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Patrimoine des candidats à la présidence - Quelle authenticité aux déclarations ?

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  • Patrimoine des candidats à la présidence - Quelle authenticité aux déclarations ?

    Les candidats à la candidature pour la présidentielle commencent à rendre publiques les déclarations de leur patrimoine exigées par la loi.


    Ali Benflis, Ali Fawzi Rebaïne, Moussa Touati et Abdelaziz Bouteflika ont tous divulgué à l’opinion les biens dont ils disposent. Mais la forme suscite déjà des interrogations ; ces annonces ouvrent la voie à des doutes sur la sincérité de ces déclarations. Alors que le candidat Ali Benflis fait une déclaration détaillée de son patrimoine, d’autres l’ont fait, semble-t-il, juste pour la forme. L’on découvre, par exemple, que le chef de l’Etat, au pouvoir depuis 15 ans, ne dispose pas de comptes bancaires. Et la question qui se pose actuellement est de savoir comment vérifier la véracité de ces déclarations.

    Selon l’avocat Affif Chaouch, «la déclaration de patrimoine correspond à un modèle légal. Elle n’est pas laissée à l’appréciation du candidat à la présidentielle. Le ministère de l’Intérieur devra fournir aux candidats un formulaire-type à remplir, dans lequel ils engagent leur responsabilité et attestent de la véracité des informations fournies. Dans ce cas, le pouvoir peut, s’il y a des déclarations erronées, engager des poursuites judiciaires contre leurs auteurs». Et de préciser qu’en Algérie, le contrôle se fait uniquement a posteriori. Pour sa part, l’avocat Nesr-Eddine Lezzar estime que la fiabilité de la déclaration de patrimoine dépend de la satisfaction d’un certain nombre d’exigences.

    «Pour être crédible, efficace et efficiente, cette déclaration devrait être faite par une structure ou une institution qui a le droit et la possibilité de vérifier sa véracité, comme le cadastre ou les banques. C’est le cas en France où la déclaration de patrimoine est faite, en premier lieu, à la haute autorité pour la transparence de la vie publique. Cette institution est une autorité administrative indépendante, chargée de recevoir, vérifier et publier la déclaration de la situation patrimoniale ainsi que la déclaration d’intérêt», souligne-t-il. 

    El Watan
    M. M.
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    Alors que le candidat Ali Benflis fait une déclaration détaillée de son patrimoine
    son fils walid avocat trentenaire...

    Par Patrick Wurlod le 12.12.2008 à 00:02
    Le Tribunal rendra son verdict la semaine prochaine, quant à l’octroi ou non d’un sursis concordataire au club nord-vaudois. Mais l’audience d’hier a permis de mettre un nom sur l’investisseur qui a promis le versement d’un peu plus de 2 millions. Avocat en Algérie, il est membre du Bureau pénal international.

    «Cet investisseur, je l’ai rencontré il y a deux mois, par le biais d’un ami commun. Je lui ai exposé nos gros soucis actuels et l’aventure que nous avions vécue. Il a été emballé par notre histoire et par le stade, qu’il a fait visiter par l’un de ses associés», confiait hier Fabian Salvi devant le Tribunal d’arrondissement de la Broye et du Nord vaudois, qui examinait la demande de sursis concordataire du club. Le président du FC Baulmes tentait ainsi de rendre crédible la promesse d’un versement d’une somme de 2'200'000 francs, devant plusieurs créanciers sceptiques.

    «Du vent!»

    Cette somme, personne n’en a encore vu la couleur. La promesse écrite d’un versement imminent n’a été reçue que la veille de l’audience par l’avocate du FC Baulmes. Me Sandrine Osojnak a joint ce document capital au dossier présenté au président du tribunal, François Knecht. De quoi faire dire à deux des nombreux créanciers présents – dont l’ancien dirigeant du LHC Pierre Hegg –, opposés à l’octroi d’un sursis, «que ce n’était que du vent, qu’aucune avance sur ce montant n’a été versée.»

    Personnalité algérienne

    Mais qui est donc ce fameux investisseur, que nous avons vainement tenté de joindre hier en Algérie? Mohamed El Walid Benflis est en l’occurrence une personnalité dans son pays, membre de la Société d’avocats Benflis & Associés, basée à Alger. Avocat depuis 1999, il a été élu fin 2007 au Bureau pénal international. Lors de cette élection, le quotidien algérien L’Express écrivait de lui «qu’il traverse sa vie avec élégance et une discrétion qui séduisent ses justiciables et ses interlocuteurs. Qu’il a le physique d’un avocat spécialisé en droit international, dégage une force tranquille, une sensibilité assumée. Rien que pour cela, on le voit traiter n’importe quelle affaire pénale, aussi ardue soit-elle.»

    Non content de s’engager à éponger une part des créances du FC Baulmes, à hauteur de 2?200?000 francs, Mohamed El Walid Benflis désire s’investir dans la vie du club nord-vaudois. Ce qu’il ne fera pas sans la présence à ses côtés de Fabian Salvi. L’une des conditions à son engagement.

    Au terme de l’audience d’hier, un certain optimisme pouvait être de mise. Le président du Tribunal a noté que la majorité des créanciers étaient favorables à l’octroi d’un sursis, qui leur permettrait, selon le projet de concordat, de toucher au minimum 25% de leur créance. Un sursis provisoire a aussi été envisagé, dans l’attente du versement de la somme concernée. «Nous espérions recevoir ces fonds pour l’audience, mais la fête musulmane de l’Aïd-el-kébir a freiné les transactions. Ils devraient être débloqués pour la semaine du 15 décembre», a expliqué Me Sandrine Osojnak.

    Le Tribunal devrait rendre son verdict la semaine prochaine. En cas de refus du sursis concordataire, la confirmation de faillite du 13 novembre fera foi. Les équipes du club, elles, ne sont pas concernées, car dépendant entièrement de l’Association FC Baulmes, et non du FC Baulmes 1940 SA.
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

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