Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Ukraine fait lourdement chuter les Bourses européennes

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Ukraine fait lourdement chuter les Bourses européennes

    Par Les Echos
    La crise en Ukraine fait plonger de près de 10% la Bourse de Moscou. Francfort accuse à la mi-journée un recul de 2,91%, Paris baisse de 2,54%.


    Les tensions diplomatiques et militaires concernant le dossier ukrainien se répercutent sur les marchés financiers. Le rouble est tombé lundi à des plus bas historiques et vers 13h15 a Bourse de Moscou perdait autour de 10% après le vote du parlement russe donnant au président Vladimir Poutine le feu vert pour une intervention armée en Ukraine.
    Le vote samedi du parlement russe a amené l'Ukraine à mobiliser ses réservistes et à dénoncer une "déclaration de guerre" tandis que Washington a menacé d'isoler économiquement la Russie. A la mi-journée, l'euro a dépassé pour la première fois de sa jeune histoire les 50 roubles, atteignant 51,20 roubles. Le dollar est monté jusqu'à 37,0005 roubles, franchissant pour la première fois son record datant de la crise de 2009. Ces seuils très symboliques risquent de constituer un choc pour la population échaudée par plusieurs dévaluations depuis la fin de l'URSS, qui craint une flambée des prix des produits importés.
    Face à cette situation très tendue, la Banque centrale russe a haussé de façon inattendue son taux directeur à 7%, contre 5,5% auparavant, en raison de l’apparition de « risques pour l’inflation et la stabilité financière » alors que les marchés paniquent face à l’escalade en Ukraine. parallèlement, l'indice Micex de la Bourse russe libellé en roubles chutait de son côté de 9,1% à 1.313,8 points et son équivalent en dollar lâchait 10,3% à 1.166,1 points. Les poids lourds de la cote - à l'image de Gazprom - et des banques nationales comme Sberbank et VTB accusent des baisses de plus de 10%. "Il y a un mouvement général de vente, les brokers veulent clore leurs positions à tout prix", rapporte Artem Argetkine, trader chez BCS à Moscou. "Il y a d'abord le sentiment qui est mauvais, puis la crainte de sanctions", renchérit Constantin Gouliaev, analyste à la société de gestion Capital à Moscou.
    ------------------------------------------------------------
    Suivre les événements en Ukraine en direct
    ------------------------------------------------------------
    La Bourse de Paris évoluait en forte baisse lundi vers 13H15, pénalisée comme l’ensemble des actifs risqués par les craintes d’une aggravation du conflit en Ukraine. A 13H24 , l’indice CAC 40 perdait 2,54 % points à 4.296,32 points . « L’escalade des tensions en Ukraine provoque un mouvement défensif sur les marchés », résument les analystes chez Saxo Banque.
    La Bourse de Francfort enregistrait à son tour un net repli lundi peu après l’ouverture. Vers 13h25 , l’indice vedette Dax reculait de 2,89% à 9.411,62 points, . Les craintes d’une escalade du conflit entre l’Ukraine et la Russie au sujet de la Crimée « pèsent sur l’humeur » du marché, soulignait dans une note Christian Schmidt, analyste pour la banque allemande Helaba.
    La Bourse de Londres était également en nette baisse lundi dans les premiers échanges sous l’effet des craintes d’une aggravation du conflit en Ukraine. Vers 13h30, l’indice FTSE-100 des principales valeurs abandonnait 1,87% par rapport à la clôture de vendredi, à 6.682,51 points. « L’Ukraine devrait dominer l’agenda » lundi en raison « des craintes entourant l’énorme tension à laquelle on assiste » dans le pays, a commenté James Hughes, analyste d’Alpari. « Je pense que nous pouvons nous attendre à des mouvements très marqués dans les jours à venir alors que les marchés et les dirigeants cherchent à établir la menace pour la stabilité de la région mais aussi de l’Europe », a-t-il ajouté.
    Recul des valeurs européennes exposées en Russie
    Les valeurs européennes les plus présentes en Russie chutaient également lundi matin sur les marchés,. Vers 11H00, Société Générale (-5,45%) et Renault (-4,49%) étaient les deux plus fortes baisses de l’indice CAC 40 à Paris. Carlsberg, brasseur très implanté en Russie, perdait 4,29% à la Bourse de Copenhague. A Francfort, le distributeur Metro lâchait 6,31%, tandis qu’à Vienne, la banque Raiffeisen lâchait 6,93% et le constructeur en bâtiment Strabag 4,26%. Au contraire, les groupes pétroliers, même implantés en Russie résistaient, soutenus par la hausse des prix du pétrole. Total lâchait 0,68%.
    « L’exposition russe est forcément dans l’esprit des investisseurs. C’est un facteur qui amplifie le mouvement pour certaines valeurs », résume Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse. La situation « évolue d’heure en heure et est critique », observe Chris Weston, analyste chez IG. « Le marché veut savoir dans quelle mesure l’Ouest va imposer des sanctions économiques à la Russie en cas de violence », selon lui.
    ----------------------------------------------------------
    Les Etats-Unis en retrait face à la détermination de Vladimir Poutine en Ukraine
    Les options limitées des Occidentaux en Ukraine
    Ukraine : Poutine accepte d’« entamer un dialogue »
    ----------------------------------------------------------
    En Asie, la Bourse de Tokyo a passé la journée de lundi dans le rouge et terminé en nette baisse à cause des inquiétudes sur la situation en Ukraine qui font chuter le dollar et l’euro face au yen. A la clôture, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes s’est inscrit en baisse de 1,27% à 14.652,23 points. Il s’est un peu repris dans la deuxième partie de la séance après avoir cédé jusqu’à 2,68% en début de matinée.
    La Bourse de Hong Kong a terminé en baisse de 1,47% lundi. L’indice Hang Seng a perdu 336,29 points à 22.500,67 points dans un volume d’échanges de 66,84 milliards de dollars de Hong Kong (6,24 milliards d’euros).
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X