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Dacia : les ouvriers roumains craignent pour leur avenir

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  • Dacia : les ouvriers roumains craignent pour leur avenir

    Les ouvriers de Pitesti, l'usine roumaine de Dacia, réclament la construction d'une autoroute, cruciale pour l'exportation des voitures et... la sauvegarde de leurs emplois.

    Quelque 10 000 employés de l'usine Dacia de Mioveni, près de Pitesti (sud), craignent une perte de compétitivité de leur usine en raison du déficit d'infrastructures en Roumanie, ce qui pourrait pousser Renault à se tourner de plus en plus vers son usine géante de Tanger au Maroc pour la production des Dacia.

    "Aujourd'hui, les investisseurs commencent à perdre leur intérêt (pour la Roumanie). Nous souhaitons être écoutés, nous souhaitons des infrastructures et un programme national d'enseignement professionnel", a déclaré un des dirigeants du syndicat automobile de Dacia, Ion Iordache. Les manifestants ont notamment dénoncé la décision du gouvernement du Premier ministre Victor Ponta de repousser la construction d'un tronçon d'autoroute entre Pitesti, siège de leur usine, et Sibiu (centre).

    Ce tronçon permettrait notamment aux camions de l'usine Dacia d'atteindre plus rapidement la frontière vers la Hongrie et les pays d'Europe de l'Ouest. Pour l'instant, la seule autoroute roumaine relie la zone industrielle de Pitesti au port de Costanza, sur la mer Noire, seule porte de sortie (maritime) pour la production de Dacia. Le patron de Dacia, Nicolas Maure, avait déclaré à la presse roumaine il y a peu qu'une des priorités du groupe était d'obtenir un accès plus rapide vers la frontière hongroise. "S'il existait une autoroute entre l'usine et le point frontière, nous pourrions économiser 30 euros par véhicule", avait-il déclaré à l'agence de presse Mediafax.

    Inquiétudes aussi pour l'emploi
    Les manifestants ont également réclamé des changements dans le Code du travail roumain pour mettre fin à la succession des contrats à durée déterminée. Et les inquiétudes des salariés se portent aussi sur l'avenir et la pérennité du site depuis que Renault a doublé la production dans son usine de Tanger, comme nous le relations en octobre dernier. D'autant que les salariés marocains sont rémunérés deux fois moins (250 euros par mois) que leurs homologues roumains (500 euros par mois).
    L'usine Dacia de Roumanie a une capacité de production de 350 000 véhicules par an et emploie environ 8 300 personnes, et Renault a investi plus de deux milliards d'euros depuis 1999 pour la reprise et la modernisation de l'ancien constructeur automobile roumain.
    Le Point.fr

  • #2
    le site de Tanger est plus compétitif ( logistique et main d'oeuvre ), donc Renault traîne les pieds

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    • #3
      qu'ils aillent à la merde... ils ont cassé l'Europe et maintenant ne comprenne pas que ca leur arrive...

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      • #4
        @Le prolétaire,

        T'es hispanisant ?

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        • #5
          "Que se vayan a la mierda!" ?
          Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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