La Centrafrique vit sa crise sécuritaire et humanitaire la plus aiguë depuis l'indépendance, proclamée en 1960. Le pays est en proie à une vague de tueries, de transferts forcés de populations et de pillages sans précédent. Les crimes de guerre ont touché tout le monde. Et la purification ethnique, qui vise la communauté musulmane, est radicale.
Trois mois après le lancement de l'intervention militaire française « Sangaris », souhaitée et saluée par une immense majorité de Centrafricains et bénéficiant d'une forte légitimité internationale, le constat est amer.
Si, à terme, les troupes étrangères – de Sangaris, de l'Union africaine, de l'Union européenne, et bientôt de l'ONU – parviennent à rétablir une certaine sécurité dans le pays, l'opération a été menée de telle manière qu'elle n'a pu éviter que la tempête se déchaîne sur une Centrafrique déjà meurtrie par une année de crimes commis par la Séléka, un mouvement rebelle musulman venu du Nord. Les forces étrangères ont assisté à une campagne croisée de tueries qui sera un jour qualifiée, si la justice internationale s'en saisit, de « crimes contre l'humanité ».
Aujourd'hui, un calme relatif ne revient que faute d'ennemis ou de cibles, dans les endroits où la purification ethnique a été couronnée de succès. Et la guerre est loin d'être finie.
La première étape fut le désarmement de la Séléka et son départ de Bangui, symbolisée par la chute du président Michel Djotodia, le 10 janvier. Mais la coalition de combattants musulmans, appuyés par des mercenaires tchadiens et soudanai...
Image trop forte!!!
le monde
Trois mois après le lancement de l'intervention militaire française « Sangaris », souhaitée et saluée par une immense majorité de Centrafricains et bénéficiant d'une forte légitimité internationale, le constat est amer.
Si, à terme, les troupes étrangères – de Sangaris, de l'Union africaine, de l'Union européenne, et bientôt de l'ONU – parviennent à rétablir une certaine sécurité dans le pays, l'opération a été menée de telle manière qu'elle n'a pu éviter que la tempête se déchaîne sur une Centrafrique déjà meurtrie par une année de crimes commis par la Séléka, un mouvement rebelle musulman venu du Nord. Les forces étrangères ont assisté à une campagne croisée de tueries qui sera un jour qualifiée, si la justice internationale s'en saisit, de « crimes contre l'humanité ».
Aujourd'hui, un calme relatif ne revient que faute d'ennemis ou de cibles, dans les endroits où la purification ethnique a été couronnée de succès. Et la guerre est loin d'être finie.
La première étape fut le désarmement de la Séléka et son départ de Bangui, symbolisée par la chute du président Michel Djotodia, le 10 janvier. Mais la coalition de combattants musulmans, appuyés par des mercenaires tchadiens et soudanai...
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