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TUNISIE:Mehdi Jomaâ cherche à lever 4 milliards de dinars et appelle les Tunisiens à faire des sacrifices

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  • TUNISIE:Mehdi Jomaâ cherche à lever 4 milliards de dinars et appelle les Tunisiens à faire des sacrifices

    Le Premier ministre tunisien Mehdi Jomaâ a annoncé, dans la soirée du lundi 3 mars, que son gouvernement était en quête de 4 milliards de dinars (1,85 milliard d'euros environ) pour boucler le budget de l'Etat 2014. «Il manque 4 milliards de dinars dans le budget de l'Etat. Nous ne savons pas encore d'où les ramener, mais il faut que nous trouvions les ressources», a-t-il annoncé dans une interview à la chaîne publique Al-Wataniya et à la télévision privée Nessma, un mois après avoir pris ses fonctions. «Nous avons l'intention de lancer une souscription pour financer les caisses de l'Etat mais ce n'est pas suffisant. J'ai l'intention d'aller dans les pays du Golfe, aux Etats-Unis et en France. Nous allons emprunter encore plus», a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre, qui a formé fin janvier un cabinet apolitique après la démission du gouvernement dirigé le parti islamiste Ennahdha, a mis en garde contre une situation économique difficile et a appelé les Tunisiens à faire des sacrifices.

    «En toute franchise, la situation est plus difficile que ce que nous croyions. Il va nous falloir faire des sacrifices (...). On peut ignorer la réalité mais la réalité ne nous ignorera pas», a-t-il déclaré.D’autre part, M. Jomâa a annoncé le gel des recrutements dans la fonction publique. «Nous n'allons pas baisser les salaires mais il n'y aura pas de nouveaux recrutements dans la fonction publique. Nous n'avons pas de quoi les financer», a-t-il martelé, indiquant que le gouvernement allait examiner au cas par cas la situation des compagnies publiques en difficulté, comme la compagnie aérienne nationale Tunisair, qui demande une aide équivalant à quatre fois son chiffre d'affaires.

    Le chef du gouvernement tunisien a, par ailleurs, estimé que le pays a connu une «quasi-paralysie» depuis la révolution de janvier 2011. «Il faut que nous soyons sincères: pendant ces trois dernières années, nous n'avons pas travaillé. L'administration n'a pas travaillé, les compagnies n'ont pas travaillé, nous n'avons pas respecté les lois. Ce n'était pas ce que nous attendions de la révolution. Une autre révolution nous attend, celle des mentalités», a-t-il affirmé. «Si nous ne faisons rien, la situation économique pourrait devenir catastrophique», a-t-il prévenu.

    Des protestations sociales alimentées par le chômage et souvent non encadrées par les syndicats agitent la Tunisie depuis la révolution. Ce pays d’Afrique du Nord a également connu en 2013 des troubles politiques et sécuritaires ainsi qu’une paralysie institutionnelle consécutive à l’assassinat de deux opposants de gauche par des groupes jihadistes. Ces groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique sont aussi responsables, selon les autorités, de l’assassinat d’une vingtaine de soldats et gendarmes

    Ecofin

  • #2
    accorder des prêts pour payer des dettes

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