Maïdan a-t-il embauché des snipers pour tirer sur la police ?
Selon le site russe rt.com, une conversation téléphonique du 25 février dernier entre la vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, et le ministre estonien des affaires étrangères, Urmas Paet, permet de le croire.
Au cours de cette conversation (dès 08:20), Paet déclare:
"On sait aujourd'hui de façon de plus en plus certaine que, derrière les tireurs d'élite, il n'y avait pas Ianoukovitch, mais quelqu'un de la nouvelle coalition."
"Je pense que nous voulons enquêter là-dessus. Je veux dire, je ne savais pas, c'est intéressant. Mon Dieu",
a répondu Ashton.
"Ce qui est assez troublant, cette même Olga [Bogomolets, principal contact de Paet lors de son voyage en Ukraine] dit aussi que tous les éléments de preuve montrent que les gens qui ont été tués, des deux côtés, par des tireurs embusqués, qu'ils soient policiers ou manifestants, ont été tuées par les les mêmes tireurs d'élite",
souligne encore Urmas Paet.
"Elle m'a aussi montré des photos, sur lesquelles, en tant que médecin, elle dit qu'elle peut reconnaître la même signature, le même type de balles, et c'est vraiment perturbant que, maintenant, la nouvelle coalition ne veuille pas enquêter sur ce qui s'est réellement passé "
Ashton réagit en ces termes:
"Eh bien, oui ... c'est, c'est terrible."
La conversation aurait été téléchargée sur internet par des officiers des services secrets ukrainiens loyaux au président Ianoukovitch.
94 personnes ont été tuées à Kiev le mois dernier.
Apparemment pas au courant de la fuite, Urmas Paet faisait encore il y a peu le tour des rédactions, déclarant son soulagement que l’Europe ait caractérisé l’attitude de la Russie d’« agression ». Au moment où nous écrivons cet article (15:51), il confirme à la presse estonienne la véracité de l'enregistrement.
Selon le site russe rt.com, une conversation téléphonique du 25 février dernier entre la vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, et le ministre estonien des affaires étrangères, Urmas Paet, permet de le croire.
Au cours de cette conversation (dès 08:20), Paet déclare:
"On sait aujourd'hui de façon de plus en plus certaine que, derrière les tireurs d'élite, il n'y avait pas Ianoukovitch, mais quelqu'un de la nouvelle coalition."
"Je pense que nous voulons enquêter là-dessus. Je veux dire, je ne savais pas, c'est intéressant. Mon Dieu",
a répondu Ashton.
"Ce qui est assez troublant, cette même Olga [Bogomolets, principal contact de Paet lors de son voyage en Ukraine] dit aussi que tous les éléments de preuve montrent que les gens qui ont été tués, des deux côtés, par des tireurs embusqués, qu'ils soient policiers ou manifestants, ont été tuées par les les mêmes tireurs d'élite",
souligne encore Urmas Paet.
"Elle m'a aussi montré des photos, sur lesquelles, en tant que médecin, elle dit qu'elle peut reconnaître la même signature, le même type de balles, et c'est vraiment perturbant que, maintenant, la nouvelle coalition ne veuille pas enquêter sur ce qui s'est réellement passé "
Ashton réagit en ces termes:
"Eh bien, oui ... c'est, c'est terrible."
La conversation aurait été téléchargée sur internet par des officiers des services secrets ukrainiens loyaux au président Ianoukovitch.
94 personnes ont été tuées à Kiev le mois dernier.
Apparemment pas au courant de la fuite, Urmas Paet faisait encore il y a peu le tour des rédactions, déclarant son soulagement que l’Europe ait caractérisé l’attitude de la Russie d’« agression ». Au moment où nous écrivons cet article (15:51), il confirme à la presse estonienne la véracité de l'enregistrement.
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