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90 millions de dollars. C’est la somme colossale que Michael Jordan a engrangée en 2013 selon Forbes. Le retraité des parquets profite à plein de l’énorme succès de sa marque de chaussures.
Il n’y a pas qu’à baisser les yeux à la sortie de tous les collèges et lycées de France pour mesurer l’ampleur du phénomène. Les Air Jordan sont partout. 30 ans après le lancement de son association avec Nike, Michael Jordan vend ses paires de baskets comme il rentrait les shoots décisifs. A un rythme effréné. La Air Jordan 10 «Powder Blue», son dernier modèle, a rapporté la bagatelle de 35 millions de dollars à Nike le seul jour de sa sortie, samedi dernier aux Etats-Unis. En 2013, la marque Jordan a vendu pour 2,25 milliards de dollars dans les boutiques qui doivent parfois faire appel à un service d’ordre pour éviter les bagarres dans les files d’attent
Selon Forbes, Michael Jordan, qui touche des billets verts sur chaque paire de chaussures et chaque vêtement estampillé du fameux «Jumpman», a encaissé 75 millions de dollars en 2013. Si l’on ajoute l’argent procuré par ses différents contrats de sponsoring (Gatorade, Hanes, 2K Sports…), les revenus du meilleur basketteur de l’histoire atteignent les 90 millions de dollars pour l’année dernière. En comparaison, lors de sa dernière saison aux Chicago Bulls en 1997-98, la plus lucrative de sa carrière de joueur, il ne touchait «que» 80 millions de dollars, salaire (33 M$, un record en NBA) et revenus publicitaires confondus. Bref, Michael Jordan a beau être à la retraite depuis onze ans, il n’a jamais gagné autant d’argent.
Seul Mayweather fait Mieux, en 2013, «His Airness» a engrangé plus que tous les sportifs en activité excepté le boxeur Floyd Mayweather dont le combat gagné contre Saul Alvarez en septembre dernier lui a rapporté plus de 80 millions de dollars. Icône de leur sport comme Michael Jordan, le golfeur Tiger Woods (78,1 M$ en 2012) et le tennisman Roger Federer (71,5 M$) sont derrière le retraité de 51 ans. Et ses héritiers sur les parquets NBA sont très distancés, à l’image de Kobe Bryant (62 M$ en 2012) ou LeBron James (60 M$), considéré aujourd’hui comme le meilleur joueur du monde.
Avec une augmentation de ses ventes de l’ordre de 11% l’an dernier, la marque Jordan est devenue un mastodonte. Grâce à elle, Nike détient désormais 92% du marché des chaussures de basketball pour ne laisser que des miettes à Adidas (5,5%) et Reebok (1,4%) selon SportsOneSource. En février, Michael Jordan a inauguré à New York le premier magasin «Flight 23», dédié uniquement à sa marque. L’établissement se trouve non loin du mythique Madison Square Garden où il a tant brillé. En plus de nombreux joueurs NBA (Carmelo Anthony, Blake Griffin, Chris Paul), Jordan dépasse aujourd’hui le monde de la balle orange. Le joueur de baseball des New York Yankees Derek Jeter ou le wide receiver de l’équipe de NFL de Houston Andre Johnson portent ainsi des Jordan.
Beckham très loin derrière
Propriétaire des Charlotte Bobcats depuis 2010, Michael Jordan a souvent été raillé pour son incapacité à faire briller sa franchise sur les terrains. Mais après plusieurs années à perdre de l’argent, les comptes du club sont passés dans le vert et l’équipe, qu’il avait achetée 175 millions de dollars il y a quatre ans, est aujourd’hui valorisée par Forbes à plus de 400 millions. Avec une fortune estimée à 750 millions de dollars, le jeune papa – ses deux jumelles sont nées le 11 février dernier – rentrera bientôt dans le club des milliardaires. Au classement des sportifs retraités les plus rentables, il devance de très loin l’ancien golfeur Arnold Palmer (40 M$ gagnés en 2013) et l’ex-joueur du PSG David Beckham (37 M$). Comme lorsqu’il jouait au basket, Michael Jordan le businessman évolue toujours sur une autre planète
le figaro
Il n’y a pas qu’à baisser les yeux à la sortie de tous les collèges et lycées de France pour mesurer l’ampleur du phénomène. Les Air Jordan sont partout. 30 ans après le lancement de son association avec Nike, Michael Jordan vend ses paires de baskets comme il rentrait les shoots décisifs. A un rythme effréné. La Air Jordan 10 «Powder Blue», son dernier modèle, a rapporté la bagatelle de 35 millions de dollars à Nike le seul jour de sa sortie, samedi dernier aux Etats-Unis. En 2013, la marque Jordan a vendu pour 2,25 milliards de dollars dans les boutiques qui doivent parfois faire appel à un service d’ordre pour éviter les bagarres dans les files d’attent
Selon Forbes, Michael Jordan, qui touche des billets verts sur chaque paire de chaussures et chaque vêtement estampillé du fameux «Jumpman», a encaissé 75 millions de dollars en 2013. Si l’on ajoute l’argent procuré par ses différents contrats de sponsoring (Gatorade, Hanes, 2K Sports…), les revenus du meilleur basketteur de l’histoire atteignent les 90 millions de dollars pour l’année dernière. En comparaison, lors de sa dernière saison aux Chicago Bulls en 1997-98, la plus lucrative de sa carrière de joueur, il ne touchait «que» 80 millions de dollars, salaire (33 M$, un record en NBA) et revenus publicitaires confondus. Bref, Michael Jordan a beau être à la retraite depuis onze ans, il n’a jamais gagné autant d’argent.
Seul Mayweather fait Mieux, en 2013, «His Airness» a engrangé plus que tous les sportifs en activité excepté le boxeur Floyd Mayweather dont le combat gagné contre Saul Alvarez en septembre dernier lui a rapporté plus de 80 millions de dollars. Icône de leur sport comme Michael Jordan, le golfeur Tiger Woods (78,1 M$ en 2012) et le tennisman Roger Federer (71,5 M$) sont derrière le retraité de 51 ans. Et ses héritiers sur les parquets NBA sont très distancés, à l’image de Kobe Bryant (62 M$ en 2012) ou LeBron James (60 M$), considéré aujourd’hui comme le meilleur joueur du monde.
Avec une augmentation de ses ventes de l’ordre de 11% l’an dernier, la marque Jordan est devenue un mastodonte. Grâce à elle, Nike détient désormais 92% du marché des chaussures de basketball pour ne laisser que des miettes à Adidas (5,5%) et Reebok (1,4%) selon SportsOneSource. En février, Michael Jordan a inauguré à New York le premier magasin «Flight 23», dédié uniquement à sa marque. L’établissement se trouve non loin du mythique Madison Square Garden où il a tant brillé. En plus de nombreux joueurs NBA (Carmelo Anthony, Blake Griffin, Chris Paul), Jordan dépasse aujourd’hui le monde de la balle orange. Le joueur de baseball des New York Yankees Derek Jeter ou le wide receiver de l’équipe de NFL de Houston Andre Johnson portent ainsi des Jordan.
Beckham très loin derrière
Propriétaire des Charlotte Bobcats depuis 2010, Michael Jordan a souvent été raillé pour son incapacité à faire briller sa franchise sur les terrains. Mais après plusieurs années à perdre de l’argent, les comptes du club sont passés dans le vert et l’équipe, qu’il avait achetée 175 millions de dollars il y a quatre ans, est aujourd’hui valorisée par Forbes à plus de 400 millions. Avec une fortune estimée à 750 millions de dollars, le jeune papa – ses deux jumelles sont nées le 11 février dernier – rentrera bientôt dans le club des milliardaires. Au classement des sportifs retraités les plus rentables, il devance de très loin l’ancien golfeur Arnold Palmer (40 M$ gagnés en 2013) et l’ex-joueur du PSG David Beckham (37 M$). Comme lorsqu’il jouait au basket, Michael Jordan le businessman évolue toujours sur une autre planète
le figaro