SINGAPOUR, 3 mars (Reuters) - Les cours du pétrole gagnent plus de 1% lundi avant l'ouverture des Bourses européennes à la suite de l'escalade des tensions entre la Russie, premier producteur mondial de brut, et l'Ukraine, dont une partie est déjà occupée par l'armée russe.
Vers 07h30 GMT, le cours du brut léger américain (WTI) avançait de 1,36% à 103,99 dollars le baril tandis que le Brent de la mer du Nord gagnait 1,79% à 111,02 dollars.
L'Ukraine a mobilisé dimanche l'ensemble de ses réservistes et Washington menace d'isoler économiquement la Russie, au lendemain d'un vote du parlement russe donnant au président Vladimir Poutine le feu vert pour envoyer des forces armées sur le territoire de l'ancienne république soviétique.
Les forces russes contrôlant désormais la Crimée à majorité russe, l'attention se reporte désormais sur la partie orientale de l'Ukraine, où de nombreux Ukrainiens ont le russe pour langue maternelle.
"Les marchés pétroliers réagissent au potentiel d'aggravation de la situation. Mais les cours monteront bien davantage en cas de guerre effective en Ukraine. Dans ce cas, un brut léger américain à 110 puis 120 dollars le baril n'est pas exclu", a déclaré Ben Le Brun, analyste chez OptionsXpress.
Selon le porte-parole adjoint de la chancelière allemande, Vladimir Poutine aurait accepté une proposition d'Angela Merkel visant à mettre en place une mission sur l'Ukraine pour engager un dialogue politique. Cette mission de conciliation pourrait être dirigée par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a déclaré Georg Streiter.
Si le dialogue se rompt entre Moscou et les capitales européennes, les approvisionnements de gaz naturel russe dans l'Union européenne pourraient être perturbés. La Russie fournit environ le quart du gaz consommé en Europe, et une bonne partie de ses livraisons transitent par l'Ukraine.
Cela dit, la relative clémence de l'hiver en Europe a diminué la demande de fioul de chauffage, ce qui explique que le stocks de gaz sont actuellement de quelque 20% supérieurs à ceux de l'année dernière à la même époque sur les principaux noeuds gaziers en Europe.
La Russie est le premier producteur de pétrole au monde et ses exportations se montent à quelque 5,5 millions de barils par jour. Les exportations de gaz naturel hors de l'ex-Union soviétique ont quant à elles représenté 15,8 milliards de mètres cubes en janvier. (Jacob Gronholt-Pederson, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)
Vers 07h30 GMT, le cours du brut léger américain (WTI) avançait de 1,36% à 103,99 dollars le baril tandis que le Brent de la mer du Nord gagnait 1,79% à 111,02 dollars.
L'Ukraine a mobilisé dimanche l'ensemble de ses réservistes et Washington menace d'isoler économiquement la Russie, au lendemain d'un vote du parlement russe donnant au président Vladimir Poutine le feu vert pour envoyer des forces armées sur le territoire de l'ancienne république soviétique.
Les forces russes contrôlant désormais la Crimée à majorité russe, l'attention se reporte désormais sur la partie orientale de l'Ukraine, où de nombreux Ukrainiens ont le russe pour langue maternelle.
"Les marchés pétroliers réagissent au potentiel d'aggravation de la situation. Mais les cours monteront bien davantage en cas de guerre effective en Ukraine. Dans ce cas, un brut léger américain à 110 puis 120 dollars le baril n'est pas exclu", a déclaré Ben Le Brun, analyste chez OptionsXpress.
Selon le porte-parole adjoint de la chancelière allemande, Vladimir Poutine aurait accepté une proposition d'Angela Merkel visant à mettre en place une mission sur l'Ukraine pour engager un dialogue politique. Cette mission de conciliation pourrait être dirigée par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a déclaré Georg Streiter.
Si le dialogue se rompt entre Moscou et les capitales européennes, les approvisionnements de gaz naturel russe dans l'Union européenne pourraient être perturbés. La Russie fournit environ le quart du gaz consommé en Europe, et une bonne partie de ses livraisons transitent par l'Ukraine.
Cela dit, la relative clémence de l'hiver en Europe a diminué la demande de fioul de chauffage, ce qui explique que le stocks de gaz sont actuellement de quelque 20% supérieurs à ceux de l'année dernière à la même époque sur les principaux noeuds gaziers en Europe.
La Russie est le premier producteur de pétrole au monde et ses exportations se montent à quelque 5,5 millions de barils par jour. Les exportations de gaz naturel hors de l'ex-Union soviétique ont quant à elles représenté 15,8 milliards de mètres cubes en janvier. (Jacob Gronholt-Pederson, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)
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