prix… Et ce n’était pas rien, au moment où les caisses de l’Etat étaient pratiquement vides et que le pays ne comptait que quelques ingénieurs et techniciens !

    Il a fallu tout créer ! En gommant tout ce qui a été fait depuis 1962, et malgré les insuffisances que nous sommes les premiers à relever dans ces colonnes, certains insultent la mémoire de ceux qui ne sont plus là et qui ont cru que le rêve était possible, qui ont bâti des écoles partout, des usines, des centres de santé dans les coins les plus reculés, qui ont tracé des routes et introduit le progrès aux quatre coins du pays ; n’insultons pas la mémoire de ceux qui ont consacré leur vie à planifier, étudier, réfléchir pour que le gaz de ville, privilège de deux ou trois centres, aille partout ; que l’électricité, totalement absente des foyers algériens, pénètre les cités populaires et les douars ; que l’eau potable, qu’on allait chercher dans les fontaines publiques, devienne un élément incontournable du milieu domestique ; que les fosses septiques soient bourrées de mortier et oubliées, au profit de réseaux d’assainissement modernes, que les salles de bains remplacent le hammam, que la télévision, captée par une infime minorité d’Algériens à Oran, Alger et Constantine, étende son réseau à tout le territoire national, à travers la diffusion hertzienne, puis par satellite. Dès 1975, l’Algérie utilisait le satellite pour porter le faisceau du programme national jusqu’au Hoggar et Tassili, devenant l’un des premiers pays au monde à avoir accès à cette technologie, utilisée, à l’époque, seulement par quelques opérateurs aux Etats-Unis, au Canada et en URSS ! Il a fallu former des enseignants, des ingénieurs agronomes, des techniciens dans le bâtiment et le génie civil, des pilotes, des gendarmes, des médecins, des infirmières, des chercheurs, des pétroliers, des urbanistes, et j’en passe.

    Je rêve souvent d'une Algérie qui produit tout ce dont elle a besoin ; je rêve d'une Algérie qui lance des fusées à partir de notre Sahara. Un ami m’a traité de fou ! Alors, comment devrais-je désigner ces visionnaires qui ont dressé le Barrage Vert, muraille d’arbres allant de Tébessa à El-Bayadh et que j’ai parcourue de long en large, rencontrant des jeunes, appelés sous les drapeaux, fiers de participer à une gigantesque œuvre d’édification nationale à l’heure où l’ANP plantait des arbres aussi ?

    Comment devrais-je appeler ces pionniers qui ont porté le goudron jusqu’à Tamanrasset, et bien au-delà, et tous ceux qui ont bâti des centaines de villages agricoles ?

    Comment devrais-je traiter ces bâtisseurs au long cours qui ont cru qu’il était possible de convoquer les deux génies japonais et brésilien de l’architecture mondiale pour leur confier les plans de deux bijoux universitaires trop souvent oubliés : Constantine et Bab Ezzouar et de cette soucoupe volante blanche posée sur le gazon du parc omnisports Mohamed-Boudiaf ?

    Comment qualifier ces promoteurs qui ont ouvert le pays à l’informatique, à une époque où cette science échappait encore au tiers-monde, faisant du CERI la première grande école supérieure d’Afrique formant des ingénieurs dans cette spécialité ?

    Comment traiter ces hommes qui ont cru qu’il était possible de nationaliser le pétrole et le rendre à son propriétaire ? Et ceux qui ont cru qu’il était possible de traiter le minerai de l’Ouenza ici, à El-Hadjar. Et le complexe est encore là, produisant cet acier dont nous avons tant besoin pour bâtir et bâtir encore !

    Comment traiter ceux qui ont eu l’idée folle de liquéfier le gaz et le mettre dans de beaux et grands méthaniers qui sillonnent le monde ?

    Comment qualifier ceux qui ont osé présenter un film algérien au festival de Cannes et cru en ses chances jusqu’au bout ? Et ceux qui ont introduit la réforme sportive dont les fruits avaient pour noms Madjer, Belloumi, Assad et tant d’autres ?

    Comment appeler ces fous qui ont placé quelques camions de la Sonacome dans la prestigieuse course du Paris-Dakar ? J’étais là et, sur les pistes brûlantes du désert, dans les forêts sénégalaises, la brousse nigérienne et les plateaux de ce qui s’appelait alors Haute-Volta (le Burkina actuel), j’ai vu notre véhicule national damer le pion à Saviem, Lan, Mercedes et tant d’autres marques prestigieuses. De petits chauffeurs du Grand Sud, nourris aux pois chiches, chauffés par quelques verres de thé à la menthe sirotés après les prières matinales : j’ai vu ces gars au cœur grand comme ça, mais sans étoiles, battre les plus prestigieux des pilotes de course !

    Comment appeler ceux qui avaient planifié la construction d’un réacteur nucléaire à Draria ? Et ceux qui en firent autant à Aïn Oussera, avec un centre beaucoup plus important, que les impérialistes voulaient bombarder à une époque où ils voyaient d’un mauvais œil les efforts d’émancipation de notre pays ? Je peux citer à l’infini la liste des «folies» qui ont permis à ce pays de se hisser au firmament de la légende tiers-mondiste, avant qu’un ouragan de force six n’emporte tous nos espoirs !

    Avant que la néo-bourgeoisie, fabriquée à l’usine de la contrefaçon, revancharde, égoïste, ne vienne détruire ce beau rêve. Par l'importation, option devenue stratégique après la destruction programmée de notre tissu industriel, cette nouvelle bourgeoisie parasitaire pille nos ressources financières et agit par tous les moyens pour retarder la nécessaire réindustrialisation du pays. Certains, consciemment ou inconsciemment, nous ressortent le disque rayé d'un prétendu mauvais virage que nous aurions raté en négligeant l'agriculture et le tourisme au profit de l'industrie ! L'agriculture socialiste envoyait, vers l'Europe, l'URSS et l'Amérique, des bateaux entiers d'agrumes, de dattes et de vin ! Et les premiers complexes touristiques algériens étaient les plus beaux du Maghreb. Notre pays recevait, à la fin des années 60, début 70, autant de touristes que le Maroc et la Tunisie. Par ailleurs, pour un pays qui compte autant de richesses naturelles, ce serait un crime de continuer à les exporter et l'option de les transformer ici est l'une des plus grandes batailles menées et gagnées par l'Algérie de Boumediène.

    Et quelle Algérie nous propose-t-on à la place de celle qui bâtissait et espérait ? Regardez autour de vous : une Algérie saignée par l'importation tous azimuts et la course folle à l'enrichissement par tous les moyens ; l'Algérie de l’agriculture des copains renflouée, sans résultats probants, à coups de milliards ; l'Algérie où les plus riches et les plus puissants s’envolent pour se faire soigner à l’étranger, alors que la majorité du peuple n'a droit qu'à des hôpitaux surchargés et sous-équipés ; l'Algérie du désespoir, du terrorisme, du grand banditisme, l'Algérie des harraga et des chômeurs qui s'immolent, une Algérie qui n'a même pas su prendre les devants pour détruire quelques nids de djihadistes à ses frontières méridionales, laissant cette tâche à l'armée française ! Pour une fois, je suis d'accord avec le Président Bouteflika qui aurait dit, s'adressant à M. Ayrault : «Soyez fiers de ce que vous avez fait au Nord-Mali.» Grâce à cette intervention, il y a moins de danger à nos frontières sud.

    Alors, cessez d'insulter les braves qui voulaient offrir autre chose à l'Algérien que des bagnoles importées, des gadgets importés, des joueurs importés et des... ouvriers importés !

    Le Soir d'Algérie
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Je ne trouve pas de mots....la rage!!!!
    Ceux qui sont venus après HB , a degrés differents, méritent l échafaud tout simplement
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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    • #3
      Juillet 1975 :
      Juste après la fin de l’année scolaire, la répression s’abattait sur la Kabylie. Arrestation de plusieurs étudiants lycéens et autres personnes militant pour la culture amazigh.
      Dans la région de Larbaâ Nath Irathen, Salah AGAG, Madjid BOUMEKLA, Mohand HAMAZ, Brahim KOLI et Mouloud MOSTEPHAÏ ont été arrêté sous le chef d’inculpation "d’atteinte à la sureté de l’Etat" par la police du Pouvoir dictatorial de Houari BOUMEDIENE et ont purgé 5 mois de prison à la maison d’arrêt de Tizi-Ouzou. Leur défense fut assurée par Maître BOUZIDA. Au premier procès, le tribunal de Larbaâ Nath Irathen déclara son incompétence.
      Début Décembre 1975, le même tribunal rejuge l’affaire. Certains inculpés ont écopé de 10 mois de prison dont 6 avec sursis. Le procureur insatisfait du résultat fait appel. Le procès fut rejugé au tribunal de Tizi-Ouzou. La sentence était plus lourde : deux ans de sursis, 1000 dinars algériens d’amende et interdiction de passeport donc de quitter le territoire algérien.

      5 Janvier 1976 :
      Mohamed Haroun, militant berbériste et fils de chahid est arrêté par la Sécurité militaire à Alger pour avoir posé une bombe au tribunal militaire de Constantine. Cette bombe a été désamorcée à temps.

      C’est aussi le cas de Lounès Kaci et de Hocine Cheradi qui ont posé une bombe au siège du quotidien "El-Moudjahid" à Alger et de Mohamed Smaïl Medjeber qui a posé une bombe au tribunal militaire d’Oran le 3 janvier avec la complicité de Daniel Paul, de Salby Jay et d’André Noël Cherid. Le choix des cibles est très significatif : El-Moudjahid connu pour son aversion pour la question de tamazight, les tribunaux militaires où la répression est assez symbolique, (...) la chaîne de télévision un des outils les plus monstrueux de la répression".

      Ces poseurs de bombes sont accusés de trahison, d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de complicité, de trafic de devises et de jets d’explosifs. Ils sont condamnés par le tribunal de Médéa le 2 mars 1976. Trois peines capitales, deux condamnations à perpétuité et d’autres peines allant de dix à Vingt ans de prison.

      16 Avril 1976 :
      "Journée du savoir" - Yaoum El-Ilm. Journée commémorative de la mort en 1940 du cheikh Abdel-hamid Ben-Badis président de l’Association des Oulémas Algériens. Le chef de l’État dans une ordonnance, publiée au JORA le 23 avril 1976, définit l’organisation de l’éducation et de la formation.

      Après avoir défini la mission du système éducatif qui s’inscrit dans le cadre "des valeurs arabo-islamiques et de la conscience socialiste", l’enseignement est assuré en langue nationale à tous les niveaux d’éducation et de formation et dans toutes les disciplines.

      La mission de l’école fondamentale est de dispenser aux élèves "un enseignement de langue arabe leur permettant une maîtrise totale de l’expression écrite et orale ; cet enseignement, qui est un facteur important de développement de leur personnalité, doit les doter d’un instrument de travail et d’échange pour se pénétrer des différentes disciplines et pour communiquer avec leur milieu".

      L’arabisation porte aussi sur l’enseignement préparatoire qui est dispensé "exclusivement en langue arabe".

      Cette ordonnance met fin d’une manière très claire aux espoirs et aux attentes des berbéristes et des berbérophones. Tamazight est ainsi mise à l’écart et exclue de l’école. Le choix de l’État algérien est désormais fait. L’arabisation est décrétée.

      Cette décision des plus hautes instances de l’État engendre un mépris jamais égalé dans les milieux berbérophones et surtout en Kabylie. La revendication se radicalise. Les contestations s’enveniment après la promulgation de la Constitution et de la Charte nationale qui renforcent l’arabisation et la définition de l’Algérie comme nation arabo-islamique. La répression s’abattra aussi sur les berbéristes.

      Mai - Juin 1976 :
      Lors des débats sur la Charte nationale les étudiants militants berbéristes diffusent un document de 50 pages.

      A ces débats, les jeunes militants berbéristes ont pris part en masse. Sept cent vingt (720) prises de parole sont semble-t-il décomptées dans Alger. Ainsi la revendication culturelle et identitaire berbère connaît une ampleur importante. Elle se pose désormais dans des débats publics. Malgré cette "tolérance" le pouvoir utilise la répression.

      Après une intervention dans une salle de cinéma à Alger, l’étudiant et chanteur kabyle Ferhat Mehenni est arrêté pour la première fois par la Sécurité militaire. Ces interventions ont sans doute permis aux services de sécurité de mettre à jour leurs fichiers concernant les berbéristes et opposants à la politique culturelle du pouvoir.

      27 Juin 1976 :
      La Charte nationale est adoptée par référendum. Ce document qui est un texte national fondamental définit l’Algérie comme étant une partie intégrante de la nation arabe.

      "Le peuple algérien se rattache à la patrie arabe, dont il est un élément indissociable" (...)" L’Algérie n’est pas une création récente. Déjà sous Massinissa, fondateur du premier État numide, et de Jugurtha, initiateur de la résistance à l’impérialisme romain, s’était dessiné le cadre géographique et commençait à se forger le caractère national". (...) "A ces deux caractéristiques principales se sont ajoutés progressivement à partir du 7e siècle les autres éléments constitutifs de la Nation Algérienne, à savoir son unité culturelle, linguistique et spirituelle (...)". On peut affirmer, ajoute le texte de la Charte nationale, "que ces différentes périodes de notre histoire ont constitué un creuset où se sont fondus intimement les brassages ethniques, les apports de toutes sortes, comme les créations nouvelles du génie national, tout cela pour aboutir à une expression originale de la personnalité arabo-musulmane de notre peuple...".

      La politique culturelle s’attellera, selon la Charte, à concrétiser un projet des plus urgents : la généralisation de l’utilisation de la langue arabe qui "est un élément essentiel de l’identité culturelle du peuple algérien. On ne saurait séparer notre personnalité de la langue nationale qui l’exprime. Aussi, l’usage généralisé de la langue arabe, et sa maîtrise en tant qu’instrument fonctionnel, est une des tâches primordiales de la société algérienne au plan de toutes les manifestations de la culture et à celui de l’idéologie socialiste".

      Le choix de la langue arabe est fait. Il est irréversible. "Il ne s’agit nullement de choisir entre la langue nationale et une langue étrangère. Le problème du choix étant dépassé et irréversible, le débat sur l’arabisation ne peut porter, désormais, que sur le contenu, les moyens, les méthodes, les étapes, la conception générale d’une langue".

      Tout en dénonçant l’étouffement de la culture algérienne, l’uniformisation, le totalitarisme culturel, le PRS (Parti de la Révolution Socialiste), pour qui la langue arabe doit être la langue nationale, critique sévèrement le pouvoir algérien qui reste silencieux sur la question berbère dans les textes de la Charte nationale de 1976.

      "Sur la question berbère, la Charte ne dit pas un mot. Voila donc un texte qui se présente comme national et qui évacue complètement un problème auquel sont sensibles des millions d’Algériens. (...) Or la langue berbère existe. C’est la langue maternelle d’une partie des Algériens. Elle doit être reconnue, préservée et développée comme partie intégrante de notre patrimoine national. Son enrichissement, son passage à la forme écrite, son enseignement, sa diffusion doivent être garantis.".

      Ainsi le PRS, avec à sa tête Mohamed Boudiaf, est le premier parti politique algérien à se prononcer en faveur de la question berbère.

      27 Juin 1976 :
      Mohand Cid Ali-Yahia dit Rachid, ancien acteur important dans la crise dite berbériste de 1949, lance le Front Uni de l’Algérie Algérienne (F.U.A.A.) en France. Fidèle à son combat des années 1940 pour l’Algérie algérienne, Rachid Ali-Yahia, par son mouvement d’opposition au régime de Boumediene, renouvelle son combat pour l’identité algérienne et la question linguistique et culturelle.

      Ce front n’aura qu’une faible influence en Algérie. Quelques-uns de ses militants seront arrêtés en mars 1980.

      Été 1976 :
      Pour avoir tiré des textes littéraires en Tifinagh sur ronéo et aussi pour avoir été abonnés au bulletin de l’Académie berbère (Agraw imazighen) de Paris, deux cents (200) jeunes de la région de Larbaa Nath Irathen sont arrêtés et emprisonnés. Ils seront, pour quelques-uns, condamnés jusqu’à 18 et 24 mois de prison.

      Afin de porter le coup de grâce à l’édition berbère en Algérie, le Fichier de Documentation Berbère (F.D.B) tenu depuis 1946 par le Père Jean Marie Dallet est mis sous scellés par le pouvoir de Boumediene.

      Ce Fichier est considéré comme source exceptionnelle de documents concernant l’étude de l’histoire, de l’ethnographie, de la littérature, de la linguistique des communautés berbérophones de Kabylie, du Mzab et de Ouargla. Ce fichier était au début un périodique mensuel, puis bimestriel, pour devenir à partir de 1955 trimestriel. On y trouve des monographies de villages de Kabylie, des études sur l’Islam, les croyances et superstitions, la sagesse populaire, la vie quotidienne, la zoologie, la botanique et la culture matérielle..
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        19 Juin 1977 :
        Lors du match final de la coupe d’Algérie de football opposant la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) et le Nasr de Hussein-Dey (NAHD), les spectateurs kabyles scandent des slogans hostiles au président Boumediene, présent dans la tribune officielle, et au régime tels que : "JSK imazighen", "la langue berbère vivra", "à bas la dictature", "vive la démocratie"...

        La retransmission en direct de cette rencontre à des milliers de téléspectateurs révèle au peuple algérien l’expression d’un mécontentement et d’une contestation ouverte et radicale d’une population d’une région du pays, qui souffre d’une marginalisation identitaire et culturelle...

        Septembre 1977 :
        A la suite de la manifestation en juin 77 à la finale (remportée par la JSK) de la coupe d’Algérie, une nouvelle réforme du sport est adoptée consacrant définitivement les ASP, c’est-à-dire le sport corporatif avec des joueurs semi-professionnels d’entreprises. La JSK devient Jamaia Electronic Tizi-Ouzou, JET intégrée à la Sonelec.

        Le ministère de l’Enseignement supérieur décide de l’ouverture du centre universitaire de Tizi-Ouzou (C.U.T.O.) où se retrouvent les cadres de la région et qui se mêlent au mouvement estudiantin pour la prise en charge de la revendication identitaire. Le C.U.T.O. verra le regroupement des étudiants kabyles jusque là éparpillés sur divers instituts de la capitale.

        Ce centre universitaire connaîtra des mouvements de grève non connus à l’époque en Algérie.

        L’ouverture du CUTO permettra aussi la circulation d’une documentation dite clandestine tels que les ouvrages de l’historien algérien Mohamed Harbi, les revues berbères de l’ACB et de l’Académie berbère, édités en France et diffusés sous le manteau en Algérie.

        On assiste à l’interdiction par le Wali de plusieurs chanteurs comme Idir, à Tizi-Ouzou sous prétexte d’absence de salle suffisante pour contenir les spectateurs et garantir la sécurité.

        Novembre 1977 :
        La direction du PRS met en place une cellule de réflexion pour étudier le dossier berbère et élaborer des propositions concrètes en direction des groupes berbéristes.

        28 Novembre 1978 :
        Ait Ahmed, secrétaire général du FFS, dans une déclaration, demande la reconnaissance de la "langue berbère comme langue nationale au même titre que la langue arabe".

        10 Décembre 1978 :
        Des armes en provenance du Maroc sont parachutées à Cap-Sigli dans la wilaya de Béjaia en Kabylie, pour un éventuel soulèvement armé contre le régime de Boumediene, dix sept jours avant sa mort. Le groupe initiateur est arrêté par la sécurité militaire, "prouvant" et montrant ainsi l’échec d’une "tentative kabyle" de renversement du régime.

        En réalité cette affaire est connue dès le départ par la Sécurité militaire qui avait infiltré le groupe contestataire composé de personnalités historiques, comme Mohamed Benyahia, Ferhat Abbas, Belarbi, Boudjeloud, Ahmed Kadri. Ils seront traduits en justice à l’exception de Ferhat Abbas. Ils seront condamnés par le tribunal militaire de Blida à des peines allant jusqu’à 12 ans de prison.

        Cette affaire est exploitée par le pouvoir pour discréditer les berbéristes, qui n’avaient aucune relation avec celle-ci. Il montre du doigt le "danger berbériste" en des termes à peine voilés, ces "anti-nationalistes, soutiens du Maroc et du néo*colonialisme".

        25 Décembre 1978 :
        Ait Ahmed dira à propos de la question berbère, qu’ "il s’agit d’un problème de survie, pour une langue, une culture combattues par le colonialisme et auxquelles l’indépendance n’a pas offert de chance. Ce n’est pas en ignorant le problème qui concerne un Algérien sur trois qu’on le résoudra. Il faut le prendre en charge dans l’intérêt de la collectivité nationale et de son unité".

        Le chanteur populaire kabyle Lounis Ait Menguellet est interdit de se produire à l’Université.

        Mars 1979 :
        Dans son "Avant-projet de plate-forme politique le FFS se prononce sur la question berbère. Il y est notamment écrit : La langue berbère a droit de cité dans la cité berbère, droit inaliénable que le colonialisme intérieur, pas plus que le colonialisme étranger, ne peut proscrire. Elle doit être officialisée et développée comme langue nationale, elle doit bénéficier de la part de l’état de l’égalité de traitement qui lui permette de rattraper le temps et le terrain perdus depuis l’indépendance.(...) Seuls les apprentis obscurantistes et les larbins mercenaires voudraient encore opposer la langue arabe et la langue berbère.

        Interdiction au Centre universitaire de Tizi-Ouzou d’une pièce de théâtre, adaptation en kabyle de la guerre de 2000 ans de Kateb Yacine.

        Des demandes successives d’enseignement du berbère à Alger, puis à Tizi-Ouzou, tour à tour, sont rejetées sans aucun motif explicite.

        17 Octobre - 13 Novembre 1979 :
        Troisième grève des étudiants du CUTO depuis l’inauguration du centre universitaire en 1977. Ils posent notamment le problème de la représentation des étudiants dans l’instance universitaire.
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Voici la réponse de Nacer Boudiaf à Anissa Boumedienne, lorsque cette dernière s'offusquait que l'on puisse comparer Boudiaf à Boumedienne! Alors histoire d'en savoir un peu plus sur ce "héros"!

          NACER BOUDIAF

          "Laissez donc le peuple vous poser certaines questions !"

          1)- Vous entamez votre plaidoirie par cette phrase : "Me voici confrontée depuis quelques semaines aux cabales d’un groupuscule de personnes ivres de jalousie et de rancœur, qui tentent par tous les moyens, de jeter le discrédit sur ma personne et sur celle de mon époux..." Votre technique - de l’agresseur qui devient l’agressé - a commencé à Skikda, lors du colloque sur votre époux, en provoquant les sentiments du peuple, en discréditant des hommes comme Boudiaf, Aït Ahmed et Khider, et rappelle curieusement la technique des Juifs qui assassinent et se plaignent ensuite devant la communauté internationale. Loin de moi était l’idée de me voir un jour polémiquer avec l’épouse d’un ancien chef d’État au sujet d’un homme de l’envergure historique de Mohamed Boudiaf. Mais puisque vous avez repris en interprétant à votre compte comme bon vous a semblé et déformé certains passages de mon entretien avec Echourouk, je me vois dans l’obligation, pour des raisons de dignité et d’honnêteté, de rompre le silence et de vous faire part de certaines vérités. Dans la deuxième partie de votre contribution, parue dans Le Soir d’Algérie du 22 février 2001, vous écrivez : "Faut-il rappeler aussi que le nom de Boudiaf était inconnu de la jeunesse algérienne qui constitue la grande majorité de ce peuple que l’on n’a pas consulté pour lui demander s’il souhaitait le retour de Boudiaf." Déjugez-vous ceux qui l’ont appelé en 1992 ? Passons, là n’est pas la question ! A ce niveau déjà, une série de questions devrait vous venir à l’esprit, si l’esprit était honnête-te. En effet, qui est le premier responsable du fait que la grande majorité de ce peuple n’a connu Boudiaf qu’en 1992 ? Boumediène a une grande responsabilité dans cette lamentable situation. Quel est le pays au monde qui ne connaît pas les grandes figures de son histoire ? C’est bien l’Algérie dont Boumediène a présidé la destinée pendant treize années, en occultant des pans entiers de notre histoire contemporaine et de notre histoire tout court. A ce sujet, lors de l’inauguration du Centre national des études historiques, en mars 1975, Boumediène avait déclaré sans ambages que "le but de cette structure n’était pas d’écrire une histoire "officielle", mais de composer une histoire de l’Algérie sur des bases scientifiques".

          2)- Par base scientifique, Boumediène entendait "mettre l’histoire sous surveillance", comme l’a dit Ahmed Rouadjia dans son livre Grandeur et décadence de l’État algérien (Karthala, 1994, p. 41). Écoutons Ferhat Abbès, une autre grande figure de I’histoire de l’Algérie et qui a subi les affres du régime de Boumediène . Dans son livre L’Indépendance confisquée (FIammarion 1984, p.114 ), le regretté Ferhat. Abbès nous confirme : "Pour l’instant, et après vingt ans d’indépendance, nous sommes encore dans le tunnel. On comprend que Boumediène, qui n’a pas fait la guerre, voulait effacer le sou-venir des terribles années de guerre et nos propres souffrances." Dans une autre partie de ce même ouvrage (p.45 ), F. Abbès nous informe que Boumediène a dépêché un émissaire en secret au château d’Aulnoy, "pour trouver parmi les cinq prisonniers (1) un éventuel allié. Il s’adressa d’abord à Boudiaf. Celui-ci déclina l’offre. Il condamna l’indiscipline de l’état-major et se refusa à toute action fractionnelle". Interrogez-vous, Madame, pour savoir pourquoi dans ce contexte historique précis, le choix de Boumediène s’était porté d’abord sur Boudiaf ? Désavouez-vous le choix de votre mari ? Le peuple appréciera ! Par ailleurs, juriste que vous êtes, vous n’êtes pas sans savoir que dans les pays où le Droit est respecté, il y a un principe universel qui veut qu’une femme ne peut pas témoigner contre son mari. Cette situation est doublée de celle de votre qualité d’avocat. On comprend aisément que l’avocat, dans sa plaidoirie, ne reprend que les aspects positifs du dossier de son client. Laissez donc le peuple vous poser certaines questions et vous rappeler certaines réalités qui vous feront, si vous êtes honnête, reconnaître toutes les souffrances que le peuple algérien a endurées sous Boumediène. Vous accusez Boudiaf d’avoir pris une partie des fonds du F.L.N., sans preuve aucune, mais vous ne pourrez jamais l’accuser d’avoir été derrière l’assassinat de qui que ce soit. En revanche, la liste des victimes d’assassinat sous la présidence de Boumediène est malheureusement longue pour ne citer que Khider, Krim, Chabou, Medeghri, Saïd Abid, etc. Ne serait-il pas légitime de s’opposer, par tous les moyens, à quelqu’un dont le régime fait de l’assassinat une expression politique ?

          3)- A ce propos, dans l’Extrémiste, Pierre Péan, que vous citez vous-même (Fayard, 1996, pp.304/305),rapporte ceci : Au cours d’une conférence de presse, réunie à Londres le 2 février 1967, Aït Ahmed a raconté les circonstances de l’assassinat de son beau-frère (Mobamed Khider) et désigné le vrai coupable, le colonel Boumediène. "J’accuse le régime de Boumediène d’avoir conçu, organisé et perpétré l’assassinat. Cette honteuse pratique de gangsters politiques porte le sceau de ce clan d’aventuriers sans scrupules qui ont usurpé le pouvoir et détruit dans notre pays les principes de liberté, de démocratie et de justice pour lesquels des mil-lions d’Algériens, parmi les-quels Khider, ont donné le meilleur d’eux-mêmes." Évoquant Krim Belkacem, Alistaire Home dans Histoire de la guerre d’Algérie (Albin Michel, 1987, P 573 ) nous rapporte ceci: "Le sort de Khider devait être partagé par le plus chevronné de tous les maquisards, Belkacem Krim, ancien ministre des Affaires étrangères du GPRA, l’homme qui avait conduit pour l’Algérie les négociations d’Evian. Dégoûté de la poli-tique et de la révolution, Krim s’était mis, pour gagner sa vie, dans le commerce. Lorsque Boumediène, ennemi de Krim depuis les premiers jours, arriva au pouvoir en exil et forma un groupe d’opposition. Après qu’il eut déclaré publiquement, en 1969, que "sept ans d’indépendance avaient été pires que sept ans de guerre" , Krim fut condamné à mort par contumace pour trahison et connivence avec des puissances étrangères. La fin de Krim est connue, un crime de plus sous la présidence de Boumediène." Interpellé un jour sur la torture (cf. L’affaire Mecili de Hocine Aït Ahmed p. 133) Boumediène, "froid, calculateur" (c’est comme cela que vous le décrivez vous-même dans Le Soir d’Algérie du 21 février 2001), répond : "Alors, comment voulez-vous avoir des informations ?" Les juristes, les vrais juristes, apprécierons ! Vous vous posez égale-ment la question de savoir si le peuple a été consulté pour le retour de Boudiaf en 1992. Croyez-vous sincèrement que ce même peuple avait été consulté le 19 juin 1965 ? Et après le 19 juin, Boumediène avait eu treize ans pour apprendre à son peuple et à son système d’éduquer le peuple dans le sens de la consultation. Il ne l’a pas fait.

          4)- Si le peuple n’a pas été consulté en 1992, c’est parce que l’héritage du pouvoir personnel de Boumediène n’a jamais permis la moindre lueur de la consultation. Le peuple appréciera. Ce même peuple qui n’a pas été consulté pour la révolution agraire, qui a vu ses terres s’exproprier sans défense aucune, pour lesquelles terres il venait de sacrifier un million et demi de chouhada. Pour quels résultats ? Le peuple a-t- il été consulté quand d’imaginaires bénéfices étaient distribués aux domaines autogérés et aux entreprises déficitaires ? A qui appartenaient ces fonds dilapidés pour le seul prestige d’un homme ? Étaient-ils des fonds privés de Boumediène ? Le peuple avait-il eu la moindre chance de donner son avis quand Boumediène avait, d’autorité, décidé que la personnalité de l’Algérien se définissait seulement comme arabo-musulmane, et occulté, en conséquence, tout un tiers de la composante de l’Algérien, à savoir sa berbérité dont il est fier. Qui a été le premier, et du fauteuil de chef de l’Etat, après seulement cinq mois, à remettre les pendules à l’heure, en réconciliant l’Algérien avec sa propre personnalité. C’est, bien sûr, Boudiaf qui a défini, dès ses premiers jours au pouvoir, la triple dimension : islamité, arabité et amazighité. Y a-t-il pire crime que d’occulter l’identité de tout un peuple ? Savez-vous aussi, Madame, que Boumediène faisait de l’Algérie une terre d’accueil pour des terroristes notoire-ment reconnus et mondiale-ment poursuivis. L’Occident, qui guettait nos premières faiblesses et égarements pour se venger de la politique de Boumediène dans ce contexte, n’attendait que l’occasion de la crise en Algérie pour ouvrir les portes de ses capitales aux égor-geurs de bébés algériens et aux commanditaires des assassinats en Algérie. Le peuple appréciera. Je ne souhaitais pas entrer dans cette polémique, mais l’ai fait ayant constaté une haine que je ne m’explique pas contre mon père, disparu dans des circonstances reprises par toutes les télévisions du monde. J’espérais de l’avocate que vous êtes un soutien pour revendiquer vérité. Mais, en fait, vous me semblez avoir choisi votre camp, celui de ne laisser l’Algérie aucune figure propre, aucun espoir, le camp de vouloir solder les comptes avec les morts, alors que beaucoup de vivants mériteraient que les juristes se penchent sur leurs méfaits, le camp de salir tout un peuple et son histoire.

          5)- A moins que vous ne participiez, sans le savoir, une campagne de diversion tendant à occulter les vrais problèmes de l’Algérie, sur lesquels une contribution de votre talentueux style serait bienvenue pour éclairer la jeunesse algérienne qui souffre de ces vrais problèmes, une jeunesse qui n’a cependant pas encore oublié l’autorisation de sortie du territoire national imposée par Boumediène en témoignage de la confiance qu’il avait dans cette même jeunesse algérienne. Devant cette situation, je ne pouvais me taire. Moralité : quand on habite dans une maison de verre, fragile de surcroît, il n’est pas sage de lancer des pierres sur les maisons des autres.

          Alger, le 22 février 2001

          Nacer Boudiaf
          __________________
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            Merci pour le topic

            On peut tout reprocher à Boumediene.. sauf d'avoir placer des hommes où il faut ..
            A son époque .. les ministres, les cadres, les walis, les politiques du FLN, avaient une stature et de la personnalité..
            Boumediene avait non seulement - avec peu de moyens - mobiliser ces personnages autour de son projet de construction.. mais aussi les organisations, les jeunes, les étudiants.. et j'en passe.
            En somme, tout le monde y croyait.. et les choses avançaient très bien. !.. c'était l'ALGERIE des défis ..

            Hben .. tu es HS

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            • #7
              Hben .. tu es HS
              C'est ça capo!
              N'empêche que les fruits amères que nous récoltons aujourd'hui sont le produit de l'arbre que boumboum a planté en sortant l'Algérie du halal (légalité) et en la plaçant dans le haram (l'illégalité!)
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                N'empêche que les fruits amères que nous récoltons aujourd'hui sont le produit de l'arbre que boumboum a planté
                Hnen .. je ne dis pas le contraire
                Mais il serait plus agréable de lire tes opinions personnelle .. que les écrits qui proviennent du web (post 3 & 4)

                Cela dit .. Nacer Boudiaf est un homme respectable - sauf qu'il oublie que son père (Allah yerh'mou) avait dissout son parti le jour où celui-ci avait constaté de visu l'ampleur des funérailles de Boumediene.

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                • #9
                  Hben .. tu es HS
                  Au contraire , il est dans le vif du sujet..
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                  • #10
                    Xenon

                    Au contraire , il est dans le vif du sujet..
                    Faux ..
                    Mammar Farah est une icone culturelle ..
                    Et que je sache, il n'a pas évoqué la question berbère

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                    • #11
                      Mammar Farah est une icone culturelle ..
                      Mammar Farh est un parfait chiat depuis ses écrits dans... EL Moudjahid!
                      Et que je sache, il n'a pas évoqué la question berbère
                      C'est toi qui est HS là!!!
                      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                      • #12
                        Perso, j'aime bien Maamar Farah..
                        Chaque semaine, il fait le tour de la scène culturelle arabe.. en évoquant ce qu'il y trouve de bien et de mal

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                        • #13
                          Faux ..
                          Mammar Farah est une icone culturelle ..
                          Et que je sache, il n'a pas évoqué la question berbère
                          le sujet est boumédienne et ses bienfaits .
                          Hben a remis les pendules à l'heure ..
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            Tout est relatif et conjoncturel Xenon

                            J'admire Abane Ramdane autant que Boumediene .. mais ça ne veut pas dire que le 1er n'a pas commis autant d’exactions que le dernier !

                            Combien d'hommes Abane a-t-il (sans procès) ordonné de liquider ?.. oeilfermé

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                            • #15
                              J'admire Abane Ramdane autant que Boumediene .. mais ça ne veut pas dire que le 1er n'a pas commis autant d’exactions que le dernier !

                              Combien d'hommes Abane a-t-il (sans procès) ordonné de liquider ?..
                              Ya akhi que vient faire abane ramdane dans le sujet ?
                              le thread traite de boumédienne , planqué au Maroc pendant la révolution et fossoyeur de la république après l'indépendance .
                              nous payons aujourd'hui encore le prix de son inconséquence politique .
                              Dernière modification par xenon, 02 mars 2014, 17h02.
                              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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