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Le mouvement Barakat veut invalider la candidature de Bouteflika

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  • Le mouvement Barakat veut invalider la candidature de Bouteflika

    Au lendemain du dépôt de candidature du président Bouteflika, des membres du mouvement Barakat se sont rassemblés devant le siège du Conseil constitutionnel pour remettre une lettre à Mourad Medelci, président de l’institution, lui enjoignant de rejeter le dossier de candidature de Abdelaziz Bouteflika.

    «C’est un geste symbolique, déclare Mustapha Benfodil, membre du collectif Barakat, il fallait qu’on réagisse après les images terribles diffusées à la télévision et qui montrent clairement un Président qui est dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions à la tête de l’Etat encore cinq ans.»
    Les membres du mouvement avaient rédigé, la veille, une lettre dans laquelle ils interpellent le président du Conseil constitutionnel, l’avertissant qu’il sera un jour comptable devant le peuple de la décision que prendra son institution. «Nous interpellons votre conscience et votre sens du devoir. Vous portez une responsabilité historique quant au verdict que va remettre votre institution dans ce dossier», avaient-ils écrit dans le document.
    «Nous n’avons pas voulu nous engager dans un débat juridique perdu d’avance, mais plutôt porter le débat sur un plan moral, explique un membre du mouvement. Car la décision que prendra le Conseil aura une incidence sur l’avenir de notre pays.» Pour les membres du mouvement Barakat, cette action doit permettre de libérer les consciences et, à tous ceux qui n’osent pas agir, de manifester leur désaccord. «Il est important de s’affranchir de la peur qui a été mise en place par Bouteflika. Les cadres, les chefs d’entreprise… n’osent pas réagir de peur des conséquences que cela pourrait avoir pour leur avenir. C’est pour cela que nous dénonçons ceux qui affirment que le Président a ramené la paix dans le pays. En réalité, il a enfermé l’Algérie dans une énorme prison à ciel ouvert, où ceux qui contestent sont sanctionnés.» Les membres du mouvement, qui avaient réussi à déjouer la forte présence policière, ont tenté de faire parvenir leur demande à M. Medelci, mais les services du Conseil constitutionnel ont refusé de réceptionner le document.

    En outre, Amira Bouraoui, l’une des initiatrices du mouvement Barakat, mais également un journaliste du Soir d’Algérie et la directrice du quotidien El Fadjr Hadda Hazem, venus protester contre le quatrième mandat, ont été interpellés, emmenés au commissariat d’El Biar puis relâchés.
    El Watan

  • #2
    L'insulte à l'intelligence du peuple algérien vient de cette banderole de soutien à Bouteflika lors du match contre la Slovénie. Il était où le ''Barakat'' ?
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      écouter les gars depuis que le ballon d'or devenu la brosse d'or (Slimani) dans la la sélection national, je n'ai même pas regardé le match et je ne suis plus pour les verts mais pour les rouge (Réussie et la Belgique), j’espère qu'ils seront éliminés dés le 1 er tour n'achallah.
      Éclairer les nations encore obscures.

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      • #4
        «Nous interpellons votre conscience et votre sens du devoir.

        J'ai envie d'être mauvaise langue et dire qe cette conscience faut vraimet la chercher... et d'abord présumer fortement qu'elle existe dans un excès de romantisme....
        quand au sens du devoir: il est là. il le connait.

        du moment que l'article 88 de la cosntitution été eludé et qu'il est bien trop tard pour le faire vivre il vous dira tut simplement que je juge la candidature sur piéces (le fameux certificat medical) par sur la base de mon appréciation personnelle et au jugé de mes yeux ... les medecins sont souverains dans leur appréciation et nul autorité administrative ou politique ne peut contester leur décions souveraine de pécilistes. dés lors qu'ils seraient assermentés.
        Bien sûr cela s'appelle du juridisme bête et discipliné qui permet un certain confort de la conscience..

        Reste à esprer un sursaut de cette conscience.un coup d théatre comme on dit les miracles j'y crois.oeilfermé. les coups de théatres on est fort ... l'affare nekaz ... l'affaire du vent qui a brisé les serrures du cinseil constitutionnel ect...oeilfermé

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        • #5
          Je ne veux décourager personne mais les carottes sont bel et bien cuites quant aux élections.
          Mais il faut avoir le souffle long et dépasser ce terme. Penser à l'après.
          Garder vive cette volonté de changer les choses, élargir encore et encore la base militante et surtout s'organiser. Le plus grand défaut de cette opposition au système est le manque d'organisation.

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          • #6
            Garder vive cette volonté de changer les choses, élargir encore et encore la base militante et surtout s'organiser. Le plus grand défaut de cette opposition au système est le manque d'organisation.
            Comme je l'ai déjà dit je ne sais plus où.... l'annonce tardive de la déclaration de à la candidature visait j'en suis sûr à éviter de donner trop de temps à la manifestation de la contestation. tout était calculé... mais le calcul fait partie de l'exercice de la politique.

            Je suis du même avis que toi Bachi... je ne lie pas la possibilité de changement attendu à uniquement cette échéance électorale... c'est simplement une occasion qui va probablement être manquée ...Ce n'est ps du défaitisme... C'est du réalisme politique..

            le changement est un objectif de longue haleine ... tout comme la construction d'une culture démocratique dont nous sommes majoritairement pauvre...pour des raisons historiques..
            le changement se construit pas à pas... lorsqu'on le veut pacifique et sans mettre en péril le pays.

            Chacun doit apporter quotidiennement comme je le dis souvent sinon une pierre au ,moins un caillou.
            chacun de nous ici et ailleurs doit être un militant inlassable du changement en gagnant des gens autour de lui à cet impératif ..en tentant d'organiser l'idée, de la structurer parce qu'il ne faut compter sur les partis dit démocratiques ... ils ont des logiques de pouvoir pas de transformation de la société ou très peu...et ils n'ont pratiquement rien démontré sur ce plan..
            cela ne pourra venir que par l'action citoyenne organisée dans de vraies et libres associations de la société civile.. certes spécialisée mais travaillant globalement dans le même sens .....du moins si elles arrivent à se frayer un chemin c'est pas gagné. mais la lutte est exhaltante et c'est ça sa force.
            Dernière modification par khoya, 05 mars 2014, 23h24.

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            • #7
              Effacé ( doublon )
              Dernière modification par Pangeen, 06 mars 2014, 04h33.

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              • #8
                Envoyé par Bachi
                Je ne veux décourager personne mais les carottes sont bel et bien cuites quant aux élections.
                ...
                Les conséquences d'une fraude seront lourdes. La responsabilité incombera aux fraudeurs.

                Fini l'époque où la fraude passe comme une lettre à la poste.

                Pour ne pas être prix au dépourvu, il faut d'ores et déjà commencer à se préparer à l'éventualité d'une catastrophe nationale.

                Moi, je sais que dans ma wilaya, en cas de fraude, le wali et le directeur de la DRAG auront à répondre personnellement devant le peuple. Leur personne et leurs biens seront les cibles des foules en furie.

                Les chefs de dairas, les maires des communes, les présidents des centres et des bureaux de votes touchés par la fraude ne seront également pas épargnés.

                Des structures dormantes ( assemblées de villages et quartiers ) seront réveillées pour contrôler et canaliser le mouvement de contestation.

                P.
                Dernière modification par Pangeen, 06 mars 2014, 04h34.

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                • #9
                  Khoya, Bachi

                  je suis arrivé à la même conclusion. Il n'y a pas beaucoup de choses ni de temps à faire quoi que ce soit. La situation a été préparée depuis longtemps. L'opposition est éparpillée, la société désorganisée et en face un pouvoir prêt à tout pour perdurer dans la corruption et la tricherie.
                  Si on veut un changement il faut agir dans le temps pas la veille des élections quand tout est verrouillé. La société doit s'organiser autour d'un projet populaire démocratique dont le rôle serait d'abord de se mobiliser pour protéger son droit. Un mouvement comme celui du FLN de 54 en plus grand dont le but n'est pas le pouvoir mais la liberté.
                  On a besoin d'une opposition qui se range du côté du peuple pour l'informer et l'orienter et donner l'importance qui sied à sa voix.
                  Quand je lis les arguments des pro-boutef je me rend à l'évidence que le problème n'a jamais été le pouvoir mais le peuple qui se laisse faire en permettant que ses droits soient violés par inconscience ou par complicité.
                  Ceci est mon constat, il ne faut pas baisser les bras. C'est un combat continu qu'il faut non des actions temporaires.
                  The Sea is Woman, the Sea is Wonder, her other name is Fate!

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                  • #10
                    pétrole

                    tant que le pétrole coule des robinets de hassi-messaoud il n'y aura pas de changement. La seule fois ou le régime a été vraiment en danger c'est en 1988 après la chute des prix de pétrole à 7 dollars.
                    Ce n'est finalement que la faim qui forcera le peuple à rejoindre les forces démocratiques.

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                    • #11
                      Ce n'est finalement que la faim qui forcera le peuple à rejoindre les forces démocratiques.
                      la triste réalité en effet..
                      أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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                      • #12
                        Envoyé par algiers09
                        ...
                        La seule fois ou le régime a été vraiment en danger c'est en 1988 après la chute des prix de pétrole à 7 dollars.
                        ...
                        Après c'était le FIS en 1990 et du terrorisme aveugle jusqu'à ce que les caisses soient de nouveaux pleines ( avec un baril à plus de 100$ ). Le pouvoir despotique a su trouver la bonne recette pour se maintenir.

                        Envoyé par algiers09
                        ...
                        Ce n'est finalement que la faim qui forcera le peuple à rejoindre les forces démocratiques.
                        ...
                        Dans notre cas, cette faim ne nous a pas permis de nous débarrasser du pouvoir despotique. Elle nous a accablé d'un autre fléau : le terrorisme avec son corollaire la peur au ventre.

                        P.

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