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Le quatrième clou dans le cercueil de la culture algérienne

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  • Le quatrième clou dans le cercueil de la culture algérienne

    Eclipsée par l’annonce officielle de la candidature de Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, la Journée nationale de La Casbah d’Alger est passée inaperçue le 23 février dernier. Abandonnée, agressée, clochardisée, le cœur d’El Djazaïr, comme aimait à l’appeler l’urbaniste et architecte Jean-Jacques Deluz, est aujourd’hui à l’image de la culture algérienne tout entière.

    Jamais, depuis la colonisation, notre culture n’a subi pareilles dégradations que depuis le premier mandat de l’actuel Président.


    Sous la houlette du ministère de la Culture, organe responsable de l’état dans lequel se trouvent nos arts et notre culture, une stratégie de folklorisation des cultures locales et d’étranglement des actions culturelle indépendantes a été mise en place dès 2002.


    Le but était tracé : étouffer toute expression artistique libre pour offrir une vitrine culturelle sur-mesure à un régime en manque de légitimité, à travers notamment des événements pharaoniques et budgétivores, sans impacts sociaux ni impacts économiques.

    Le résultat est aujourd’hui perceptible pour tout le monde : une culture officielle «sous le haut patronage» destinée à une nomenklatura de type rural, des structures culturelles que le public a désertées depuis longtemps et une absence culturelle quasi totale au niveau régional et international. Sur ce dernier point, il m’est souvent arrivé, lors de mes voyages à l’étranger, d’expliquer à un Chinois, un Chilien ou mêmes un Béninois que l’Algérie se trouve bel et bien en Afrique du Nord, entre deux pays dont ils connaissent la position géographique, la Tunisie et le Maroc.

    Bref. Depuis l’année dernière, nous constations une certaine fébrilité dans la stratégie du ministère de la Culture, dont le baromètre est le nombre des textes législatifs et réglementaires publiés et sur lesquels s’appuie le ministère pour contrôler d’une main de fer le secteur culturel.

    De 76 textes en 2012, à peine 10 textes ont été publiés en 2013. Le troisième mandat arrivant à son terme, nous pensions que le rouleau compresseur s’était grippé et qu’on assistait là au début de la fin d’un cauchemar qui n’a que trop duré. Même si ce n’était pas une surprise, car il faut s’attendre à tout avec le régime en place, l’annonce de la candidature de Bouteflika pour briguer un quatrième mandat a quand même jeté l’émoi parmi les acteurs culturels les plus honnêtes. Un quatrième mandat risque en effet de relancer une machine qui n’a pas de limites.

    Si les trois mandats successifs (1999-2014) ont fait beaucoup de mal à notre culture, un quatrième mandat sera le quatrième clou dans le cercueil de la culture algérienne qui risque de subir davantage de séquelles qui retarderont sa convalescence.

    Dr Ammar Kessab. Expert en politiques culturelles- El watan

  • #2
    Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dit cet expert.

    C'est vrai que l'Etat a une part importante de responsabilité dans la léthargie relative qui caractérise la production culturelle nationale. la part la plus importante mais il faut avouer aussi que nos hommes producteurs culturels ont acquis une mentalité dangereuse : celle d'attendre en assistés tout de l'Etat qui s'il vient vers eux c'est sans conteste pour asservir leur talent à des fins précises ideologiques et politiques) .

    quand on veut produire en matiére d'art ben on le fait contre vents et marées même si l'aide ne vient pas d'autant que l'art reclame l'autonomie personnelle et ma foi du sacrifice aussi.
    Il faut se defaire de cette mentalité d'assistés perpetuels.

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    • #3
      Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dit cet expert.
      Quand el watan fait un de ces articles consternant de bêtises, il fait toujours appel à un "expert".

      Et cela est encore plus pompeux quand on ajoute Docteur par dessus le marché.

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      • #4
        Tu as raison... j'en étais conscient déjà à la vue de la photographie..oeilfermé.
        A peine 25-28 ans tout au plus et c'est l'expertise.oeilfermé c'est peut être Jésus qui parlait au berceau oeilfermé

        je mle mefie aussi des articles d'info qui commenecent comme suit:

        " selon des chercheurs américains.....

        sans citer leurs noms ni l'institution d'appartenance...
        c'est juste pour donner, avec la référence aux américains , une vrédibiloité à une info qui n'est qu'intox ou attrape nigauds.
        moi je dis à ces article..."chante chante rosignol de toute les façons je connais la chanson".

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