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Cherchant à mettre en lumière le lien entre l’expérience spirituelle et la diversité de ses expressions culturelles et sociales, le Festival de Fès de la culture soufie poursuit sa mission de vecteur de message de paix et de tolérance et de promotion du dialogue interculturel et du développement humain et civilisationnel.
En sa huitième édition, qui se tiendra du 12 au 19 avril, cette manifestation sera dédiée à la pensée d’Ibn Arabî, l’auteur le plus complet et le plus profond de la tradition spirituelle du soufisme. «Surnommé le plus grand maître, Ibn Arabî a légué un important patrimoine littéraire et culturel composé de quatre-cents ouvrages, dont certains comptent plusieurs volumes, comme “al Futuhât al Makkiya”. Sa parole et son enseignement ont été portés jusqu’aux “deux horizons”, l’Orient et l’Occident, conformément à une vision qu’il a eue à ce sujet et qui en annonçait l’accomplissement», précise Faouzi Skalli, président du Festival de Fès de la culture soufie. Et d’ajouter : «L’expérience mystique d’Ibn Arabî, ses échanges et ses enseignements, influencent profondément jusqu’à nos jours la culture spirituelle de l’Islam et plus largement encore différentes écoles de sagesse et de pensée à travers le monde. Ceci nous montre tout l’intérêt que nous avons aujourd’hui à nous mettre sur les pas de ce guide spirituel pour comprendre le legs de l’une des pensées les plus fécondes et les plus essentielles de l’enseignement du soufisme et de la sagesse universelle».
Du côté de la programmation, le festival accorde, comme chaque année, une grande importance à la méditation, qui est le moyen le plus puissant qui existe dans les différentes formes des exercices spirituels dans le soufisme et qui s’exprime très particulièrement dans les séances de samaâ et de chants soufis. Dans ce cadre, les principales Tariqa du Maroc (Tijanya, Chadhiliya, Qadiriya, Wazzaniya, Charqawiya) et d'autres Tariqa représentant différents pays du monde, en particulier la Turquie (Tariqa Naqchbandiya) et la Bosnie-Herzégovine (Tariqa Quadiriya), animeront les soirées du festival. Musique flamenco, chants arabo-andalous et Muwashahat spirituels d’Orient et d’Occident seront également au menu.
La réflexion, ou «le fikr», occupe également une place de choix dans le programme de cette édition. À cet effet, des tables rondes réuniront, sous une forme d’agora, des chercheurs académiques et universitaires, des praticiens du soufisme, des Moqaddem de tarîqa, etc.
Ces intellectuels débattront de questions relatives à la vie, à l’œuvre et à l’influence de la pensée d’Ibn Arabî, échangeront des idées et des réflexions et s’interrogeront sur les moyens de réaliser une orientation vers un développement qualitatif et solidaire et d’ouvrir des voies à l’échelle de la culture de l’Islam et, au-delà, à une échelle globale, vers ce qu’Edgar Morin a appelé «une politique de civilisation»
- le matin ma
En sa huitième édition, qui se tiendra du 12 au 19 avril, cette manifestation sera dédiée à la pensée d’Ibn Arabî, l’auteur le plus complet et le plus profond de la tradition spirituelle du soufisme. «Surnommé le plus grand maître, Ibn Arabî a légué un important patrimoine littéraire et culturel composé de quatre-cents ouvrages, dont certains comptent plusieurs volumes, comme “al Futuhât al Makkiya”. Sa parole et son enseignement ont été portés jusqu’aux “deux horizons”, l’Orient et l’Occident, conformément à une vision qu’il a eue à ce sujet et qui en annonçait l’accomplissement», précise Faouzi Skalli, président du Festival de Fès de la culture soufie. Et d’ajouter : «L’expérience mystique d’Ibn Arabî, ses échanges et ses enseignements, influencent profondément jusqu’à nos jours la culture spirituelle de l’Islam et plus largement encore différentes écoles de sagesse et de pensée à travers le monde. Ceci nous montre tout l’intérêt que nous avons aujourd’hui à nous mettre sur les pas de ce guide spirituel pour comprendre le legs de l’une des pensées les plus fécondes et les plus essentielles de l’enseignement du soufisme et de la sagesse universelle».
Du côté de la programmation, le festival accorde, comme chaque année, une grande importance à la méditation, qui est le moyen le plus puissant qui existe dans les différentes formes des exercices spirituels dans le soufisme et qui s’exprime très particulièrement dans les séances de samaâ et de chants soufis. Dans ce cadre, les principales Tariqa du Maroc (Tijanya, Chadhiliya, Qadiriya, Wazzaniya, Charqawiya) et d'autres Tariqa représentant différents pays du monde, en particulier la Turquie (Tariqa Naqchbandiya) et la Bosnie-Herzégovine (Tariqa Quadiriya), animeront les soirées du festival. Musique flamenco, chants arabo-andalous et Muwashahat spirituels d’Orient et d’Occident seront également au menu.
La réflexion, ou «le fikr», occupe également une place de choix dans le programme de cette édition. À cet effet, des tables rondes réuniront, sous une forme d’agora, des chercheurs académiques et universitaires, des praticiens du soufisme, des Moqaddem de tarîqa, etc.
Ces intellectuels débattront de questions relatives à la vie, à l’œuvre et à l’influence de la pensée d’Ibn Arabî, échangeront des idées et des réflexions et s’interrogeront sur les moyens de réaliser une orientation vers un développement qualitatif et solidaire et d’ouvrir des voies à l’échelle de la culture de l’Islam et, au-delà, à une échelle globale, vers ce qu’Edgar Morin a appelé «une politique de civilisation»
- le matin ma
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