Tweet
Par Maâmar Farah
Hier, en Une du Soir d’Algérie : «Sellal s’en prend à Hamrouche.» On pourrait facilement trouver des dizaines de titres comme ça, les uns plus vrais que les autres :
- Saâdani s’en prend à Toufik
- Benyounès s’en prend à Saâdani
- Saâdani s’en prend à Belayat
- Benflis s’en prend à l’ENTV
- Hicham Aboud s’en prend à Saïd
- Saïd s’en prend à sa sœur
- La maman Bouteflika, qu’elle repose en paix, s’en prend à tout le monde : «Qu’avez-vous fait de mon fils ? J’avais souhaité qu’il ne rempile pas et qu’il parte pour une retraite apaisée…» Mais tout le monde oublie les vœux de la maman qui savait, dans sa grande sagesse, qu’un 4e mandat était dangereux pour sa famille et pour le pays.
J’arrête parce que la liste pourrait être bien longue. Et la conclusion ? La chute du billet, aussi indispensable à cet écrit que le mot «FIN» dans les films d’antan ? Ils peuvent se bagarrer tant qu’ils veulent. Notre satisfaction, la «révolution» tranquille qui coule comme un fleuve imperturbable, c’est la rencontre entre les laïcs et les islamistes modérés, c’est la colère de la jeune Bouraoui, c’est l’espoir des facebookers qui y croient malgré le bloc massif et soudé qui leur fait face et qui est la force de l’argent, c’est cette lucidité, ce courage et ce refus qui l’honore, de Hadja Zhor, la sœur de Bouteflika, qui place l’intérêt de l’Algérie au-dessus des honneurs éphémères du pouvoir. Rejoignez notre camp, Madame, et soyez la bienvenue…
[email protected]
Hier, en Une du Soir d’Algérie : «Sellal s’en prend à Hamrouche.» On pourrait facilement trouver des dizaines de titres comme ça, les uns plus vrais que les autres :
- Saâdani s’en prend à Toufik
- Benyounès s’en prend à Saâdani
- Saâdani s’en prend à Belayat
- Benflis s’en prend à l’ENTV
- Hicham Aboud s’en prend à Saïd
- Saïd s’en prend à sa sœur
- La maman Bouteflika, qu’elle repose en paix, s’en prend à tout le monde : «Qu’avez-vous fait de mon fils ? J’avais souhaité qu’il ne rempile pas et qu’il parte pour une retraite apaisée…» Mais tout le monde oublie les vœux de la maman qui savait, dans sa grande sagesse, qu’un 4e mandat était dangereux pour sa famille et pour le pays.
J’arrête parce que la liste pourrait être bien longue. Et la conclusion ? La chute du billet, aussi indispensable à cet écrit que le mot «FIN» dans les films d’antan ? Ils peuvent se bagarrer tant qu’ils veulent. Notre satisfaction, la «révolution» tranquille qui coule comme un fleuve imperturbable, c’est la rencontre entre les laïcs et les islamistes modérés, c’est la colère de la jeune Bouraoui, c’est l’espoir des facebookers qui y croient malgré le bloc massif et soudé qui leur fait face et qui est la force de l’argent, c’est cette lucidité, ce courage et ce refus qui l’honore, de Hadja Zhor, la sœur de Bouteflika, qui place l’intérêt de l’Algérie au-dessus des honneurs éphémères du pouvoir. Rejoignez notre camp, Madame, et soyez la bienvenue…
[email protected]