Le volume des exportations hors hydrocarbures de l'Algérie a atteint 788 millions de dollars à fin septembre 2006. C’est ce qu’a déclaré M. Ali Bey Nasri, vice-président de l’association nationale des exportateurs algériens, à l’émission “Rendez-vous de l’économie” de la radio nationale Chaîne II. Le vice-président de l’Anexal a indiqué que “la moyenne des exportations hors hydrocarbures ne dépasse pas 500 millions de dollars durant ces dernières années”. Ce qui représente, dira M. Ali Bey, 5% des exportations tunisiennes. La valeur des exportations hors hydrocarbures est évaluée, ajoute M. Ali Bey, à 500 dollars par habitant en Tunisie contre 25 dollars par habitant en Algérie.
Les exportations agricoles marocaines s’élèvent à 1 milliard de dollars, alors que celles de l’Algérie se situent à 30 millions de dollars en 2005. L’invité de la radio nationale Chaîne II a affirmé, par ailleurs, que “l’accord d’association signé avec l’union européenne n’a pas été favorable aux exportateurs algériens puisque les pays européens ont imposé des barrières pour l’accès à leur marché”. À titre d’exemple, il a cité le protocole 5 de l’accord d’association concernant 107 produits agricoles algériens qui ne seront admis sur le marché européen qu’en hors saison, explique M. Ali Bey. Il a cité, également, le cas du sucre que subventionnent les européens et la pomme de terre dont le seuil est limité à 5 000 tonnes.
Pour M. Ali Bey Nasri, “le ministère du commerce tel qu’il est structuré n’est pas capable de prendre en charge les implications de l’accord d’association signé avec l’union européenne”. En évoquant le problème des produits ferreux et non ferreux, il a estimé que “ce créneau reste encore flou et on arrive pas à le contrôler puisqu’il y a toujours des produits exportés à l’étranger via le circuit informel”. Ce responsable a déploré l’absence d’une stratégie nationale de promotion des exportations hors hydrocarbures et appelé à la création d’un ministère chargé du commerce extérieur.
source : liberté
Les exportations agricoles marocaines s’élèvent à 1 milliard de dollars, alors que celles de l’Algérie se situent à 30 millions de dollars en 2005. L’invité de la radio nationale Chaîne II a affirmé, par ailleurs, que “l’accord d’association signé avec l’union européenne n’a pas été favorable aux exportateurs algériens puisque les pays européens ont imposé des barrières pour l’accès à leur marché”. À titre d’exemple, il a cité le protocole 5 de l’accord d’association concernant 107 produits agricoles algériens qui ne seront admis sur le marché européen qu’en hors saison, explique M. Ali Bey. Il a cité, également, le cas du sucre que subventionnent les européens et la pomme de terre dont le seuil est limité à 5 000 tonnes.
Pour M. Ali Bey Nasri, “le ministère du commerce tel qu’il est structuré n’est pas capable de prendre en charge les implications de l’accord d’association signé avec l’union européenne”. En évoquant le problème des produits ferreux et non ferreux, il a estimé que “ce créneau reste encore flou et on arrive pas à le contrôler puisqu’il y a toujours des produits exportés à l’étranger via le circuit informel”. Ce responsable a déploré l’absence d’une stratégie nationale de promotion des exportations hors hydrocarbures et appelé à la création d’un ministère chargé du commerce extérieur.
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