Tweet
L’état de santé du président Bouteflika est en nette amélioration et ne devra pas l’empêcher de briguer un quatrième mandat, a assuré, ce vendredi 7 mars, le secrétaire général du FLN Amar Saâdani. « La santé du Président s’améliore chaque jour. Une fois réélu, il assumera pleinement ses prérogatives constitutionnelles », a indiqué M. Saâdani au cours d’une conférence de presse à Zeralda, en marge d’une rencontre organisée avec les jeunes du parti. En 2013, M. Bouteflika avait passé 80 jours dans un hôpital en France, après un AVC.
Le président Bouteflika va-t-il s’adresser au peuple ? « Le Président a parlé pendant 15 ans. Le peuple connait Bouteflika et Bouteflika connait très bien son peuple et tout ce qui se dit autour de la candidature de Bouteflika sert, en fait, à alimenter des polémiques, ni plus ni moins », a répondu le patron du FLN.
M. Saâdani dit ne pas comprendre ceux qui appellent au boycott ou même les partis qui veulent empêcher le Président de se représenter le 17 avril, appelant ces derniers à « respecter la voix du peuple ». Et cette voix, selon lui, c’est le FLN qui la représente.
Appelé à commenter les rassemblements contre le 4e mandat, organisés par le mouvement "Barakat", Saâdani répond : « mais de quelle rue parlez-vous ? Le peuple, ce sont ces jeunes qui ont assisté à la conférence d’aujourd’hui ».
Il invitera, par ailleurs, les partis politiques qui ont appelé au boycott à préciser leur position : « on ne peut pas prétendre boycotter un scrutin tout en programmant des activités durant la campagne électorale. Dans une élection, soit on participe, soit on ne participe pas », a-t-il dit.
Quant à ceux qui crient à la fraude, il les invite à mobiliser leurs militants « comme le fait le FLN », au niveau des bureaux de vote : « certains pensent qu’être candidat à la présidentielle est une démarche facile, presque banale mais, confrontés à la réalité, ils se rendent compte que collecter des signatures, mener une campagne électorale et contrôler les urnes nécessitent des moyens ».
M. Saâdani rejette les accusations du candidat Ali Benflis, qui a dénoncé mardi dernier le recours au fichier d’État civil pour collecter les signatures pour le candidat Bouteflika. « C’est le Conseil constitutionnel qui doit statuer sur l’authenticité de ces signatures et non pas les candidats », dit-il, avant d’ajouter : « au FLN, nous pouvions réunir plus de 4 millions de signatures. »
Comme le RND et Sellal, le patron du FLN affirme que la candidature du président sortant consacre la stabilité, mettant en relief les dangers « qui guettent le pays ».
M. Saâdani a annoncé qu’aucune coordination, ni concertation, n’est prévue entre les alliés du Président pour mener la campagne électorale. « Chaque parti, y compris le FLN, mènera sa propre campagne pour le candidat Bouteflika », insiste-t-il.
Par ailleurs, Saâdani affirme que la positon du mouvement de redressement du FLN de laisser la liberté aux militants de choisir leur candidat à la présidentielle ne l’engage pas. « Les positions du FLN sont exprimées par son secrétaire général. Ce qui se fait en dehors de ce cadre n’engage pas le parti », a-t-il expliqué.
Mercredi, le mouvement de redressement a indiqué que Bouteflika n’était pas le seul candidat du FLN à la présidentielle.
M. Saâdani est convaincu que la Constitution « sera révisée après les présidentielles », même s’il a tenu à rappeler que cette question est une prérogative du président Bouteflika. C’est le cas, aussi, pour la création du poste de vice-président. Mais, Saâdani affirme que son parti fera des propositions, notamment « la création d’un État civil où la presse, la justice et les partis politiques exerceront en toute liberté ».
TSA
07.03.14
Le président Bouteflika va-t-il s’adresser au peuple ? « Le Président a parlé pendant 15 ans. Le peuple connait Bouteflika et Bouteflika connait très bien son peuple et tout ce qui se dit autour de la candidature de Bouteflika sert, en fait, à alimenter des polémiques, ni plus ni moins », a répondu le patron du FLN.
M. Saâdani dit ne pas comprendre ceux qui appellent au boycott ou même les partis qui veulent empêcher le Président de se représenter le 17 avril, appelant ces derniers à « respecter la voix du peuple ». Et cette voix, selon lui, c’est le FLN qui la représente.
Appelé à commenter les rassemblements contre le 4e mandat, organisés par le mouvement "Barakat", Saâdani répond : « mais de quelle rue parlez-vous ? Le peuple, ce sont ces jeunes qui ont assisté à la conférence d’aujourd’hui ».
Il invitera, par ailleurs, les partis politiques qui ont appelé au boycott à préciser leur position : « on ne peut pas prétendre boycotter un scrutin tout en programmant des activités durant la campagne électorale. Dans une élection, soit on participe, soit on ne participe pas », a-t-il dit.
Quant à ceux qui crient à la fraude, il les invite à mobiliser leurs militants « comme le fait le FLN », au niveau des bureaux de vote : « certains pensent qu’être candidat à la présidentielle est une démarche facile, presque banale mais, confrontés à la réalité, ils se rendent compte que collecter des signatures, mener une campagne électorale et contrôler les urnes nécessitent des moyens ».
M. Saâdani rejette les accusations du candidat Ali Benflis, qui a dénoncé mardi dernier le recours au fichier d’État civil pour collecter les signatures pour le candidat Bouteflika. « C’est le Conseil constitutionnel qui doit statuer sur l’authenticité de ces signatures et non pas les candidats », dit-il, avant d’ajouter : « au FLN, nous pouvions réunir plus de 4 millions de signatures. »
Comme le RND et Sellal, le patron du FLN affirme que la candidature du président sortant consacre la stabilité, mettant en relief les dangers « qui guettent le pays ».
M. Saâdani a annoncé qu’aucune coordination, ni concertation, n’est prévue entre les alliés du Président pour mener la campagne électorale. « Chaque parti, y compris le FLN, mènera sa propre campagne pour le candidat Bouteflika », insiste-t-il.
Par ailleurs, Saâdani affirme que la positon du mouvement de redressement du FLN de laisser la liberté aux militants de choisir leur candidat à la présidentielle ne l’engage pas. « Les positions du FLN sont exprimées par son secrétaire général. Ce qui se fait en dehors de ce cadre n’engage pas le parti », a-t-il expliqué.
Mercredi, le mouvement de redressement a indiqué que Bouteflika n’était pas le seul candidat du FLN à la présidentielle.
M. Saâdani est convaincu que la Constitution « sera révisée après les présidentielles », même s’il a tenu à rappeler que cette question est une prérogative du président Bouteflika. C’est le cas, aussi, pour la création du poste de vice-président. Mais, Saâdani affirme que son parti fera des propositions, notamment « la création d’un État civil où la presse, la justice et les partis politiques exerceront en toute liberté ».
TSA
07.03.14
.... le patient sera en bonne santé si vous daignez l'élire !!!
Commentaire