Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Benbitour renonce á sa candiadature á l'élection présidentielle

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Benbitour renonce á sa candiadature á l'élection présidentielle

    Le désormais ex-candidat estime qu’il s’était engagé dans la course, “afin que ces élections soient l’opportunité pour un changement pacifique”.

    Attendu, le retrait d’Ahmed Benbitour de la course à la magistrature suprême a été officialisé hier. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de sa permanence, l’ex-Premier ministre a tenu à exhiber le PV des signatures recueillies à travers 29 wilayas où 85 000 signatures avaient été comptabilisées jusqu’à hier matin. Ahmed Benbitour en fait une affaire de principe. “Si je m’étais retiré avant ce jour, on aurait dit qu’il n’avait pas réussi à rassembler les signatures nécessaires.” Preuve à l’appui, il invite toute la presse à constater de visu les formulaires signés et alignés sur une table. Pour lui, il y a “nécessité de changement de tout le système de gouvernance et non se contenter du changement de personnes”.
    Une analyse qui rejoint celle de Mouloud Hamrouche. Mais Ahmed Benbitour affirme qu’il n’avait coordonné avec personne auparavant.
    Il précisera que le changement dont il parle “n’est dirigé ni contre une personne ni un groupe de personnes, ni une institution quelconque”. D’ailleurs, il refuse de commenter la passe d’arme entre les différents belligérants au sein du pouvoir, estimant qu’il n’avait pas à se mêler des conflits au sein du système puisque, lui, il demande à “changer le système dans sa globalité”. Le désormais, ex-candidat, estime qu’il s’était engagé dans la course, “pour que cette élection soit l’opportunité pour un changement pacifique”. Hélas, constatera-t-il, “la persistance de la fermeture des canaux les plus efficaces pour la mobilisation du peuple autour des idées et des actions de la sauvegarde de la nation Algérie, l’usage inconsidéré des deniers publics, le maintien d’un gouvernement dont les membres sont notoirement connus pour leur allégeance au candidat-président, la défaillance des mécanismes de régulation de la société par l’instrumentalisation de la justice, la vassalisation de l’administration, la confiscation des médias audiovisuels publics font que l’élection d’avril 2014 se présente, une fois de plus, comme une rupture du pouvoir avec le peuple”.
    Ahmed Benbitour ne mâche pas ses mots, estimant qu’“en réalité, les urnes ne seront qu’un leurre et une piraterie légalement soutenue. Une fois de plus, en Algérie, les forces de la fraude auront pris le dessus sur l’argumentation convaincante”.
    Et d’annoncer “mon retrait de cette élection et ma solidarité avec mes partenaires politiques qui ont lancé un appel au boycott.”
    Mais, ce retrait ne voudrait pas dire, pour autant, silence et acceptation du fait accompli. Ahmed Benbitour insiste sur l’importance “d’actions politiques d’envergure avec la forte mobilisation du peuple”. Il affirme soutenir toutes les manifestations pacifiques contre ce fait accompli.
    Il ne se contente pas de protester, mais propose une feuille de route pour le changement du système dans sa globalité. Cette feuille de route définit le projet de changement du système de gouvernance et les étapes de sa mise en œuvre. Il estime qu’il est indispensable de définir les principes qui guideront les parties prenantes à ce projet, tout comme il plaide pour l’élaboration d’un pacte social comme base de la nouvelle Constitution “où seront bannis le monopole du pouvoir par des groupes immoraux et/ou incompétents, ainsi que le détournement de l’État au profit d’intérêts privés”.
    Ahmed Benbitour préconise, en outre, de mettre en place un comité provisoire pour la conduite du projet à l’échelle nationale. Ahmed Benbitour est, donc, sur la même longueur d’onde que Mouloud Hamrouche, s’agissant du constat de carence du système et de la nécessité de passer par une Constituante, réclamée, depuis fort longtemps, par le FFS.
    Pour lui, “la bataille continue. Nous ne nous tairons pas”. Et d’annoncer qu’il va entamer le rapprochement avec les autres forces politiques qui s’opposent à cette “piraterie” électorale.
    Estimant que gagner une élection avec un taux de participation de 10% équivaut à un hold-up de la volonté populaire, Ahmed Benbitour dira que les exemples tunisien et égyptien auraient dû donner matière à réfléchir au Président et à sa famille. Au lieu d’être chassés par la rue, ils auraient dû, selon lui, profiter de cette élection, pour sortir par la grande porte.

  • #2
    Domage, vraiment ...
    il etait en tête de liste de mes préférés.
    ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

    Commentaire

    Chargement...
    X