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Les institutions doivent revenir aux Algériens!

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  • Les institutions doivent revenir aux Algériens!

    Nous sommes colonisés dans notre propre pays,

    -Le conseil constitutionnel doit être un conseil de sages "aux CV bien rempli", dirigé par un président neutre et homme intègre or l'actuel mourad medelci était ministre des AE sous bouteflika et l'un de ses hommes, et a été nommé par lui même, l'équipe qui l'entoure est une équipe de jeunes peu considérés, ce n'est pas acceptable car ça signifie: la constitution appartient au président, elle n'est pas protégée.

    -Le président du parlement (APN) a pour rôle de veiller au bon fonctionnement de celui ci, par éthique le poste doit revenir à l'opposition, là encore chez nous le président l'a choisi, et il (larbi ould khelifa) vient récemment d'appeler à sa réélection en pleine session, en violation de sa mission de représentant du peuple, comme l'ont fait d'ailleurs de façon indigne des députés FLN.

    -Le président du sénat (conseil de la nation) dirige un organe de modération choisi au 2/3 par suffrage et 1/3 par le président, or c'est bensalah qui en est le président, il a plusieurs fois représenté le président de la république pendant sa maladie pour recevoir des personnalités, il est naturalisé algérien de parents marocains (illégal en cas de vacance du pouvoir), et surtout il vient lui aussi de soutenir le 4eme mandat, s'opposant même aux partisans du boycott. Ou est la modération?

    -La cour des comptes, organe fondamental de contrôle des finances publiques, qui lorsqu'elle a appartenu aux algériens a condamné Bouteflika pour détournement de fonds et l'a obligé à l'exil, a été affaiblie par les modifications que bouteflika y a apporté, elle a épinglé plusieurs fois les ministères sous sa présidence, mais tout a été ignoré et les magistrats crient souvent à l'incapacité d'exercer leurs missions, dans l'indifférence totale, car son président travaille pour bouteflika.

    -Le conseil d'Etat qui doit absolument être consulté dans la promulgation des lois, a depuis le 1er jour de la présidence été considéré par bouteflika comme inutile, contrairement à ce qu'ordonne la loi, il n'a jamais été consulté et le président signait directement par décret ce qu'il voulait. Pire, le jour où son président a annulé la décision d'un juge qui avait interdit un congré du FLN en faveur de Benflis (2003-2004), il a été limogé par le ministre de la justice belaiz sous les ordres de bouteflika. Plusieurs membres ont été limogés également par décret présidentiel sans passer devant le conseil supérieur de la magistrature, censé être le garant de l'indépendance des magistrats.

    etc....

    A tout cela s'ajoute la dépendance directe des ministères de la justice et de l'intérieur, de la plupart des procureurs, et de toute voie menant à l'indépendance des institutions de l'Etat, à leur honnêteté et à leur service pour la nation.

    Voilà le problème principal aujourd'hui, l'élection 2014 pousse les algériens à la rue, et les scandales socio-économiques créent le raz le bol, car les institutions auxquelles un nouveau souffle avait été apporté en 1996, ont été incapables d'assumer leur rôle par la dictature d'un clan maffieux. Elles n'ont pas pu dévoiler les scandales ou les sanctionner, et elles sont incapables de s'opposer au 4ème mandat, si ce n'est par une intervention directe du DRS.
    Si nous devons aller pacifiquement dans la rue, c'est avant tout pour récupérer nos institutions et destituer la famille bouteflika and co qui mériteraient bien d'aller derrière la barre des accusés, pour avoir détruit l'Etat Algérien.

    Je n'ai cité ici que quelques exemples, sachez que beaucoup de cadres algériens ont des dossiers dans leurs domaines, qui prouvent que la main mise à des fins maffieuses sur les institutions de la république est allé très loin, dans des petits tribunaux mais aussi dans tous les services de la fonction publique (police, douanes, impôts etc...), et ceci est le plus grand drame des mandats de Bouteflika.

    Il nous faut 5 ans au moins, pour tout relancer, et 10 ans pour revenir à notre situation de 1998. C'est la preuve que celui qui ose dire que Bouteflika a stabilisé l'Algérie ne connait rien à ce pays, car le démantèlement des institutions est une plus grande menace pour la nation et sa stabilité qu'une bombe dans un maquis.

    En 1999, nous pansions nos blessures, le terrorisme s'éteignait en laissant une économie dévastée, mais l'Algérie et les Algériens avaient construits des institutions dignes, payées au prix de leur vie, puis une fois la paix et l'argent disponibles, tout s'est écroulé: c'est l'histoire d'un drame humain.
    Dernière modification par LOVE ALGERIA, 04 mars 2014, 12h45.

  • #2
    C'est le résultat de 15 années du règne de BOUTESRIKA. S'il reste aux commandes, la prochaine étape sera une attaque purement et simplement à l'article 1 de la constitution. Après, c'est fini de l'Algérie en tant que république. Ce sera la naissance du royaume des BOUTESRIKAS.

    Bravo à ceux et celles par qui ce malheur pourrait nous arriver.

    P.

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