Le parlement ukrainien est partiellement légitime, tandis que le président par intérim ne l'est pas, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Moscou.
"Les autorités ukrainiennes sont-elles légitimes? Le parlement est partiellement légitime, mais les autres ne le sont pas. Et le président ukrainien par intérim n'a pas la moindre légitimité", a indiqué M.Poutine.
"Il y a un seul président légitime du point de vue juridique. Il est clair qu'il n'a aucun pouvoir. Mais M.Ianoukovitch est bien sûr le seul président légitime du pays", a noté le président russe.
Selon M.Poutine, Il y a trois raisons légitimes de nommer un autre président en Ukraine: "son décès, sa démission et la motion de confiance. La procédure de motion de confiance est réglementée par la Constitution. Elle doit se tenir avec la participation de la Cour constitutionnelle, de la Cour suprême et de la Rada suprême (parlement). C'est une procédure longue et complexe. On n'a pas organisé cette procédure", a rappelé M.Poutine.
Ukraine: une révolution engendrerait un nouvel Etat (Poutine)
Si ce qui s'est produit en Ukraine n'est pas un coup d'Etat, mais une révolution, cela signifie qu'il s'agit d'un nouvel Etat avec lequel la Russie n'a signé aucun document contraignant, a fait remarquer mardi le président russe Vladimir Poutine.
"Quand nous indiquons que c'est un coup d'Etat anticonstitutionnel, on nous dit que non, ce n'est pas un coup d'Etat anticonstitutionnel ni une prise de pouvoir armée, mais une révolution. Mais si c'est une révolution, qu'est-ce que cela signifie? Il m'est alors difficile de ne pas m'aligner sur l'avis de certains nos experts estimant qu'un nouvel Etat apparaît sur ce territoire. Tout comme cela s'est produit après l'effondrement de l'Empire russe, suite à la révolution de 1917", a déclaré le chef de l'Etat devant les journalistes.
"Un nouvel Etat apparaît, et avec cet Etat et à l'égard de cet Etat nous n'avons signé aucun document contraignant", a ajouté M.Poutine.
Ukraine: la Russie se réserve le droit de réagir à une demande d'aide (Poutine)
Moscou se réserve le droit de mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour assurer la sécurité des citoyens ukrainiens, si l'est du pays est touché par la même anarchie que Kiev, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
"Si nous voyons que cette anarchie commence à envahir les régions de l'est (frontalières avec la Fédération de Russie, ndlr), si la population demande notre aide, nous nous réservons le droit de mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour les défendre, une demande du président légitime en exercice étant déjà à notre disposition. A notre avis, c'est tout à fait légal", a déclaré le chef de l'Etat russe lors d'une conférence de presse.
Et d'ajouter que le recours à la force en Ukraine ne s'imposait pas pour le moment.
Le 22 février, au mépris des ententes entre les chefs de file de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch et sans attendre que ce dernier signe une loi autorisant la réforme constitutionnelle en Ukraine, la Rada suprême amodifié la Constitution, limogé certains ministres et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. M.Ianoukovitch a quitté le pays.
Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée".
Poutine: la Russie ne compte pas annexer la Crimée
La Russie n'envisage pas la possibilité d'annexer la Crimée, presqu'île ukrainienne à majorité russophone, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
"Non, nous n'examinons pas une telle possibilité", a indiqué le chef du Kremlin lors d'une conférence de presse, à la question de savoir si Moscou envisageait de rattacher la Crimée à la Russie.
La Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.
Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral".
MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti
"Les autorités ukrainiennes sont-elles légitimes? Le parlement est partiellement légitime, mais les autres ne le sont pas. Et le président ukrainien par intérim n'a pas la moindre légitimité", a indiqué M.Poutine.
"Il y a un seul président légitime du point de vue juridique. Il est clair qu'il n'a aucun pouvoir. Mais M.Ianoukovitch est bien sûr le seul président légitime du pays", a noté le président russe.
Selon M.Poutine, Il y a trois raisons légitimes de nommer un autre président en Ukraine: "son décès, sa démission et la motion de confiance. La procédure de motion de confiance est réglementée par la Constitution. Elle doit se tenir avec la participation de la Cour constitutionnelle, de la Cour suprême et de la Rada suprême (parlement). C'est une procédure longue et complexe. On n'a pas organisé cette procédure", a rappelé M.Poutine.
Ukraine: une révolution engendrerait un nouvel Etat (Poutine)
Si ce qui s'est produit en Ukraine n'est pas un coup d'Etat, mais une révolution, cela signifie qu'il s'agit d'un nouvel Etat avec lequel la Russie n'a signé aucun document contraignant, a fait remarquer mardi le président russe Vladimir Poutine.
"Quand nous indiquons que c'est un coup d'Etat anticonstitutionnel, on nous dit que non, ce n'est pas un coup d'Etat anticonstitutionnel ni une prise de pouvoir armée, mais une révolution. Mais si c'est une révolution, qu'est-ce que cela signifie? Il m'est alors difficile de ne pas m'aligner sur l'avis de certains nos experts estimant qu'un nouvel Etat apparaît sur ce territoire. Tout comme cela s'est produit après l'effondrement de l'Empire russe, suite à la révolution de 1917", a déclaré le chef de l'Etat devant les journalistes.
"Un nouvel Etat apparaît, et avec cet Etat et à l'égard de cet Etat nous n'avons signé aucun document contraignant", a ajouté M.Poutine.
Ukraine: la Russie se réserve le droit de réagir à une demande d'aide (Poutine)
Moscou se réserve le droit de mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour assurer la sécurité des citoyens ukrainiens, si l'est du pays est touché par la même anarchie que Kiev, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
"Si nous voyons que cette anarchie commence à envahir les régions de l'est (frontalières avec la Fédération de Russie, ndlr), si la population demande notre aide, nous nous réservons le droit de mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour les défendre, une demande du président légitime en exercice étant déjà à notre disposition. A notre avis, c'est tout à fait légal", a déclaré le chef de l'Etat russe lors d'une conférence de presse.
Et d'ajouter que le recours à la force en Ukraine ne s'imposait pas pour le moment.
Le 22 février, au mépris des ententes entre les chefs de file de l'opposition et le président Viktor Ianoukovitch et sans attendre que ce dernier signe une loi autorisant la réforme constitutionnelle en Ukraine, la Rada suprême amodifié la Constitution, limogé certains ministres et fixé l'élection présidentielle au 25 mai. M.Ianoukovitch a quitté le pays.
Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée".
Poutine: la Russie ne compte pas annexer la Crimée
La Russie n'envisage pas la possibilité d'annexer la Crimée, presqu'île ukrainienne à majorité russophone, a déclaré mardi le président russe Vladimir Poutine.
"Non, nous n'examinons pas une telle possibilité", a indiqué le chef du Kremlin lors d'une conférence de presse, à la question de savoir si Moscou envisageait de rattacher la Crimée à la Russie.
La Crimée a été rattachée en 1954 à l'Ukraine qui faisait alors partie de l'Union soviétique. Il s'agissait d'une décision purement formelle, car le transfert de ce territoire a été effectué à l'intérieur du même Etat. Après la chute de l'URSS en 1991, la Crimée est restée au sein de l'Ukraine, mais a reçu le statut de république autonome.
Le 1er mars, le Conseil de la Fédération (sénat russe) a autorisé le recours à la force en Ukraine "en raison de la situation extraordinaire dans ce pays, de la menace pesant sur la vie des citoyens russes et des effectifs du contingent militaire russe qui sont déployés dans la république autonome ukrainienne de Crimée conformément à un accord bilatéral".
MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti
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