L’orientation diplomatique africaine du Maroc, consacrée par l’actuelle tournée du Roi du Maroc dans plusieurs pays d’Afrique, confèrera sans nul doute une position de leadership au Maroc dans la région. Cette nouvelle orientation dépasse et outrepasse celle qui prévalait jusque-là et qui privilégiait le Maghreb arabe, ce projet avorté dans l’œuf par une Algérie qui craignait précisément le leadership marocain qui s’installe en Afrique.
Le Maroc a montré ses capacité d’action à travers la coopération militaire et sécuritaire qu’il a assurée sur son flanc sud, que cela soit sur le plan du terrorisme ou de celui du crime organisé… sans compter la collaboration militaire offerte naguère à l’OTAN lors de la guerre en Libye contre le régime Kaddhafi.
La nouvelle diplomatie marocaine dessine des traits avantageux pour le Maroc et restaure son éclat historique dans cette région sahélienne. Les avancées sont bien mesurées et soigneusement calibrées et elles s’effectuent selon une stratégie aux objectifs bien tracés. Aucun autre pays non africain ne pourrait réaliser ce que le Maroc entreprend actuellement, surtout les anciennes puissances coloniales dont les actions passées continuent encore et encore à peser sur le continent.
Mais aujourd’hui, pour que le Maroc réussisse son challenge et établisse bien son leadership, il doit plus et mieux travailler sur le plan interne pour asseoir un véritable Etat, fondé sur des institutions aussi véritables.
Le leadership a de tous temps demandé une série de conditions. Pour le cas du Maroc, et pour bien ancrer son exception dans les esprits, il s’agit d’entreprendre de grands efforts pour faire aboutir de grandes réformes qui le placeront au même rang que les grandes démocraties. Les institutions doivent devenir réelles, et non plus rester formelles.
Il y a donc le défi de la mise en œuvre de la constitution, mais aussi celui de la lutte contre la corruption, sous toutes ses déclinaisons et dans tous les domaines, et secteurs, de l’Etat et de la société. On ne peut bâtir un modèle, que les autres suivront, sans que le pays ne s’appuie sur des fondements juridiques et institutionnels solides.
Le Maroc a donc choisi sa voie, telle que montrée par le discours officiel. Cette voie est celle de la démocratie basée sur la liberté d’expression, sur le vote et sur le débat public. Question : ce que nous voyons aujourd’hui se produire dans notre pays, sur les plans politique et civil, au niveau du niveau de nos élites, va-t-il réellement dans la même direction ?
par Hakim Belmeddahi
Alahdath almaghribya
Le Maroc a montré ses capacité d’action à travers la coopération militaire et sécuritaire qu’il a assurée sur son flanc sud, que cela soit sur le plan du terrorisme ou de celui du crime organisé… sans compter la collaboration militaire offerte naguère à l’OTAN lors de la guerre en Libye contre le régime Kaddhafi.
La nouvelle diplomatie marocaine dessine des traits avantageux pour le Maroc et restaure son éclat historique dans cette région sahélienne. Les avancées sont bien mesurées et soigneusement calibrées et elles s’effectuent selon une stratégie aux objectifs bien tracés. Aucun autre pays non africain ne pourrait réaliser ce que le Maroc entreprend actuellement, surtout les anciennes puissances coloniales dont les actions passées continuent encore et encore à peser sur le continent.
Mais aujourd’hui, pour que le Maroc réussisse son challenge et établisse bien son leadership, il doit plus et mieux travailler sur le plan interne pour asseoir un véritable Etat, fondé sur des institutions aussi véritables.
Le leadership a de tous temps demandé une série de conditions. Pour le cas du Maroc, et pour bien ancrer son exception dans les esprits, il s’agit d’entreprendre de grands efforts pour faire aboutir de grandes réformes qui le placeront au même rang que les grandes démocraties. Les institutions doivent devenir réelles, et non plus rester formelles.
Il y a donc le défi de la mise en œuvre de la constitution, mais aussi celui de la lutte contre la corruption, sous toutes ses déclinaisons et dans tous les domaines, et secteurs, de l’Etat et de la société. On ne peut bâtir un modèle, que les autres suivront, sans que le pays ne s’appuie sur des fondements juridiques et institutionnels solides.
Le Maroc a donc choisi sa voie, telle que montrée par le discours officiel. Cette voie est celle de la démocratie basée sur la liberté d’expression, sur le vote et sur le débat public. Question : ce que nous voyons aujourd’hui se produire dans notre pays, sur les plans politique et civil, au niveau du niveau de nos élites, va-t-il réellement dans la même direction ?
par Hakim Belmeddahi
Alahdath almaghribya
Commentaire