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histoire du cheval

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  • histoire du cheval

    Histoire du cheval
    Introduction
    cheval, animal domestique, représentant générique de la famille des équidés qui comprend également trois groupes de mammifères sauvages. L'un des groupes comprend les zèbres, originaires d'Afrique, et l'autre comprend les ânes, avec le kiang, l'onagre d'Asie et l'âne sauvage d'Afrique. Le troisième groupe est celui du cheval de Prjevalski, le seul vrai cheval sauvage ; il peut être croisé avec les chevaux domestiques et donne une progéniture fertile. Les autres chevaux dits sauvages de diverses régions du monde sont les descendants de chevaux domestiques retournés à l'état sauvage.
    Chevaux préhistoriques

    L'évolution du cheval commence par Hyracotherium, un petit mammifère brouteur de feuilles de l'Éocène. Hyracotherium, qui avait à peu près la taille d'un renard, possédait quatre ongles aux pattes antérieures et trois aux pattes postérieures. Plusieurs espèces et des genres associés apparurent en Amérique du Nord et en Eurasie à l'Éocène. Il semble que l'espèce eurasienne ait disparu mais que l'espèce américaine donna naissance, à l'Oligocène, au genre Mesohippus.
    Au Miocène, Mesohippus fut remplacé par Hypohippus et Anchitherium, dont on pense qu'ils ont tous les deux colonisé l'Eurasie à partir de l'Amérique du Nord. Parmi les autres descendants de Mesohippus, on trouve Miohippus et Merychippus ; ce dernier genre développa des dents aux couronnes hautes lui permettant de brouter l'herbe plutôt que les feuilles. Parmi les descendants de Merychippus au Pliocène, on trouve Hipparion, qui semble s'être répandu en Eurasie à partir de l'Amérique du Nord, et Pliohippus, qui serait l'ancêtre du genre moderne Equus.
    Au Pléistocène, il semble que le genre Equus s'étendait de l'Amérique du Nord à l'Eurasie, à l'Afrique et à l'Amérique du Sud. Par la suite, les chevaux indigènes d'Amérique s'éteignirent, probablement du fait de maladies. Les cavernes d'Europe indiquent que les chevaux étaient abondants sur ce continent au début de l'âge de pierre. On a trouvé des squelettes démembrés de chevaux, dans ces cavernes et aux alentours, en nombre suffisant pour conclure qu'ils étaient fréquemment tués et mangés. Au Néolithique, alors que l'Europe était largement boisée, le nombre de chevaux déclina de manière importante. Des restes de l'âge de bronze, comprenant des mors et d'autres pièces de harnais, démontrent clairement que les chevaux étaient déjà domestiqués à cette époque. Chevaux modernes

    La caractéristique anatomique la plus marquée du cheval moderne est qu'il ne possède qu'un doigt à chacun de ses quatre pieds, ce qui en fait un ongulé, périssodactyle, à nombre impair de doigts, comme le rhinocéros et le tapir. Le doigt du cheval, qui correspond au médius de la main humaine, est très élargi et protégé par un sabot corné. Des éperons vestigiaux correspondant aux deuxième et quatrième doigts sont situés de chaque côté du pied au-dessus du sabot.

    Le crâne du cheval est allongé et la mandibule, ou mâchoire inférieure, est très longue. La colonne vertébrale se compose de sept vertèbres cervicales, dix-huit vertèbres dorsales, six vertèbres lombaires, cinq vertèbres sacrées et quinze vertèbres caudales. Les chevaux ont quarante-quatre dents : trois incisives, une canine, quatre prémolaires et trois molaires de chaque côté des mâchoires. Les incisives, qui servent à brouter l'herbe, poussent en demi-cercle. Il existe un intervalle prononcé entre les canines et les prémolaires ; le mors servant à contrôler le cheval est placé dans cet intervalle quand l'animal est monté ou dirigé. Toutes les dents ont de longues couronnes et des racines assez courtes. Le cheval a un estomac simple et la fermentation des aliments fibreux a lieu dans une poche aveugle, le cæcum, analogue à l'appendice des humains. Il se trouve à la jonction du gros intestin et de l'intestin grêle. Chez un grand cheval, le cæcum peut avoir une capacité d'environ 38 litres.

    L'étalon et la jument atteignent leur maturité sexuelle dès l'âge de deux ans. Cependant, ils sont rarement utilisés pour la reproduction avant leur troisième année. La gestation dure environ onze mois et il n'y a qu'un petit. Les jumeaux sont rares et seules quelques naissances de trois poulains ou plus ont été enregistrées.


    Allures
    Les chevaux sont capables d'adopter un grand nombre d'allures et quelques-unes ont été développées artificiellement par des entraîneurs. Par commodité, on peut les diviser en allures symétriques, pour lesquelles des intervalles de temps égaux séparent le toucher du sol par les membres antérieurs gauche et droit (ainsi que par les membres postérieurs gauche et droit) et les allures asymétriques, pour lesquelles les intervalles sont inégaux. Les allures symétriques familières, par ordre de vitesse croissante, comprennent la marche, le pas et le trot. Le cheval marche en avançant ses jambes dans l'ordre suivant : avant gauche, arrière droite, avant droite et arrière gauche. Il va au pas en balançant les jambes gauches puis droites pratiquement à l'unisson et trotte en balançant les jambes opposées en diagonale pratiquement à l'unisson. Les allures symétriques artificielles comprennent le piaffé (sur place) et le passage (en avançant). Elles sont réalisées avec les membres levés haut, pas plus de deux membres touchant terre au même moment. Les allures asymétriques comprennent le petit galop et le grand galop, pour lesquels les membres arrière gauche puis droit touchent le sol, suivis par les membres avant gauche puis droit ; la séquence peut être inversée dans l'ordre droite-gauche.


    Types et races
    Les chevaux domestiques furent introduits à Babylone vers l'an 2000 av. J.-C. et en Égypte à peu près trois cents ans plus tard. Ces animaux ont été amenés en Égypte par les Hyksos en provenance du nord-est de la Syrie. Ces chevaux égyptiens et babyloniens étaient les précurseurs des races rapides de chevaux arabes du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Il semble qu'une autre race de chevaux ait été domestiquée en Europe. Massifs et plus lents, mais plus puissants que les chevaux arabes, ils sont considérés comme les lointains ancêtres des chevaux de trait modernes utilisés pour les labours et autres travaux de force. Certains spécialistes pensent également qu'une troisième lignée découverte dans les îles Britanniques est l'ancêtre des différentes races de poneys modernes.

    Dans la plus grande partie de l'Europe, des premiers siècles apr. J.-C. aux environs du XVIIe siècle, les chevaux indigènes puissants servaient aux opérations militaires, au remorquage de lourdes charges et comme animaux de bât. Pendant cette même période, le monde arabe avait développé des races plus petites, au galop rapide, qui furent introduites en Espagne après la conquête musulmane du VIIIe siècle. Ces chevaux devinrent célèbres pour leur rapidité et leur endurance, et beaucoup furent importés en Angleterre ou en Europe continentale dès le XIIe siècle. Toutefois, les essais systématiques visant à améliorer les races n'apparurent qu'à la fin du XVIIe siècle, où des étalons arabes furent importés en Angleterre et en France et croisés avec des juments indigènes.

    Les premiers chevaux domestiques d'Amérique de type arabe, furent introduits par les conquistadores espagnols au XVIe siècle. On pense que Hernán Cortés, le conquérant du Mexique, et Hernando de Soto, le découvreur du Mississippi, perdirent ou abandonnèrent certains de leurs chevaux, probablement à l'origine des troupeaux sauvages que l'on trouve dans diverses régions de l'ouest de l'Amérique du Nord. Des chevaux laissés par les Espagnols retournèrent également à l'état sauvage dans les pampas d'Amérique du Sud, autour du río de La Plata. Les colons anglais, en particulier les premiers qui s'établirent en Virginie, importèrent eux aussi des chevaux.

    Les premiers chevaux domestiques d'Amérique de type arabe, furent introduits par les conquistadores espagnols au XVIe siècle. On pense que Hernán Cortés, le conquérant du Mexique, et Hernando de Soto, le découvreur du Mississippi, perdirent ou abandonnèrent certains de leurs chevaux, probablement à l'origine des troupeaux sauvages que l'on trouve dans diverses régions de l'ouest de l'Amérique du Nord. Des chevaux laissés par les Espagnols retournèrent également à l'état sauvage dans les pampas d'Amérique du Sud, autour du río de La Plata. Les colons anglais, en particulier les premiers qui s'établirent en Virginie, importèrent eux aussi des chevaux.
    Au cours des trois cents dernières années, les éleveurs de chevaux se sont efforcés d'améliorer les diverses races et de développer des lignées adaptées à des tâches spécialisées. Parmi les nouvelles races qui en ont résulté, on trouve des chevaux de selle et des chevaux de harnais spécialement adaptés aux allures des courses, des chevaux de chasse adaptés à l'endurance, des chevaux d'équipage, des chevaux de trait, des poneys à vaches et des poneys à polo.
    La race arabe est souvent divisée en trois sous-races : les chevaux turcs de Turquie d'Europe et d'Asie Mineure, les chevaux arabes en provenance des régions situées entre Damas et l'Euphrate et les chevaux barbes des régions berbères, en Afrique du Nord. Les chevaux arabes au sens large sont des chevaux assez petits, qui mesurent entre 147 et 152 cm de hauteur au garrot. Remarquablement endurants, ce sont aussi de rapides galopeurs. Toutes les races de chevaux de selle sont issues, dans une large mesure, de chevaux arabes.
    Le pur-sang anglais a été développé au début du XVIIIe siècle à partir des rejetons de trois ancêtres reproducteurs (le turc Byerly, l'arabe Darley et le barbe Godolphin) et de juments anglaises indigènes. Il est essentiellement utilisé pour les courses de plat, la chasse et le saut d'obstacles. L'étalon américain, développé à l'époque coloniale au nord-est des États-Unis, est un cheval de harnais léger qui sert le plus souvent pour des courses de trot. Sur le plan biologique, les chevaux de selle sont plus des types que des races. À cause de la popularité des divers sports ou activités équestres, des associations d'enregistrement et d'élevage ont été mises en place. Les chevaux de selle sont beaucoup plus légers que les chevaux de trait.
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  • #2
    mustang

    Les races de chevaux de trait sont plus distinctes que celles des chevaux de selle. Elles comprennent, par exemple, le cheval belge, le shire, le clydesdale et le percheron. Le cheval belge est l'un des plus grands chevaux. Il atteint une hauteur à l'épaule de 173 cm ou plus, et pèse jusqu'à 1 125 kg. Le shire d'Angleterre fait à peu près la même taille, mais possède de longs poils sur les pieds jusqu'au boulet et au dos des membres postérieurs jusqu'au jarret. Le clydesdale, plus petit, a été créé en Écosse en croisant des chevaux indigènes avec des chevaux belges et shire. Le percheron, qui mesure dans les 168 cm de hauteur au garrot, est originaire de l'ancienne région du Perche. Il résulte du croisement de chevaux arabes avec la vieille race flamande dont le cheval belge est le représentant moderne.
    Plusieurs races de petits chevaux, communément appelés poneys, sont originaires de Grande-Bretagne. Parmi eux, on trouve le shetland, le dales, le welsh, le dartmoor et le new forest. Le plus petit des poneys est le shetland, qui ne mesure que 106 cm de hauteur au garrot.
    Classification : les chevaux appartiennent à la famille des Équidés de l'ordre des Périssodactyles. Le cheval domestique est classé sous le nom d'Equus caballus, le cheval de Prjevalski sous celui d'E. przewalskii przewalskii

    Le mustang a une origine européenne: il est en effet le descendant des chevaux espagnols emmenés en Amérique il y a quatre siècles par les conquistadores. Dernier cheval sauvage du continent américain, il a donné un peu de son sang à de nombreuses races.

    L'histoire du mustang
    Le mustang descend directement des chevaux espagnols (barbes et andalous) des conquistadores. Ces mercenaires débarquèrent au Mexique au XVIe siècle avec leurs montures, puis s'installèrent dans l'Ouest des États-Unis, où ils implantèrent des élevages.

    Retour à la nature
    Les Indiens, qui vivaient sur le continent américain bien avant les Européens, ne connaissaient pas le cheval et en eurent d'abord très peur. Mais ils comprirent assez rapidement qu'il pouvait être un atout décisif, que ce soit pour la chasse ou la guerre. Les guerriers possédaient plusieurs chevaux, certains chefs plusieurs dizaines. Ils se procuraient facilement de nouvelles montures par le troc et le vol, et relâchaient les sujets qui les intéressaient moins. C'est ainsi que de nombreux chevaux retournèrent à la liberté, constituant des troupeaux dont le territoire s'étendit progressivement jusqu'aux frontières du Canada.


    Une destruction massive
    Au XIXe siècle, les Américains entreprirent de conquérir l'Ouest en chassant les Indiens de leur territoire. Les hommes du gouvernement comprirent que l'un des meilleurs moyens de briser la résistance des Indiens consistait à les priver de leurs montures. Les chevaux des tribus furent confisqués et les troupeaux sauvages massacrés.

    La vie du troupeau
    Les mustangs vivent en groupes d'une quinzaine d'individus, parfois plus. Chaque troupeau comporte des juments et des poulains, ainsi que de jeunes mâles de moins de deux ans. Un seul étalon dirige le groupe. Les jeunes mâles chassés du troupeau forment de petits groupes, mais à partir de trois ans ils vivent en solitaires et provoquent les étalons en combat pour leur prendre leur troupeau. L'étalon est toujours sur le qui-vive. Il guette à la fois les autres mâles et les prédateurs qui menacent les poulains - coyote, cougar, ours... Il harcèle sans cesse son troupeau, rassemblant les juments à coups de dents. Il assure ainsi la sécurité du groupe tout en maintenant sa domination. Il arrive qu'une jument lui déplaise. Elle se fait alors chasser et doit chercher à s'intégrer dans un autre troupeau. Les jeunes mâles constituent parfois leur premier troupeau avec les «rebuts» des autres étalons.

    Le mustang aujourd'hui
    Dans les années 1960, une journaliste américaine passionnée de chevaux s'intéressa de près aux mustangs. Elle découvrit le massacre systématique de cette espèce et alerta l'opinion.

    La capture n'est pas une protection
    Le gouvernement américain entreprit alors de lancer un programme de protection sur le thème «adoptez un mustang». Hélas, cela eut pour résultat principal de légaliser la capture des chevaux sauvages et de réduire encore les troupeaux. La vraie protection: la liberté De nombreuses associations se sont depuis constituées pour étudier et protéger les mustangs. Un standard de la race a été établi et le mustang est désormais protégé. Des protecteurs se battent pour obtenir l'installation des quelque 40 000 mustangs sauvages qui vivent encore librement dans des réserves naturelles de l'Ouest américain, entre l'Idaho et la Californie.

    Type et tempérament

    Retourné à l'état sauvage, le mustang s'éparpilla dans tout l'Ouest américain, remontant vers le nord jusqu'au Montana. Au cours de ces longs déplacements, il se croisa avec diverses races si bien qu'il n'existe pas de profil ou de couleur types du mustang. Toutefois, vu ses conditions de vie difficiles, c'est un cheval petit, au corps trapu et nerveux. Il est enregistré dans les livres généalogiques de certains élevages.

    Extérieur
    Le mustang est petit et vigoureux. L'avant-main n'est ni très importante ni très éclatée. L'encolure est courte et souvent un peu creuse, le garrot effacé, le dos assez bref et la croupe basse et inclinée. Les membres sont secs et durs, les sabots solides avec une corne noire. Le mustang a une tête plutôt petite et bien faite, avec des yeux expressifs, des naseaux ouverts et un chanfrein rectiligne.

    Taille
    de 1,35 à 1,55 m

    Robe
    Les robes varient d'une région d'origine à l'autre, mais le type principal comporte beaucoup de louvet, de rouan, de gris souris et d'isabelle. La queue, les crins et les extrémités sont noirs.

    Caractère
    Rapide, fort, très adaptable, le mustang est parvenu à survivre dans des régions arides et montagneuses, où il se contente parfois de plantes ligneuses et de buissons épineux. Il boit peu et résiste aussi bien aux chaleurs sèches qu'aux grands froids. Sa résistance et son pied sûr en font un cheval adapté à l'extérieur et au travail de gardiennage du bétail. Un «vagabond» Le nom de «mustang» vient d'un ancien mot espagnol signifiant «sans maître» ou «vagabond».

    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      L'arabe shagya et l'arabe gidran

      L'arabe shagya et l'arabe gidran (ou anglo-arabe hongrois) sont deux races distinctes issues du sang arabe et créées par les grands haras hongrois au XIXe siècle pour fournir des montures polyvalentes aux célèbres hussards de leur cavalerie légère.
      Le gidran ou anglo-arabe hongrois
      Le croisement qui donna naissance au gidran avait pour but d'associer la vigueur et la solidité de l'arabe à la vitesse et aux aptitudes du pur-sang.
      Polyvalent
      Le gidran, ou anglo-arabe hongrois, a hérité de l'arabe l'endurance, l'équilibre et l'adaptation au terrain varié; du pur-sang, il a l'influx nerveux et la vitesse. Ces caractéristiques font de lui un cheval pluridisciplinaire, adapté au sport et à l'équitation de loisir, mais également aux courses dans les hippodromes.

      Gidran, père de la race
      La race fut développée au XIXe siècle à partir de l'étalon arabe Gidran. Importé en Hongrie en 1816 et inscrit également au stud-book de Babolna, il saillit de nombreuses juments hongroises. La nouvelle race se répandit en suite en Bulgarie et en Pologne; dans ce dernier pays, elle contribua à l'élaboration de l'anglo-arabe polonais, connu aussi sous le nom de malapolski. Depuis 1960, la race a reçu l'apport du shagya arabe, du pur-sang anglais et du demi-sang kisber (hongrois). A l'heure actuelle, la race shagya ne compte pas plus d'un millier de reproducteurs dans le monde, dont une trentaine en France. Le shagya est toujours utilisé comme améliorateur des races. En ce qui concerne le gidran, le faible nombre de reproducteurs encore en service fait que, malheureusement, la race est en danger.
      Le fleuron de l'élevage hongrois
      Bien qu'issu d'un croisement, le shagya conserve les caractéristiques propres au pur-sang.
      Un haras prestigieux
      Le shagya est sans doute le cheval le plus prestigieux issu du haras militaire austrohongrois de Babolna, dont la création remonte à 1789. L'objectif de ce haras était d'élever un cheval arabe de cavalerie et d'attelage capable de produire des étalons améliorateurs pour toutes les races utilisées en Autriche-Hongrie. A partir de 1816, l'élevage se focalisa sur les purs arabes du «désert», les croisements se firent avec des étalons arabes et des poulinières à prédominance arabe, mais dont certaines avaient du sang d'andalou, de hongrois ou de pur-sang.
      Shagya, chef de lignée
      Né en 1810 dans la tribu bédouine syrienne des Bani-Saher et acheté en 1836 par le haras, Shagya est l'étalon arabe fondateur qui a donné son nom à la lignée. Plutôt grand (il aurait mesuré 160 cm), sa robe était grise de type koheil-siglavy. L'histoire de la lignée shagya, depuis sa création, se lit comme un roman: il n'est pas rare de trouver au stud-book des pedigrees comptant jusqu'à vingt générations; toutes les saillies y ont été scrupuleusement notées, malgré les guerres, les dévastations et les épidémies subies par le pays au XXe siècle, lesquelles ont décimé dangereusement les effectifs de la race. Parfois, mais très rarement, on note la présence de pur-sang anglais et de lipizzans, qui ont été utilisés afin d'obtenir plus d'étoffe et d'amplitude. Actuellement, l'apport de sang neuf se fait uniquement grâce à des pur-sang arabes.
      Type et tempérament Modèle
      Le shagya a toutes les caractéristiques de l'arabe, mais est plus grand et plus solide; la tête est très typée, le front large et légèrement bombé; encolure et ligne supérieure sont bien dessinées, le garrot est plus accentué et les épaules plus obliques; les postérieurs sont plus forts, la croupe est longue, la queue bien portée.
      Taille
      1,50 m à 1,60 m.
      Robe
      Toutes les robes simples se rencontrent chez le shagya, mais le gris est la couleur la plus répandue. Tempérament Le shagya a tous les avantages du pur-sang arabe - noblesse, résistance, endurance, feu et générosité - alliés à une grande intelligence. Ses mouvements sont amples et élastiques. C'est un excellent cheval de loisir; remarquable en en- , durance, il montre des aptitudes satisfaisantes en dressage et à l'obstacle et fait un bon cheval d'attelage léger.
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Le pur-sang arabe

        Rapide, maniable, courageux et résistant, le pur-sang arabe séduit avant tout par sa grâce et la noblesse de son maintien. Son énergie parfois fougueuse s'accompagne d'une grande docilité - mais il faut savoir le manier avec doigté.
        Le compagnon des nomades
        Avec son encolure haute, incurvée et sa tête particulièrement expressive, le pur-sang arabe est très séduisant. Mais, malgré ses nombreuses qualités, il n'est pas adapté à toutes les disciplines.
        Des origines guerrières
        La race du pur-sang arabe a été développée par les peuples du Moyen-Orient à partir de diverses souches. Parcourant sans cesse les contrées désertiques, partageant à l'occasion le fourrage indigeste, pour lui, des chameaux, ce cheval a acquis une énergie et une résistance particulières. Nomades et guerriers ont sélectionné un cheval au pied sûr, rapide, endurant, capable de supporter sa charge longtemps à vive allure, et n'ayant que de maigres exigences.
        Depuis la nuit des temps

        La présence du cheval arabe dans les contrées du Moyen-Orient semble remonter à la nuit des temps. De ces régions, il se répandit dans les pays du Maghreb, puis en Espagne et en France lors des invasions arabes. Au moment des croisades, de nombreux sujets furent ramenés en Europe. Dès lors, des chevaux arabes furent introduits dans les différents pays d'Europe tout au long des siècles. Les différents croisements donnèrent naissance au pur-sang arabe moderne.
        Père de toutes les races?
        Le sang vif de ces glorieux ancêtres coule dans les veines de presque toutes les races de chevaux légers. La pureté génétique dé la race est elle que le pur-sang arabe est remarquablement dominant. II a été utilisé à travers les âges pour affiner et améliorer de nombreuses races.Trois grands étalons arabes furent importés en France et en Angleterre aux XVlle et XVllle siècles: Byerley Turk, venu de Turquie, Godolphin Arabian, en réalité un barbe-arabe, et le fameux DarleyArabian. Ils furent croisés avec des centaines de juments. Certains de leurs poulains devinrent eux-mêmes des étalons très célèbres. On peut dire que ces trois étalons sont les ancêtres de tous les pursang. Avec le développement du pur-sang anglais, l'élevage de la race se mit à stagner en Europe. Heureusement, des éleveurs passionnés importèrent de nouvelles lignées et relancèrent son élevage Ce cheval a aujourd'hui bea coup d'adeptes. Le pur-sang arabe a une peau très fine et se montre à l'occasion un peu chatouilleux. pour le pansage, choisissez une étrille en caoutchouc plutôt qu'en métal, et passez le bouchon en douceur sur les points sensibles - hanches, ventre, face interne des cuisses, tête.
        Type et tempérament
        On situe l'origine du pur-sang arabe au Turkestan. On retrouve ensuite la race en Afrique du Nord et en Égypte. C'est vers 150 après J.-C. que les Bédouins commencèrent son élevage dans la péninsule Arabique.
        Extérieur
        II se distingue par son poil soyeux et la finesse de ses attaches, son encolure arquée, une tête particulièrement expressive et un port de queue élégant. II a une poitrine profonde et ouverte, un dos plutôt court et large, une croupe haute et généralement horizontale. L'attache de la queue, haute, et le port de queue relevé sont caractéristiques de la race. Ses membres sont fins et solides, avec des jarrets longs et droits. La tête du pur-sang arabe est sèche: l'ossature est nettement marquée, les veines se devinent sous la peau. Le front large est surmonté de deux oreilles bien écartées et joliment dessinées. Les yeux ronds et gros, brillants, sont toujours en mouvement. Le chanfrein court, souvent concave, s'achève par un nez fin aux naseaux très ouverts.
        Taille
        1,42 à 1,50 m en moyenne
        Robe
        Toutes les robes sont admises.
        Caractère
        Malgré son tempérament plutôt vif, il est assez docile et facile à dresser, mais il demande une main subtile. II ne faut pas employer avec lui d'embouchures lourdes ou sévères. Le pur-sang arabe est un cheval résistant et très maniable, remarquable par son énergie et la promptitude de ses réactions. Ses allures souvent rasantes ne le destinent guère au dressage. Très rapide - il est employé pour les courses au Moyen-Orient, en Russie et, désormais, aux États-Unis - il n'est pas toujours bon sauteur, car il manque de puissance. En revanche, il s'en sort merveilleusement bien dans toutes les disciplines d'extérieur.
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Le camarguais

          Le camarguais, c'est Crin-Blanc, ce fier petit cheval blanc qui vit libre et sauvage dans le delta du Rhône, au bord de la Méditerranée. Il n'est plus tout à fait sauvage ni tout à fait libre, mais il mène encore une existence assez naturelle dans sa Camargue d'origine.
          L'histoire du camarguais
          Le camarguais est un cheval résistant et habile qui s'est adapté depuis des milliers d'années au climat difficile et à la nourriture pauvre du delta du Rhône, où un vent violent chargé de sel fouette à longueur d'année l'herbe dure, les roseaux et la salicorne.
          Une origine lointaine
          L'origine du camarguais est difficile à définir, mais il vivait sans doute dans la région il y a plusieurs milliers d'années. Les peintures rupestres des grottes de Lascaux et de Niaux (I 5 000 ans avant notre ère) nous montrent des silhouettes très semblables à la sienne. Le camarguais porte sans doute le sang des montures asiatiques et mongoles des Ostrogoths qui écumèrent le sud de la France il y a plus de 2000 ans. Aux Vlle et Vllle siècles, les vigoureux barbes des Sarrasins vinrent se croiser avec les petits chevaux locaux.
          Une race préservée
          Depuis, les troupeaux de camarguais, appelés manades, n'ont plus subi d'influences extérieures. Le camarguais est ainsi l'une des rares races européennes qui n'a pratiquement pas été modifiée depuis plus de 1000 ans. Il n 'y a plus vraiment de troupeaux sauvages en Camargue. Mais les chevaux sont encore élevés en semi-liberté et broutent en manades dans les marais. Ils sont rassemblés et contrôlés régulièrement.
          Type et tempérament
          La Camargue est une vaste zone plate et marécageuse située dans le delta du Rhône - là où le fleuve se jette dans la Méditerranée. On a beaucoup asséché et drainé cette région pour y cultiver le riz ou la vigne. Elle est aujourd'hui en partie protégée et les chevaux continuent d'y vivre.
          Extérieur
          Sa tête est lourde, son encolure courte est plantée sur une épaule verticale. Son dos relativement bref s'achève par une croupe inclinée, parfois en pupitre. Cependant, sa poitrine est profonde, ses membres sont bien formés avec des articulations solides et ses sabots sont si durs qu'on ne les ferre pratiquement jamais. Son pas relevé et très vif est assez ample, mais on ne pratique guère son trot court et sautillant, car il est aussi inconfortable qu'il est laid. En revanche, le camarguais tient très longtemps un conter (petit galop) régulier et souple.
          Taille
          Le camarguais est petit: 1,40 m en moyenne et parfois moins (on parle alors de poney de Camargue).
          Robe
          Gris-blanc à l'âge adulte. Les poulains naissent avec une robe noire, brune ou gris foncé. Caractère Le camarguais est avant tout un cheval extraordinairement résistant, adapté à la vie des régions marécageuses et salines. Il se contente de peu et convient bien comme cheval d'extérieur car il est très agile et a un pied remarquablement sûr. Son caractère facile et son courage en font un compagnon agréable. Cependant, la race doit avant tout rester attachée à sa région d'origine, car c'est là que ce petit cheval donne le meilleur de lui-même. De longues années de cohabitation l'ont habitué au taureau, qu'il côtoie avec le même naturel qu'un chien veille sur ses moutons.
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Le don

            Ce cheval russe était la monture des célèbres cosaques. Les éleveurs sont conscients des imperfections de sa conformation, mais continuent de l'élever parce que cette race a fait ses preuves en matière de bravoure, de force et de rusticité.
            Les chevaux du fleuve
            Longtemps monture des cosaques, le don tient son nom du fleuve au bord duquel il vit depuis des temps immémoriaux.
            Chevaux sauvages pour guerriers nomades
            Les communautés de cosaques se formèrent au nord de la mer Noire, vers l'an mille. Mais ce n'est qu'au XIVe siècle qu'elles constituèrent un véritable «peuple à cheval». Ces cavaliers légendaires se remontaient en capturant des chevaux sauvages au sein des troupeaux de la steppe. Bien qu'il soit difficile de retracer précisément l'origine de ces troupeaux, on suppose qu'ils se sont constitués, au moins en partie, grâce aux ancêtres des chevaux mongols, échappés aux hordes de Gengis Khan.
            Le don et la retraite de Russie
            Lors de l'effroyable retraite de Russie, en 1812, les cosaques ont été des «guêpes sur les flancs de la Grande Armée», harcelant sans relâche et avec beaucoup d'efficacité les soldats de Napoléon. Les hussards estimaient que l'ennemi montait de «vilains petits chevaux inélégants, secs et hirsutes». Mais, s'ils ne payaient pas de mine, les chevaux du Don ignoraient le froid et multipliaient les charges, tout en se contentant de très maigres rations. Quant aux montures des Français, elles mouraient de fatigue et de faim par dizaines de milliers...
            La rudesse qui donne la force
            Le don est d'une extrême rusticité, d'une robustesse, d'une endurance et d'une frugalité remarquables. Ces caractéristiques s'expliquent par la rudesse des conditions de vie dans les steppes d'où il est originaire et où il passe généralement, encore de nos jours, toute l'année en liberté.Au printemps et en été, il se gave d'herbe dure et riche; il emmagasine vitamines et minéraux et se constitue une réserve de graisse. Lorsque l'hiver arrive, ce «lard» lui offre assez de ressources pour affronter les froids redoutables de ces contrées où la température descend jusqu'à - 40 °C. Quelle que soit l'épaisseur de la neige, le don parvient toujours à la gratter et à atteindre le sol et l'herbe rase, qui lui permet de subsister jusqu'au printemps suivant.
            Croisements et recroisements
            Au XVllle siècle, on se préoccupa d'améliorer la race, de lui donner de la taille et de l'ampleur. Pour y parvenir, on lâcha dans les steppes du Don des étalons turkmènes et karabakhs. Mais les résultats ne furent guère satisfaisants, si l'on s'en tient au jugement des hussards de Napoléon qui voyaient en ces rustiques montures de «petits chevaux hirsutes». Aussi, dès le début du XIXe siècle, on apporta au don du sang orlov et arabe, puis pur-sang. Les croisements ne cessèrent vraiment que vers 1900, époque à laquelle la race sembla assez bien fixée. Le don, qui a conservé une vigueur peu commune, est aujourd'hui un bon cheval de selle. Les allures du don sont souvent qualifiées d'étriquées et d'inélégantes, mais elles sont très économiques et font de lui un bon cheval d'extérieur et d'endurance.
            Type et tempérament
            Épaule trop droite, membres trop longs, paturons trop raides, articulations insuffisamment épaisses ou, encore, jarrets coudés ou vilains aplombs: le modèle du don est souvent imparfait. Évidem-ment, tout cela lui donne des allures qui ne sont pas toujours très souples, élégantes ou confortables. Et pourtant! Même si on peut trouver à redire sur sa conformation, il demeure un extraordinaire coureur de fond. Pour en juger, il suffit d'assister à l'arrivée du plus dur test auquel on le soumet, qui consiste à lui faire couvrir en moins de vingt-quatre heures... 275 km!
            Modèle
            La tête, surmontée de deux petites oreilles, avec un profil rectiligne, est expressive et assez gracieuse. L'encolure de longueur moyenne est attachée assez haut sur un garrot parfois noyé. L'épaule est souvent droite. La poitrine est ample (le tour de sangle doit mesurer au moins 1,90 m), le dos droit et la croupe généralement un peu plate. Les mem bres sont longs, droits et durs, mais les articulations ne sont pas toujours assez épaisses et les défauts d'aplomb sont fréquents, ce qui explique des allures un peu courtes et inélégantes, mais économiques.
            Taille
            De 1,60 à 1,68 m au garrot.
            Robe
            L'alezan, le bai et le bai brun dominent souvent avec des reflets dorés qui rappellent la robe louvette des ancêtres de la race. On trouve aussi des gris ou des café au lait. Queue et crinière sont courtes et peu fournies.
            Caractère
            Bien qu'il soit généralement élevé en liberté, le don s'attache facilement à l'homme. Ses yeux brillants d'intelligence sont dépourvus de malice: c'est un cheval d'une grande docilité, toujours prêt à coopérer, gentil et doté de sang-froid.
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              L'andalou ou cheval de pure race espagnole

              L'andalou ou cheval de pure race espagnole Le cheval de pure race espagnole s'est toujours signalé, au cours de son glorieux passé, par une grande force physique et mentale. «Équilibre» est sans doute le mot qui lui convient le mieux, tant pour désigner sa morphologie particulière que pour qualifier son caractère à la fois ardent et docile.

              Renaissance
              Longtemps éclipsé par les pur-sang et les demi-sang quand les courses puis la compétition se sont développées, le cheval de pure race espagnole suscite un regain d'intérêt depuis les années 70.
              Origine
              C'est en Andalousie, dans les chaudes terres du sud de l'Espagne, qu'est né le P.R.E.
              L'art équestre

              Le développement de l'équitation de loisir n'est pas étranger au succès renouvelé du cheval espagnol, car ce dernier excelle en extérieur. Mais le travail de certains écuyers, et notamment du portugais Nuno Oliveira, a aussi montré ce dont les chevaux ibères étaient capables en matière de haute école, attirant de nombreux cavaliers vers cette race et vers cet art.
              Type et tempérament
              Ce cheval est remarquable en dressage, où ses facilités naturelles pour le rassembler et son extraordinaire souplesse en font une monture légère et maniable. Sa capacité d'apprentissage presque infinie est aussi un atout puissant dans le domaine du cirque et du spectacle, où il domine. II réussit également à l'attelage et, bien sûr, en tauromachie.

              Modèle
              Le cheval de pure race espagnole est tout en rondeur, mais avec des membres fins et élégants. Sa croupe est inclinée et son rein large et relativement long. II est long jointé. Cette particularité, associée à des jarrets parfaitement d'aplomb et à sa conformation générale, lui permettent une grande amplitude de flexion et confèrent à ses allures leur «moelleux» caractéristique. C'est un cheval qui semble destiné au rassembler et aux allures relevées.
              La tête est assez importante, noble et expressive, avec de beaux yeux en amande. Le standard de la race impose un profil rectiligne, mais le chanfrein est fréquemment légèrement convexe.
              Taille
              Minimum: 1,52 m pour les mâles, 1,50 m pour les femelles; on trouve des chevaux dépassant 1,65 m.
              Robe
              Le gris domine, mais le noir et le bai sont courants.
              Caractère
              En or! Doux et toujours aimable à pied, souple et plein d'énergie monté ou attelé; intelligent, ardent, mais d'une docilité naturelle.
              Une race mère
              De la Renaissance à la fin du XVllle siècle, le cheval espagnol, présent dans les meilleures écuries, a dominé l'équitation et l'élevage. II a été croisé avec toutes les races d'Europe et d'ailleurs. Peu de lignées de chevaux de sport peuvent prétendre avoir échappé à son influence.
              De Rome à la cour des rois
              Le cheval de pure race espagnole est l'une des plus anciennes races équines. Les auteurs romains louaient la dextérité et la maniabilité de ce cheval de bataille inégalable. Souple, fort, ardent et docile, ce petit cheval poursuivit son chemin glorieux au fil des siècles. Sa réputation, déjà assise dans toute l'Europe à la Renaissance, atteignit son apogée aux XVlle et XVllle siècles. A cette époque, aucune cour d'Europe ne pouvait se passer de cette agile monture. On trouvait tant de qualités au «genet d'Espagne» qu'on l'employa pour améliorer presque toutes les races.
              Gros plan
              Aux XVlle et XVllle siècles, le cheval espagnol devait faire ses preuves à la guerre, en tauromachie et en haute école. Ces disciplines très exigeantes en ont fait un cheval d'une grande force ainsi que d'une maniabilité et d'un courage exceptionnels.
              Andalou ?
              Beaucoup de cavaliers connaissent encore le cheval de pure race espagnole (P.R.E.) sous le nom d'andalou, qui regroupait autrefois celui-ci et le lusitanien. Aujourd'hui, ces deux races ont chacune leur stud-book.
              Un mauvais moment à passer
              Au XIXe siècle, le cheval espagnol souffrit d'un désintérêt progressif. Ses qualités guerrières perdirent peu à peu leur importance, la tauromachie à cheval, abandonnée au XVllle siècle, ne devait reprendre qu'en 1925; enfin, l'engouement pour les courses et les pur-sang métamorphosait peu à peu les sports équestres.
              Le saviez-vous?
              Lorsque Cortez arriva au Mexique en 1519, il débarqua, en même temps que ses hommes, 16 chevaux qui semèrent la terreur parmi les indigènes. Ceux-ci ne connaissaient pas cet animal qui avait disparu de leur continent depuis très longtemps. Le sang ibère constitue la souche du peuplement équin de l'Amérique.
              dz(0000/1111)dz

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              • #8
                Le morgan

                Ce cheval américain est un véritable phénomène. Gentil, frugal, puissant et endurant, il est apte à la selle, quel que soit le service auquel on le destine, tout comme à l'attelage. Son allure hiératique, très élégante, lui vaut de nombreux amateurs dans le monde entier.
                Les Etats-Unis pour berceau
                Élevé un peu partout aux États-Unis, le morgan n'a pas de véritable berceau, terme par lequel on désigne l'environnement qui détermine la morphologie et le caractère d'une race.
                Il est le même partout
                On trouve le même morgan dans le chaud et aride Arizona et dans les grasses prairies du Tennessee. A quoi cela tient-il? Aux constants achats et ventes entre éleveurs, qui font sans cesse passer les chevaux d'une région à une autre. L'étalon fondateur, Figure, est sans doute né dans le Massachusetts.
                Type et tempérament
                Le on-dit voudrait que le morgan actuel soit plus grand et meilleur encore que Justin Morgan. Ce qui le ferait plus qu'excellent! Et n'est nullement prouvé... Cependant, par sa gentillesse et ses qualités de force physique et d'endurance, il demeure un cheval de grande valeur.
                Modèle
                II a la tête courte et large, les oreilles petites et l'oeil intelligent (sinon malin!). Son encolure musclée est couverte d'une épaisse crinière qui laisse presque toujours déborder un large toupet sur son chanfrein. Généralement court, il a souvent un garrot presque noyé. Son arrière-main est puissante et balayée par une queue fournie. Ses membres sont bien charpentés sans être gros pour autant. Tous ses mouvements sont empreints d'une grande aisance.
                Taille
                Entre 1,40 m et 1,52 m.
                Robe
                Elle peut être alezane, alezan brûlé, baie ou noire.
                Caractère
                Courageux et aimant le travail, le morgan est indépendant, un peu comme un chat mais un chat adorable qui ferait tout pour plaire à son maître. A condition toutefois que celui-ci le mérite, c'est-à-dire qu'il le comprenne et le prenne dans le sens du poil. C'est donc un cheval difficile? Nullement! Un animal fier et intelligent, voilà tout!
                Le morgan:
                il fait tout et il le fait bien
                Les Américains, on le sait, recherchent l'efficacité, donc la spécialisation. On ne les imagine pas, d'un bout à l'autre de leur immense pays, s'entichant d'une même race de chevaux pour pratiquer les activités équestres les plus diverses. Pourtant cette race existe bien: c'est le morgan.
                Le fabuleux ancêtre
                II était une fois... Oui, l'histoire du morgan peut commencer comme un conte de fée. Donc, il était une fois dans le Massachusetts un étalon merveilleux né en 1793. II remportait toutes les courses auxquelles il participait, monté ou attelé, et se montrait le meilleur dans les épreuves de traction, dont certaines ont été qualifiées de «démentes».
                Nom d'un homme!
                Il avait pour nom Figure, mais il ne fut bientôt plus connu que comme «le cheval de Justin Morgan», puis comme Justin Morgan, enfin comme Morgan tout court. Un nom qui lui resta, bien qu'il ait changé plusieurs fois de maître (nul se sait pourquoi cet animal d'exception fut vendu à plusieurs reprises).
                Origine mystérieuse
                De nombreuses personnes ont cherché à connaître l'origine de ce phénomène. Se basant sur la prédominance des familles galloises dans la région où il vécut, certains affirment qu'il était de race welsh («gallois» en anglais). D'autres pensent qu'il était le fils d'un étalon pur-sang nommé True Briton. D'autres encore jurent qu'il s'agissait d'un étalon allemand. Où est la vérité? Qu'importe!
                Un extraordinaire géniteur
                Ce cheval hors pair ne se contentait pas de faire gagner quantité de paris à son propriétaire du moment. II était doté d'une telle puissance génétique qu'il transmettait à sa progéniture sa morphologie, sa taille, sa bonne nature ainsi que toutes ses qualités. Pour les propriétaires des juments qu'il couvrait, c'était une bénédiction!
                Création d'une race
                Les descendants de Justin Morgan étaient de si bons chevaux que, bientôt, leurs propriétaires eurent l'idée de les croiser entre eux dans l'espoir de voir naître des produits dotés des mêmes qualités que leur grand-père. Leurs espoirs s'avérèrent. C'est ainsi qu'en quelques décennies fut constituée la race morgan. Quand Justin Morgan, fondateur de la race, mourut, on lui érigea une statue à l'entrée de la ferme de Middleburry, dans le Vermont, premier grand élevage de morgans.
                Une perle peu commune Parce qu'il est doté de qualités fort diverses et apte à de nombreux services, le morgan n'est pas vraiment très répandu aux États-Unis. Seuls les gens de cheval avisés l'apprécient pleinement. Les amoureux du morgan le montent en saut d'obstacle, en endurance, en équitation western, en dressage, pour trier et déplacer les vaches ou, encore, le mettent aux brancards pour des épreuves d'attelage. Bref, on le voit presque partout.
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                • #9
                  Le zorse

                  Cet étrange hybride est le fruit des amours d'un zèbre et d'une jument. Devenu très populaire au Etats-Unis, il est encore rarissime en Europe, où l'on peut compter les représentants de cette nouvelle race sur les doigts de la main.
                  Zorse, qui es-tu?
                  Le zorse est né aux États-Unis, où il compte désormais plusieurs éleveurs. Quelques passionnés le défendent farouchement.
                  Papa zèbre et maman cheval Le zorse (terme américain formé sur zebra, zèbre, et horse, cheval,) est né du croisement d'un zèbre de Grant et d'une jument. Le zorse peut être mâle ou femelle, mais, comme tous les hybrides, il est toujours stérile. Le fond de sa robe est celui des gènes dominants de la mère, le père transmettant, lui, son patron rayé avec plus ou moins de force. Voilà pourquoi certains zorses sont essentiellement zébrés sur les membres, tandis que d'autres présentent un splendide patron de zébrures très contrastées sur l'ensemble du corps.

                  Des croisements variés
                  Les premières naissances, aux États-Unis, sont presque toutes survenues avec des juments quarter horse. Mais les éleveurs qui se passionnent pour cet hybride à rayures étendent de plus en plus leurs essais à d'autres races, espérant mêler les qualités athlétiques et la résistance naturelle du zèbre aux capacités sportives du trakehner, du lusitanien, etc. L'expérience a également été tentée avec des ânes et des poneys.
                  En revanche, toutes les tentatives de croisement d'un cheval mâle avec un zèbre femelle ont échoué, la saillie ne prenant pas ou la grossesse n'arrivant pas à terme. Quelques poulains sont néanmoins nés de ces expériences, mais aucun n'a vécu jusqu'à l'âge adulte.
                  Peut-on monter un zorse?
                  Si l'on en croit ses partisants, le zorse est une monture fort douée. II semble hériter de la vitesse de son père - le zèbre est l'un des mammifères les plus rapides - et présente un don naturel pour le saut. II est vif, très souple et remarquablement endurant. C'est aussi un animal fort et résistant. II est de surcroît très intelligent et semble capable d'assimiler très rapidement ce qu'on veut lui enseigner. Beaucoup de qualités, donc, qui semblent le promettre à un bel avenir. Les propriétaires et les éleveurs affirment d'ailleurs qu'ils l'utilisent en équitation western et comme monture de loisir et d'extérieur avec des résultats très satisfaisants.
                  Les limites du zorse
                  Mais, à ce chœur de louanges, il convient d'ajouter quelques bémols.
                  Une conformation particulière
                  Le zorse est fort, rapide, bon sauteur, certes, mais certainement pas bâti pour la selle. Ses épaules étroites et un garrot inexistant rendent l'arrimage de la selle bien délicat - cette dernière ayant quelque peu tendance à partir vers l'avant. Comme si cela ne suffisait pas, le zorse a une peau très lâche qui tourne comme une chaussette trop grande. Si, donc, vous parvenez à endiguer la glissade de la selle vers l'avant, vous aurez peutêtre plus de mal à l'empêcher de tourner.
                  Le sauvage toujours présent Par ailleurs, la plupart des témoignages sérieux concordent: le zorse conserve toujours une grande part de sauvagerie et reste peu sûr. Les gènes de son père s'expriment plus ou moins fortement, mais ne sont jamais absents. II ne faut pas perdre de vue que le zèbre doit sa survie dans la savane à sa méfiance, à sa réactivité et à une propension à fuir rapidement à la moindre alerte. La «proie» qui vit dans le zorse s'oppose à une complète domestication et fait de lui un animal extrêmement délicat à manier. Seuls les meilleurs professionnels du dressage éthologique peuvent espérer développer une relation sûre avec ce fils d'un grand sauvage.

                  Le fond de robe vient des gènes dominants de la mère, mais les zébrures, les oreilles, plus grandes et plus rondes, la crinière érigée, sont héritées du père. Quant au caractère, le sauvage et le domestique cohabitent avec plus ou moins de bonheur!
                  Le produit d'un zèbre et d'une ânesse est appelé «zonkey» (de zebra, zèbre, et donkey, âne). Celui d'un zèbre et d'une ponette est un «zony» ou zoney en français (de zebra et pony). Aux États-Unis, tous relèvent de l American Donkey and Mule Society, catégorie American Zebra Hybrid Registry.
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #10
                    Le choktaw

                    Ce cheval indien, qui descend des montures des conquistadores - dont il a conservé le type -, est aujourd'hui en péril: les élevages sont rares et le cheptel maigre. Sans le travail de l'association qui le protège, il aurait déjà disparu
                    Encore les Espagnols...
                    L'histoire du cheval en Amérique est marquée du sceau des premiers envahisseurs espagnols, qui introduisirent cet animal sur ce continent où les équidés avaient disparu depuis des millénaires.
                    Les premiers troupeaux
                    Les conquistadores emmenèrent en Amérique, au cours de leurs divers voyages, un certain nombre de chevaux. Lors de l'un de ces périples, en 1539, ils longèrent la côte et firent de nombreuses escales au cours desquelles ils rencontrèrent et affrontèrent diverses tribus indiennes. Nombre de celles-ci, après avoir dérobé des chevaux ou récupéré ceux qui échappaient à la vigilance des envahisseurs, en firent l'élevage avec beaucoup de maîtrise. Les Choktaws, notamment, s'emparèrent de plusieurs chevaux et parvinrent à constituer un troupeau qu'ils firent prospérer.
                    Une histoire triste
                    Ce peuple nomade se déplaça vers le Mississippi, puis l'Oklahoma. Commerçants, peu belliqueux, les Choktaws surent développer un cheptel important tout en sélectionnant avec beaucoup d'intelligence les qualités qu'ils attendaient de leurs chevaux - la robe pie avec des dessins bien marqués et des taches intéressantes en étant une.
                    Hélas, cette richesse ne devait pas survivre à la politique des Blancs: lorsque l'Oklahoma devint un État américain, les Indiens Choktaws furent confinés dans des réserves. Pour leur retirer toute mobilité, les Américains abattirent une grande partie de leurs chevaux.
                    Une race en péril
                    En 1970, il ne restait plus que 1500 Choktaws dans tout le territoire américain. De nombreux chevaux furent encore sacrifiés dans les décennies suivantes pour le commerce de la viande, si bien qu'au tournant du siècle, il ne restait guère qu'une centaine d'animaux. Fort heureusement, quelques passionnés prirent alors fait et cause pour cette race et obtinrent qu'elle soit protégée. Désormais, on en a repris l'élevage au Texas, dans l'Oklahoma et au Nouveau Mexique. Mais les Choktaws ne sont pas encore tirés d'affaire: il faudra attendre quelques décennies pour savoir si l'on parviendra à sauver ces descendants des chevaux des conquistadores.
                    Les Indiens Choktaws avaient une culture orale très riche. Ils se sont transmis de génération en génération leurs connaissances d'éleveurs, ce qui permet de retracer l'histoire de leurs chevaux des tout premiers troupeaux jusqu'au début du XIXe siècle.
                    Les Indiens Choktaws s'efforcèrent de préserver leur cheptel des croisements avec d'autres chevaux sauvages, ce qui explique que le type du choktaw et celui du mustang soient assez différents: ils ont néanmoins en commun la fréquence de la robe pie, qui est particulièrement appréciées des Amérindiens.
                    Des cousins
                    Les choktaws sont des cousins des mustangs. Mais ils ont conservé un type plus proche de leurs ancêtres ibériques.
                    Origine
                    Les Indiens Choktaws rassemblèrent leurs premiers troupeaux en Caroline du Nord, puis développèrent l'élevage au fil de leurs migrations vers le Mississippi et l'Oklahoma. Aujourd'hui, on trouve des choktaws porteurs du type originel au Texas, dans l'Oklahoma et au Nouveau-Mexique.
                    Type et tempérament
                    Modèle
                    Comme ses ancêtres ibériques, le choktaw possède une tête expressive, un front large, un chanfrein droit ou légèrement convexe et long, des yeux vifs, des oreilles mobiles et plutôt petites. Son encolure est bien plantée et souvent légèrement rouée; sa poitrine, peu éclatée, est puissante et profonde. Son garrot n'est pas très marqué; son dos est un peu long et ses reins larges. Sa queue est attachée bas sur une croupe inclinée. Ses membres sont longs et fins avec des articulations solides; la corne des pieds est remarquablement dure.
                    Taille
                    Bien qu'il appartienne à la catégorie des chevaux, le choktaw, par sa taille, pourrait être un poney, la hauteur moyenne au garrot étant comprise entre 1,32 m et 1,42 m.
                    Robe
                    Toutes les robes sont admises, mais on trouve une grande majorité de pie, de bais et bai-brun.
                    Caractère
                    Difficile de se faire une idée du tempérament des choktaws alors qu'il en reste si peu et qu'une poignée d'entre eux seulement sont montés. Aux dires des éleveurs, ils se plient aimablement aux manipulations et se montrent à la fois équilibrés et vifs.
                    dz(0000/1111)dz

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                    • #11
                      L'appaloosa

                      De ses origines indiennes, l'appaloosa a gardé sa robustesse et sûreté du pied. Bien adapté aux disciplines d'extérieur, ce cheval à la surpenante beauté se distingue aux Etats-Unis dans toutes les disciplines

                      Type et tempérament
                      Cheval de western, comme le quarter-horse, l'appaloosa fut élevé à l'origine par les Espagnols dans le sud-ouest des Etats-Unis et, surtout, par une tribu indienne du Nord, dans l'État de Washington.
                      Extérieur
                      L'appaloosa le plus recherché est compact, avec des membres forts et bien faits. Il doit avoir une encolure assez longue, un poitrail profond, un corps compact et un dos plutôt court avec une croupe haute. L'épaule oblique et le garrot bien marqué sont les indices de l'étendue et de la fluidité de ses allures. Les crins sont fins et clairsemés - on dit que cela lui évitait de se prendre dans les buissons épineux de ses régions d'origine. Le chanfrein est droit, le nez arrondi, les oreilles plutôt longues, plantées sur un front ouvert et plat mais ce qui distingue surtout l'appaloosa, c'est son iris entouré de blanc et ses naseaux marbrés.
                      Taille
                      Moyenne (de 1,47 m à 1,60 m)
                      Robes
                      Cinq robes principales sont admises pour la race. Toutes comportent un mélange de poil blanc et sombre (du rouge au brun ou au brun-noir). • Léopard (tigré): poil blanc parsemé de taches sombres en forme d'œuf f sur tout ou partie du corps. • Snowflake (floconneux): poil rouge à brun couvert de taches blanches plus concentrées sur les hanches. • Blanket (dos blanc): poil brun, dos blanc plus ou moins tacheté. • Marbleized (marbré): cheval couvert de marbrures. • Frost (givré): neigeures sur un fond sombre.
                      Caractère
                      L'appoloosa est un cheval très sensible, très maniable, agile et athlétique. Étant donné son bon caractère, il est utilisé, aux États-Unis, dans toutes les disciplines: course, obstacle, dressage. Il est aussi largement employé comme cheval de travail ou de loisir. Il est très prisé pour la randonnée, où sa robustesse et la sûreté de son pied font merveille et, bien sûr, pour la monte américaine, qui exploite sa maniabilité et sa rapidité. La sclérotique de l'œil (région qui entoure l'iris) blanche, comme chez les hommes, est un signe distinctif des appoloosas. Les marbrures des naseaux sont également caractéristiques.
                      L'histoire de l'appaloosa
                      Dans les livres, l'appaloosa est le cheval emblématique des Indiens d'Amérique. Il doit sa robe tachetée si particulière à de lointains ancêtres espagnols. En effet, lorsque les conquistadores débarquèrent en Amérique du Sud et au Mexique, le cheval y était inconnu. Il avait disparu depuis plus de 8000 ans de ce vaste continent!
                      Après Dieu...
                      L'Espagnol Cortez parvint au Mexique en 1519 avec de nombreux soldats et... seize chevaux. Cela semble bien peu: pourtant, ces quelques animaux semèrent la terreur chez les Indiens, qui ne les connaissaient pas. Les charges des cavaliers contribuèrent largement à la victoire des Espagnols. Cortez déclara même: «Après Dieu, nous dûmes notre victoire aux chevaux.» Ils eurent beaucoup d'enfants... La petite troupe équine de Cortez comportait cinq juments et onze étalons, dont deux pies et un tacheté. Voilà d'où tant de chevaux indiens ont tiré leur robe!
                      Ces quelques animaux se reproduisirent et s'éparpillèrent, remontant sensiblement vers les régions plus riches en herbages de l'Ouest et du Nord-Ouest. Au XVlle siècle, on comptait déjà de nombreuses hordes de chevaux sauvages. Les Espagnols fondèrent des élevages dans le Sud-Ouest américain. Peu à peu, chevaux d'élevage et chevaux sauvages se répandirent sur tout le continent américain.
                      Un compagnon idéal
                      Les Indiens furent d'abord effrayés par ce puissant animal. Mais ils comprirent rapidement l'aide précieuse qu'il pouvait leur apporter pour chasser le bison, à la guerre ou lors de leurs nombreux déplacements. Ils capturèrent des chevaux sauvages, mais en obtinrent aussi auprès des Espagnols par le troc ou parfois le vol. Dans la seconde moitié du XVllle siècle, les Indiens des Plaines possédaient environ 160 000 chevaux.
                      Des éleveurs exigeants
                      Les Indiens Nez-Percés, qui peuplaient le Nord-Ouest de l'Amérique, avaient la réputation d'être les plus habiles éleveurs. Dès 1750, ils développèrent la race appaloosa de manière très sélective. Ils castraient les mâles qui ne répondaient pas à leurs attentes et échangeaient les juments imparfaites. L'apparence avait beaucoup d'importance, mais les Nez-Percés recherchaient avant tout des montures rapides et robustes, aussi performantes à la guerre qu'à la chasse.
                      Le massacre
                      La race faillit être exterminée lorsque les Américains s'emparèrent des terres des Indiens. Après une longue résistance et une fuite éperdue de plus de 2000 km vers le Canada, les Nez-Percés virent leurs biens confisqués et leurs troupeaux massacrés.
                      La renaissance
                      Au début du XXe siècle, la race appaloosa commença à renaître à partir des quelques descendants des chevaux indiens. L'Appaloosa Club fut créé dans l'Idaho. On compte aujourd'hui plus de 400 000 chevaux appaloosas aux États-Unis.
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                      • #12
                        Le quarter horse

                        II y a quelques années, le quarter horse n'était guère connu en dehors de son pays, les États-Unis. Mais, grâce en partie à l'équitation western, il est de plus en plus apprécié de ce côté-ci de l'Atlantique

                        Les raisons de sa si longue absence
                        Aux États-Unis, on connaît le quarter horse pour ce qu'il est: un superbe cheval, qui possède de formidables qualités physiques et mentales et qu'on ne vend pas volontiers à l'étranger.

                        Champion toutes catégories... aux États-Unis
                        Le quarter horse été sélectionné, au début, pour sa capacité à démarrer au quart de tour - d'où son nom, puisqu'il courait des courses d'un quart de mile (440 m) - mais aussi pour son tempérament sûr et coopératif et son excellence au travail du bétail: il possède ce fameux cow sense dont bien peu de races peuvent se vanter. Mais c'est aussi un formidable athlète adroit et maniable, fort et endurant. Les disciplines western ont été faites pour lui, et la sélection a eu pour but qu'il y excelle encore plus. Aujourd'hui, tout westerner rêve de s'offrir ce champion toutes catégories.
                        Plus d'un atout dans son jeu Mais ce n'est pas tout: le quarter horse est également employé, outre Atlantique, pour la monte à l'anglaise. II est bien placé en dressage, où il est la sixième race représentée; il réussit bien en endurance et, surtout, il est un fantastique cheval de course capable de rapporter des millions dans sa spécialité. On l'utilise aussi dans des épreuves d'équitation anglaise destinées au quarter horse, les english classes - en 2000, plus de 165 000 épreuves de ce genre ont été organisées aux États-Unis.

                        Un cheval de valeur
                        Bref, les Américains ont eu amplement l'occasion de mesurer la valeur de leur cheval. Les quarter horses de bonne lignée sont des animaux de grande valeur. Le cours du dollar ayant longtemps découragé nos bourses européennes, importer un quarter horse était un luxe que seuls quelques riches Allemands s'offraient. À cette très simple raison financière s'ajoutait la politique de l'AQHA (American Quarter Horse Association) qui n'entendait pas laisser se développer des élevages de quarter horses à l'étranger sans en contrôler la qualité.
                        Le quarter, cheval olympique
                        Aujourd'hui, les choses ont bien changé. L'équitation western s'est beaucoup développée en Italie et en Allemagne et commence timidement à le faire en France. La promotion du reining au titre de discipline olympique est un peu la reconnaissance officielle de la valeur du quarter horse. L'engouement pour les méthodes dites éthologiques, qui viennent essentiellement des États-Unis, contribue également à la promotion de ce cheval remarquablement «bien dans sa tête».
                        Un cheval d'avenir?
                        Le modèle du quarter horse est très différent de celui des chevaux de sport qui se disputent le marché européen. Parions pourtant qu'il a un bel avenir en Europe.
                        Un modèle particulier Le quarter horse est un cheval de petite taille, à l'encolure naturellement basse et au garrot peu prononcé, qui détonne parmi les modèles allemands et anglais de chevaux de sport. Ses allures, plutôt rasantes, n'ont rien de l'élasticité recherchée dans les trois disciplines classiques. Mais ce qui peut sembler un handicap en CSO ou en dressage de haut niveau est un bel un avantage pour les disciplines d'extérieur et pour le loisir. De fait, le quarter horse serait sans doute l'un plus formidables chevaux de loisir qui soient si son prix ne le rendait pas aussi peu accessible aux amateurs.
                        Des raisons de le choisir
                        Naturellement, l'argument le plus puissant en faveur du quarter horse, c'est son tempérament: c'est un cheval courageux et actif, capable d'une grande vivacité, mais néanmoins d'une remarquable placidité. Son caractère fait de lui une monture très sûre, qualité que l'on ne peut attribuer qu'à fort peu de chevaux de sport en Europe. Néanmoins, sa stabilité et sa faible émotivité sont également liées à la façon dont il est élevé, dressé et utilisé. On peut craindre qu'une fois élevé, débourré et employé en Europe, il finisse par perdre un peu de ses qualités si nous ne changeons pas notre façon de considérer les chevaux.
                        Nous connaissons surtout le petit quarter horse aux allures rasantes destiné aux disciplines western. Mais, aux États-Unis, il existe des lignées spécialisées pour certains usages - comme les english classes, le dressage, la course - dans lesquelles on trouve des modèles fort différents. Hélas, le cheptel du quarter en Europe est encore trop faible pour qu'on y trouve cette diversité.
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                        • #13
                          Le lipizzan

                          Cette race fut sélectionnée au XVIe siècle pour servir l'élite de l'empire austro-hongrois. Sa puissance et sa grâce s'expriment aujourd'hui dans les difficiles figures de la haute école. Mais le lipizzan accepte volontiers des tâches plus humbles.
                          L'histoire du lipizzan
                          Quand on dit lipizzan, on pense aux puissants étalons blancs comme neige des écuyers de l'École espagnole de Vienne. Ces chevaux, qui peuvent être bais ou bai-brun, sont pourtant élevés à divers endroits en Autriche, Hongrie, Slovénie et Roumanie, et ils servent aussi bien à l'attelage que sous la selle.
                          Un village nommé Lipizza ...
                          En 1580, le petit village nommé Lipizza (ou Lipica), alors sur le territoire de l'empire austro-hongrois (aujourd'hui en Slovénie), fut aménagé en haras impérial. II devait fournir les écuries royales en montures d'élite. A l'époque, la race des genets d'Espagne était la plus prisée. Sur l'ordre de Charles II d'Autriche, on importa d'Espagne neuf étalons et vingt-quatre poulinières. Le haras se développa et fut agrandi à plusieurs reprises. Un peu de sang neuf On continua d'importer des chevaux espagnols pendant deux siècles, mais des croisements furent réalisés avec des chevaux italiens, allemands et danois. Cependant, la race espagnole avait si bien dominé depuis le XVIe siècle que ces chevaux portaient eux-mêmes beaucoup de sang espagnol. Au XIXe siècle, on tenta d'améliorer encore la race avec du sang arabe, dont on appréciait beaucoup l'ardeur et la beauté. L'étalon blanc Siglavy arriva au haras de Lipizza en 1816, âgé de 6 ans. Ce qui lui laissa de nombreuses années pour se reproduire.

                          L'École espagnole de Vienne
                          Les écuyers de l'École espagnole de Vienne comptent parmi les plus prestigieux représentants de la haute école. Ils doivent faire preuve d'un engagement sans faille. Ils suivent une formation de dix à quinze ans avant d'être consacrés bereiter, c'est-à-dire qualifiés pour faire travailler un étalon. Leur vie, comme celle des étalons, est entièrement consacrée à la recherche de la perfection dans une équitation classique harmonieuse et équilibrée.
                          Le lipizzan, victime et rescapé de la guerre
                          Au XIXe et au XXe siècle, à cause des guerres, le cheptel de lipizzans dut quitter à plusieurs reprises son village d'origine. Aujourd'hui, quelque 70 lipizzans se trouvent au haras de Monte Rotondo, près de Rome, contre plus de 200 à Piber et 70 à Vienne.
                          Exils
                          Lors des guerres napoléoniennes, les chevaux furent à plusieurs reprises envoyés en Hongrie pour y être mis en sécurité. C'est la raison pour laquelle on trouve aujourd'hui encore des élevages de lipizzans dans ce pays. Plus tard, lors de la Première Guerre mondiale, la région de Lipizza fut disputée par l'Italie et la Tchécoslovaquie. Une fois la guerre achevée, la question de l'appartenance des chevaux de Lipizza fut âprement discutée. Finalement, la moitié du cheptel revint à l'Autriche.
                          Terre d'accueil
                          II fallut alors trouver un nouveau territoire adapté à cette race particulière. II parais sait nécessaire de retrouver, au moins en partie, les conditions de la région du Karst, si propices au développement de la race. On opta finalement pour le petit village de Piber (situé dans le sud de l'Autriche). Malgré un aspect plus riant, moins aride, cette région présente beaucoup de similitudes avec les environs de Lipizza. Le foin récolté dans les alpages, notamment, est très semblable à celui du Karst.
                          La guerre, encore
                          Les lipizzans s'adaptèrent fort bien à Piber, se reproduisant de manière remarquable - on atteignit même une année un taux de fécondité de 100 %, ce qui signifie que toutes les juments poulinèrent. Hélas, la Seconde Guerre mondiale imposa un nouveau transfert des chevaux, cette fois vers Hostau, en Bohème. Les lipizzans regagnèrent Piber après la guerre et s'y développèrent fort bien jusqu'en 1983, quand une terrible épidémie d'herpès causa des pertes considérables. Le danger semble désormais écarté.
                          Type et tempérament
                          C'est à Lipizza, en Slovénie, qu'est née cette race prestigieuse. Cette région du Karst se distingue par un sol rocailleux, un climat éprouvant, froid l'hiver et aride l'été. Ces conditions difficiles semblent convenir particulièrement bien aux lipizzans, qui en ont tiré leurs qualités de longévité et de vigueur: de nombreux étalons de 20 ans et plus présentent encore des figures très difficiles. Ils vivent facilement jusqu'à 30 ans - l'équivalent de 90 ans pour un homme! Le haras de Lipizza a toujours cherché à privilégier les chevaux blancs. Cependant, jusqu'au XVllle siècle, d'autres robes furent admises. Aujourd'hui, au haras de Piber, les quelques bais qui naissent encore sont écartés de la reproduction, et seuls les mâles blancs sont destinés à l'école de Vienne. Mais il existe de nombreux élevages, notamment en Autriche, en Roumanie, en Hongrie et en Slovénie, qui développent d'autres lignées et où subsistent différentes robes. Les lipizzans qui ne viennent pas de Piber sont utilisés comme chevaux de selle, d'attelage ou même de travail.
                          Extérieur
                          Le lipizzan est un animal puissant qui a conservé beaucoup de traits de ses ancêtres espagnols: une tête assez importante et bien plantée, au chanfrein généralement busqué; une encolure ronde et généreuse, un corps ramassé avec un garrot effacé et une croupe assez basse. L'encolure et l'arrière-main sont remarquablement puissantes. Les membres sont bien proportionnés, avec des canons courts et des sabots ronds à corne dure. Le jarret est plutôt droit et l'avant-bras long et puissant. L'ensemble donne un cheval très équilibré, puissant mais léger, parfaitement adapté à la haute école.
                          Taille
                          Le type Piber est plutôt petit, avoisinant 1,50 m. Mais d'autres lignées de lipizzans atteignent 1,65 m.
                          Robe
                          Les lipizzans sont blancs ou bais. Les poulains, qui deviennent presque tous blancs, naissent bais, bai-brun ou noirs.
                          Caractère
                          Depuis toujours, le haras de Lipizza, puis celui de Piber, ont pris soin de préserver le tempérament du lipizzan: intelligent, doté d'une mémoire exceptionnelle, docile et facile à dresser malgré sa fougue. Aussi intelligent que gracieux, il se prête aux exercices les plus acrobatiques comme aux simples travaux d'attelage
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                          • #14
                            Le pur-sang anglais

                            Le pur-sang anglais est le cheval de course par excellence. Rapide et léger, il a influencé beaucoup de races dans le monde entier en leur apportant un peu de sa vivacité. Les amateurs ne jurent que par lui mais, à cause de sa relative fragilité et de son tempérament parfois ombrageux, il ne convient pas à tous les cavaliers.
                            La vitesse avant tout
                            Les Anglais se soucièrent les premiers de développer un cheval rapide et courageux, capable de se distinguer sur les champs de courses. En croisant de grands étalons arabes avec leurs juments, ils donnèrent naissance au merveilleux pur-sang.
                            Le sport des rois
                            En Angleterre, la tradition des courses de chevaux remonte au XVIe siècle. HenriVlll, le premier, encouragea l'importation des meilleurs chevaux orientaux depuis l'Espagne et l'Italie. Ils furent croisés avec les races britanniques les plus rapides, notamment le galloway et le hobby irlandais. Les monarchies suivantes poursuivirent avec passion l'élevage des chevaux de course.
                            Toujours plus vite
                            La race du pur-sang fut établie dès le XVllle siècle. On cessa à cette période d'utiliser le sang arabe, qui avait permis d'améliorer et de stabiliser la race mais ne contribuait pas à augmenter sa rapidité. On obtenait de meilleurs résultats en croisant entre eux des sujets anglais. La vitesse des pur-sang augmenta au fur et à mesure que les éleveurs sélectionnaient des sujets plus légers et plus puissants.
                            Un succès mondial
                            Peu à peu, l'élevage du pur-sang se répandit dans tous les pays développés des régions tempérées. D'abord passion des rois et des nantis, les courses devinrent un sport très populaire. Elles représentent aujourd'hui une véritable industrie mondiale, que soutient le système des paris.
                            Trois grandes lignées
                            On fait en général remonter l'origine du pur-sang à trois célèbres étalons orientaux: ByerleyTurk, DarleyArabian et Godolphin Arabian. En apportant un sang neuf et dominant, ils permirent de stabiliser le type du cheval de course.
                            Cheval de bataille
                            Byerley Turc, après avoir servi comme cheval de bataille, devint étalon au haras de Durham à la fin du XVlle siècle. Il fut le fondateur de la première lignée de pursang, qui compte dans ses rangs le fameux Hérold, dont les poulains remportèrent plus de mille victoires.
                            Une descendance éblouissante
                            Darley Arabian, plus grand que les pursang de l'époque avec son 1,52 m, fut croisé dans les premières années du XVllle avec la jument Betty Leedes. Flying Childers, le poulain né de ce croisement, devint le premier véritable «crack» des champs de course. Il frappait par son extraordinaire légèreté.
                            C'est dans la descendance de son cousin qu'apparut le célèbre Éclipse, imbattable sur les champs de course et chef de la seconde lignée.
                            Échanges intercontinentaux Godolphin Arabian, fondateur de la troisième lignée, fut utilisé comme étalon dès 1728. Il produisit les grands étalons Lath et Cade, dont la descendance se distingua.
                            Par la suite, d'autres pays, notamment la France et les États-Unis, créèrent de nouvelles lignées en important des sujets anglais qu'ils croisaient avec les races locales. Des descendants furent à leur tour envoyés en Angleterre où de nombreuses nouvelles lignées se développèrent.
                            Type et tempérament
                            Le pur-sang anglais est né dans les îles Britanniques. Ce cheval délicat à la robe soyeuse n'est pas adapté aux climats rigoureux. Ni le froid ni les grosses chaleurs ne lui conviennent : on l'élève dans des régions tempérées où l'herbe est grasse et l'avoine abondante.
                            Caractéristiques
                            Il n'est pas évident de dégager un standard du pur-sang. On trouve des pur-sang très ardents, avec un physique sec et nerveux. D'autres sont d'une nature plus froide, voire lymphatique. Ses allures sont en général élastiques et gracieuses, mais son trot peut manquer d'amplitude. Bref: un pur-sang se juge sous la selle !
                            Modèle
                            Le trait le plus caractéristique du pur-sang reste la légèreté de son modèle longiligne, marqué par une épaule longue et oblique et une arrièremain puissante. La longueur des os de la hanche et de la cuisse favorise l'amplitude de l'action au galop. La poitrine, ovale, profonde, loge un appareil respiratoire d'une grande capacité. Le garrot est saillant et descend bas sur le dos. L'encolure plutôt svelte porte une tête alerte, dont l'élégance varie selon les lignées. La peau est très fine, le pelage et les crins soyeux.
                            Taille
                            Variable selon les lignées. La moyenne se situe autour de 1,57 m.
                            Robes
                            Les robes dominantes sont le bai-brun, le bai et l'alezan, mais certaines lignées comportent beaucoup de gris.
                            Caractère
                            «Délicat» est sans doute le terme qui caractérise le mieux le pur-sang. Plutôt nerveux, il peut se montrer instable. Vif, souvent gai, il est sensible à son environnement et à ses conditions de travail: un entraînement soutenu risque de l'écœurer, une existence routinière de le déprimer. Ce cheval capable des meilleures performances a besoin d'une main experte et patiente.
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                            • #15
                              Le maremmano

                              Le maremmano est le cheval de labeur toscan. Du fait de sa rusticité, de son calme et de son aptitude à côtoyer les troupeaux, c'est le cheval préféré des butteri, gardiens de bétail de la Maremme.
                              Un cheval rustique et endurant
                              Terre encore largement consacrée à l'élevage, la région de la Maremme, en Toscane, est à la fois le berceau et le royaume du maremmano, auquel elle a donné son nom.
                              Pas un type
                              Le maremmano n'est pas un type totalement fixé et n'a pas une origine strictement italienne. Les nombreux métissages qu'il a subis rendent difficile l'identification de ses ascendants. Ce cheval sans doute très ancien, dont la force a fait qu'il a longtemps servi aux militaires, est vraisemblablement le résultat de multiples croisements obtenus, au départ, à partir du napolitain. La race a été modifiée et déterminée au XIXe siècle, lorsque les chevaux de souche ont été croisés avec des chevaux anglais, en particulier demi-sang et norfolk roadsters, qui ont amélioré surtout son action et sa solidité. D'autres apports ont encore affiné la race: l'andalou a contribué à augmenter sa taille; le barbe lui a apporté sa vitalité, sa rusticité et sa grande vigueur.
                              Une souche nouvelle
                              La souche ancienne est quasi éteinte dans sa forme originale. La race nouvelle, qui est mêlée de pur-sang, est apparue avec l'étalon Fauno, en 1902. Les sujets actuels, toujours mêlés de pur-sang, ont un tempérament plus nerveux que leurs ancêtres et sont réputés avoir
                              beaucoup de caractère.
                              Une région de marécages La Maremme, aux confins du Latium, était jadis une région de marécages, infestée de brigands et peuplée de bergers. Aujourd'hui, assainie et bonifiée, elle est couverte de la végétation caractéristique du maquis méditerranéen qui comprend de nombreuses espèces bien adaptées à son sol sablonneux et saumâtre. Sur cette terre propice à l'élevage, le maremmano, comme le camargue en Camargue, est particulièrement apprécié pour le travail du bétail. Une culture particulière Résistant à l'extrême, le maremmano est ainsi indissociable du travail des butteri (les «cow-boys» italiens) par son aptitude à couvrir aisément une distance de 50 km par jour parmi collines et larges plaines. Une véritable culture «maremmana» s'est donc développée. Il existe ainsi une selle «maremmana», selle de travail en cuir ouvragée, au châssis en bois et à la forte matelassure, qui ressemble un peu à la selle à piquer. De même, les exigences du travail (le rassemblement du bétail) ont fini par donner un style particulier de monte, dite «à la maremmana», aujourd'hui reconnu et défendu par l'Association nationale de monte maremmana.
                              Le maremmano est lui-même à l'origine d'autres types, comme le «cheval de Catria», originaire de la province de Pesaro, obtenu par croisement de juments «maremmane» avec des étalons franches-montagnes.
                              D'abord élevé pour les travaux agricoles légers, puis cheval des gardiens de troupeaux, les butteri, le maremmano est devenu un cheval agile et polyvalent, apte aux loisirs. C'est la monture de prédilection de la police montée italienne.
                              Une race se dessine
                              Malgré l'absence d'une politique d'élevage rigoureuse, le maremmano a acquis quelques caractéristiques propres qui lui tiennent lieu de standard.
                              Origine
                              Le maremmano, d'abord produit au haras de Grossetto, est toujours élevé dans la Maremme, en Toscane. Type et tempérament D'aspect plutôt ordinaire, le maremmano est solide, endurant et docile; sa polyvalence, sa frugalité et sa résistance aux mauvaises conditions climatiques ont de tout temps été fort appréciées.
                              Modèle
                              Le maremmano possède une tête généralement bien proportionnée, au profil droit ou légèrement convexe. Son encolure longue et musclée est très forte à la base; le garrot est net, les épaules assez obliques, le poitrail bien éclaté. Sa poitrine est profonde et son dos court et droit. Les membres du maremmano sont un de ses points de force: solides et courts, bien charpentés, avec des jarrets puissants et bien placés. Les sabots, plutôt larges, sont faits d'une corne noire solide.
                              Taille
                              1,60 m en moyenne.
                              Robe
                              Toutes les robes simples sont admises, mais le bai et le noir dominent.
                              Caractère
                              Heureux mélange de chevaux rustiques et de chevaux de sang, le maremmano possède un tempérament tranquille mais non dépourvu d'une certaine ardeur. Généralement complaisant et assez facile à dresser, il a malgré tout la réputation d'avoir un certain caractère.
                              dz(0000/1111)dz

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