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Pelé, une histoire algérienne

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  • Pelé, une histoire algérienne

    Après Maradona, voici Pelé. Le 17 décembre dernier, l’Argentin avait été accueilli en mode Guévariste libéral, et avait touché une coquette somme pour le lancement de la 3G en Algérie. C’est au tour d’une autre légende de s’annoncer : le Roi Pelé.

    En homme sandwich qu’il est en partie devenu, la légende brésilienne est l’ambassadeur de la Copa Coca-Cola, une compétition destinée aux jeunes. Selon certaines indiscrétions, il devrait même être présent à Blida, le 5 mars pour donner le coup d’envoi de la rencontre amicale entre les Fennecs et la Slovénie. «Je me réjouis de revenir en Algérie, où j’ai déjà eu l’occasion de jouer des matches amicaux contre la sélection nationale quelques années après son indépendance», a-t-il confié. Il faut dire que l’ancien joueur de Santos a une relation très particulière avec ce pays se mêlant aux intrigues de sa propre histoire.

    En 1965, un an avant le Mondial en Angleterre, avec son Brésil, il débarque à Oran pour affronter l’Algérie du Stéphanois Rachid Mekhloufi et du Lensois Ahmed Oudjani. Dans le pays, cette venue des doubles champions du monde en titre créée une effervescence incroyable. Ahmed Ben Bella, le premier président de la République algérienne démocratique et populaire, descendu à la mi-temps dans les vestiaires de la Seleçao, a même rappelé à Pelé qu’il a été lui aussi joueur professionnel à l’OM en 1940. Derrière cette bienveillance, et ce climat convivial, personne ne se doutait en ce 17 juin 1965, au stade Ahmed Zabana, que Ben Bella était en train de vivre ces derniers moments à la tête de cette jeune nation tourmentée. Ce voyage dans l’Ouest algérien allait lui être fatal, le colonel Houari Boumédiène et son fidèle lieutenant Abdelaziz Bouteflika allaient le renverser deux jours plus tard. Seule consolation pour ce passionné, il a pu profiter des arabesques de Garrincha et de ses coéquipiers. Le Brésil plia l’affaire en moins de 30 minutes avec un doublé de Pelé et un but de Gerson (3-0). Après ce match de football, comme un dernier souffle de liberté, Ahmed Ben Bella est emprisonné pendant quatorze longues années.

    Le célèbre numéro 10 brésilien est lui revenu le 9 février 1969 à Oran pour une autre rencontre. Avec son club de Santos, et accompagné du mythique gardien Gilmar, il a rejoué une partition face à l’Algérie du goléador Abdelkader Fréha (1-1). Conscient des risques (et c’est un euphémisme), le colonel Houari Boumédiène ne s’était pas déplacé pour profiter du spectacle…




    FRANCE FOOT BALL
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    le Roi pelé, quelle coïncidence, mon seigneur vous trouverez votre semblable a el Mouradia !

    Commentaire

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