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Il aurait même invité ses compagnons et amis, prêts à se lancer dans la campagne, à cesser la récolte des signatures.
Yasmina Khadra, candidat potentiel à la présidentielle du 17 avril, se retirerait de la course électorale. C'est du moins ce que nous apprenons de son entourage immédiat qui explique que «le retrait de Moulessehoul Mohamed sera annoncé officiellement dans moins des 48 heures qui viennent». «Un communiqué officiel, annonçant son retrait sera rendu public et diffusé dans les deux prochaines journées», a-t-on encore appris.
L'information, difficile à vérifier, a telle une traînée de poudre, fait le tour de la ville d'Oran dès hier matin. Son retrait serait motivé parce par le fait que le concerné, Moulessehoul, aurait qualifié le «climat politique pollué». Il aurait même invité ses compagnons et amis, prêts à se lancer dans la campagne, à cesser la récolte des signatures. Or, ses camarades ne veulent pas lâcher du lest en tentant, plusieurs fois, de persuader Yasmina Khadra à revenir sur sa décision. «Rien n'a été fait», ajoute la même source. Jusqu'à hier, apprend-on toujours de son entourage, quelque 52.000 émargements ont été récoltés.
Selon le peu de bribes recueillies, les 52.000 signatures n'auraient pas été récoltées dans les 25 wilayas, tel que stipulé par la réglementation. L'écrivain algérien Yasmina Khadra a été parmi les premiers postulants à avoir annoncé leurs candidatures, le 2 novembre de l'année dernière.
Cette annonce a été faite lors du forum du quotidien Liberté. A cette date, il a affirmé en déclarant: «C'est officiel, je suis candidat à la présidentielle de 2014.»
Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Il est lauréat de plusieurs prix internationaux pour ses nombreux romans et dirige actuellement le Centre culturel algérien (CCA) à Paris. Son programme électoral repose sur ce que Moulessehoul qualifie «on ne peut aller contre la volonté d'un peuple». M. Khadra a, dès le départ, exclu tout éventuel parrainage d'un parti politique tout en affirmant qu'il «allait récolter des signatures».
La loi électorale exige, en effet, des candidats indépendants de récolter au moins 60.000 signatures d'électeurs. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas et 1 500 signatures sont exigées, au minimum, dans chacune des wilayas. «Je sais que je mets les pieds dans le plat», a affirmé Moulessehoul lors d'une autre déclaration: «Avancer et se préparer.»
L'écrivain de 58 ans a, dans un autre voeu fait à un journal français, estimé avoir peu de chance de l'emporter mais se sent investi d'une mission. «Mon but est simple, explique-t-il. Faire changer les choses en Algérie. J'ai 99% de chance de ne pas être élu, mais je veux jouer cet espoir.» Yasmina Khadra est conscient que sa vision de l'Algérie séduira un pan particulier de la population. «Je sais que j'ai la jeunesse et les femmes avec moi.»
L'expression
Yasmina Khadra, candidat potentiel à la présidentielle du 17 avril, se retirerait de la course électorale. C'est du moins ce que nous apprenons de son entourage immédiat qui explique que «le retrait de Moulessehoul Mohamed sera annoncé officiellement dans moins des 48 heures qui viennent». «Un communiqué officiel, annonçant son retrait sera rendu public et diffusé dans les deux prochaines journées», a-t-on encore appris.
L'information, difficile à vérifier, a telle une traînée de poudre, fait le tour de la ville d'Oran dès hier matin. Son retrait serait motivé parce par le fait que le concerné, Moulessehoul, aurait qualifié le «climat politique pollué». Il aurait même invité ses compagnons et amis, prêts à se lancer dans la campagne, à cesser la récolte des signatures. Or, ses camarades ne veulent pas lâcher du lest en tentant, plusieurs fois, de persuader Yasmina Khadra à revenir sur sa décision. «Rien n'a été fait», ajoute la même source. Jusqu'à hier, apprend-on toujours de son entourage, quelque 52.000 émargements ont été récoltés.
Selon le peu de bribes recueillies, les 52.000 signatures n'auraient pas été récoltées dans les 25 wilayas, tel que stipulé par la réglementation. L'écrivain algérien Yasmina Khadra a été parmi les premiers postulants à avoir annoncé leurs candidatures, le 2 novembre de l'année dernière.
Cette annonce a été faite lors du forum du quotidien Liberté. A cette date, il a affirmé en déclarant: «C'est officiel, je suis candidat à la présidentielle de 2014.»
Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, est né en 1955 dans le Sahara algérien. Il est lauréat de plusieurs prix internationaux pour ses nombreux romans et dirige actuellement le Centre culturel algérien (CCA) à Paris. Son programme électoral repose sur ce que Moulessehoul qualifie «on ne peut aller contre la volonté d'un peuple». M. Khadra a, dès le départ, exclu tout éventuel parrainage d'un parti politique tout en affirmant qu'il «allait récolter des signatures».
La loi électorale exige, en effet, des candidats indépendants de récolter au moins 60.000 signatures d'électeurs. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas et 1 500 signatures sont exigées, au minimum, dans chacune des wilayas. «Je sais que je mets les pieds dans le plat», a affirmé Moulessehoul lors d'une autre déclaration: «Avancer et se préparer.»
L'écrivain de 58 ans a, dans un autre voeu fait à un journal français, estimé avoir peu de chance de l'emporter mais se sent investi d'une mission. «Mon but est simple, explique-t-il. Faire changer les choses en Algérie. J'ai 99% de chance de ne pas être élu, mais je veux jouer cet espoir.» Yasmina Khadra est conscient que sa vision de l'Algérie séduira un pan particulier de la population. «Je sais que j'ai la jeunesse et les femmes avec moi.»
L'expression