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Des journalistes ont clairement pris position et militent contre un quatrième mandat du président Bouteflika. Ces prises de positions sont-elles compatibles avec leur métier et la neutralité de l’information politique ? Les réponses de Belkacem Ahcene-Djaballah, journaliste, universitaire et expert en communication.
Un journaliste a-t-il le droit de militer ?
Le journaliste n’est tenu par aucune obligation de réserve. Il n’est ni fonctionnaire, ni élu. Il faut faire la part des choses. Le journaliste est également un citoyen. Il a les mêmes droits que n’importe quel autre citoyen. Il a le droit de s’engager et d’avoir des activités en dehors du média dans lequel il exerce.
Quelles sont les limites de son engagement militant ?
Il est tenu de respecter la ligne éditoriale de son organe de presse. Il défend cette ligne en faisant preuve de compétences professionnelles. Dans l’exercice de son travail, il doit faire la part entre l’information, l’édito, la nouvelle et s’attacher à ne pas induire en erreur le lecteur. Le journaliste a, c’est vrai, une responsabilité sociale qui pèse lourd et qui doit l’obliger à mettre de côté son idéologie. Il faut constater malheureusement que l’information et le commentaire sont mêlés et cela peut créer des problèmes
Les journalistes peuvent- ils encourir des sanctions de leur organe de presse pour avoir milité ?
Le journal n’a pas le droit d’interdire à ses journalistes d’avoir des occupations politiques. Il appartient au journaliste de ne pas mettre en avant l’organe de presse dans lequel il travaille lorsqu’il milite.
Qu’en est-il des journalistes du secteur public ?
C’est la même règle pour tout le monde. Ils ont comme les autres le droit de militer à l’extérieur. Ils ne doivent pas mélanger le militantisme à leur devoir de journaliste ou l’imposer au niveau de leur rédaction.
tsa
Un journaliste a-t-il le droit de militer ?
Le journaliste n’est tenu par aucune obligation de réserve. Il n’est ni fonctionnaire, ni élu. Il faut faire la part des choses. Le journaliste est également un citoyen. Il a les mêmes droits que n’importe quel autre citoyen. Il a le droit de s’engager et d’avoir des activités en dehors du média dans lequel il exerce.
Quelles sont les limites de son engagement militant ?
Il est tenu de respecter la ligne éditoriale de son organe de presse. Il défend cette ligne en faisant preuve de compétences professionnelles. Dans l’exercice de son travail, il doit faire la part entre l’information, l’édito, la nouvelle et s’attacher à ne pas induire en erreur le lecteur. Le journaliste a, c’est vrai, une responsabilité sociale qui pèse lourd et qui doit l’obliger à mettre de côté son idéologie. Il faut constater malheureusement que l’information et le commentaire sont mêlés et cela peut créer des problèmes
Les journalistes peuvent- ils encourir des sanctions de leur organe de presse pour avoir milité ?
Le journal n’a pas le droit d’interdire à ses journalistes d’avoir des occupations politiques. Il appartient au journaliste de ne pas mettre en avant l’organe de presse dans lequel il travaille lorsqu’il milite.
Qu’en est-il des journalistes du secteur public ?
C’est la même règle pour tout le monde. Ils ont comme les autres le droit de militer à l’extérieur. Ils ne doivent pas mélanger le militantisme à leur devoir de journaliste ou l’imposer au niveau de leur rédaction.
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