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C'est un événement historique", a déclaré, lundi 9 octobre, le président du conseil d'administration du producteur russe d'aluminium Sual, Viktor Vekselberg. "Les trois compagnies Rusal, Sual, Glencore ont signé après de longues négociations un accord sur l'union de la plupart de leurs actifs pour la création d'une très grande compagnie d'aluminium", a-t-il ajouté.
Les deux producteurs russes et le groupe suisse Glencore, qui va apporter une grande part de ses actifs dans l'aluminium, donnent, en fusionnant, naissance au numéro un mondial du secteur. La nouvelle entité, baptisée Compagnie unifiée d'aluminium russe, sera détenue à 66 % par les actionnaires de Rusal, à 22 % par ceux de Sual et à 12 % par Glencore, a précisé M. Vekselberg. Elle emploiera 110 000 personnes dans 17 pays sur cinq continents, précise un communiqué commun des trois sociétés.
M. Vekselberg a précisé que le nouveau groupe ainsi créé entrerait en Bourse d'ici dix-huit mois. L'introduction aura lieu "le plus probablement à Londres", a-t-il dit. "L'entrée en Bourse est un moyen de récolter des fonds pour réaliser notamment des opérations de fusion et acquisition", a déclaré M. Vekselberg en laissant entendre que le groupe pourrait se diversifier dans d'autres métaux.
UNE CAPACITÉ DE PRODUCTION DE 4 MILLIONS DE TONNES
Le nouveau géant de l'aluminium aura une capacité de production de plus de 4 millions de tonnes d'aluminium primaire par an, a indiqué M. Vekselberg. Il dépassera ainsi l'actuel numéro un du secteur, l'Américain Alcoa, qui en produit 3,6 millions. L'actuel numéro deux est le canadien Alcan.
Le directeur général de Rusal, Alexandre Boulyguine, a déclaré de son côté que le nouveau groupe serait "le premier au monde dont la production dépassera 5 millions de tonnes d'aluminium primaire par an" dans un délais de "trois à trois ans et demi". "Notre compagnie vaut de 25 à 30 milliards de dollars [de 19,7 à 23,7 milliards d'euros], selon les estimations des analystes", a déclaré M. Boulyguine, précisant que le chiffre d'affaires cumulé des trois sociétés était actuellement de 10 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros).
Le milliardaire russe Oleg Deripaska, président du conseil d'administration de Rusal, dont la fortune est estimée à 14 milliards de dollars (11 milliards d'euros), deviendra le principal actionnaire de la nouvelle compagnie. La création de ce nouveau géant a été préalablement approuvée par le président russe Vladimir Poutine, qui avait encouragé M. Vekselberg en ce sens lorsque celui-ci lui avait présenté le projet de fusion le 13 septembre devant les caméras de télévision.
source : le monde
Les deux producteurs russes et le groupe suisse Glencore, qui va apporter une grande part de ses actifs dans l'aluminium, donnent, en fusionnant, naissance au numéro un mondial du secteur. La nouvelle entité, baptisée Compagnie unifiée d'aluminium russe, sera détenue à 66 % par les actionnaires de Rusal, à 22 % par ceux de Sual et à 12 % par Glencore, a précisé M. Vekselberg. Elle emploiera 110 000 personnes dans 17 pays sur cinq continents, précise un communiqué commun des trois sociétés.
M. Vekselberg a précisé que le nouveau groupe ainsi créé entrerait en Bourse d'ici dix-huit mois. L'introduction aura lieu "le plus probablement à Londres", a-t-il dit. "L'entrée en Bourse est un moyen de récolter des fonds pour réaliser notamment des opérations de fusion et acquisition", a déclaré M. Vekselberg en laissant entendre que le groupe pourrait se diversifier dans d'autres métaux.
UNE CAPACITÉ DE PRODUCTION DE 4 MILLIONS DE TONNES
Le nouveau géant de l'aluminium aura une capacité de production de plus de 4 millions de tonnes d'aluminium primaire par an, a indiqué M. Vekselberg. Il dépassera ainsi l'actuel numéro un du secteur, l'Américain Alcoa, qui en produit 3,6 millions. L'actuel numéro deux est le canadien Alcan.
Le directeur général de Rusal, Alexandre Boulyguine, a déclaré de son côté que le nouveau groupe serait "le premier au monde dont la production dépassera 5 millions de tonnes d'aluminium primaire par an" dans un délais de "trois à trois ans et demi". "Notre compagnie vaut de 25 à 30 milliards de dollars [de 19,7 à 23,7 milliards d'euros], selon les estimations des analystes", a déclaré M. Boulyguine, précisant que le chiffre d'affaires cumulé des trois sociétés était actuellement de 10 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros).
Le milliardaire russe Oleg Deripaska, président du conseil d'administration de Rusal, dont la fortune est estimée à 14 milliards de dollars (11 milliards d'euros), deviendra le principal actionnaire de la nouvelle compagnie. La création de ce nouveau géant a été préalablement approuvée par le président russe Vladimir Poutine, qui avait encouragé M. Vekselberg en ce sens lorsque celui-ci lui avait présenté le projet de fusion le 13 septembre devant les caméras de télévision.
source : le monde