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Algérie : le temps des généraux est terminé

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  • Algérie : le temps des généraux est terminé

    La candidature du président sortant est une farce. Mais elle a un mérite : montrer que l'armée, qui n'y était pas favorable, n'est plus toute-puissante. À la fin de la semaine prochaine, le Conseil constitutionnel algérien donnera la liste définitive des candidats qui pourront se présenter à la présidentielle du 17 avril. Douze candidats, dont Abdelaziz Bouteflika, le président sortant, ont déposé, le 4 mars à minuit, les 60 000 signatures de citoyens ou les 600 signatures d'élus nécessaires pour être agréé par le Conseil constitutionnel. Le résultat du scrutin ne fait guère de doute. Abdelaziz Bouteflika, 77 ans le 2 mars dernier, sera réélu pour un quatrième mandat. Il dispose des moyens de l'État et n'aura nullement besoin de faire campagne. La loi électorale ne l'oblige d'ailleurs pas à sillonner le pays, d'autres le feront pour lui. Une élection farce, pitoyable pour l'Algérie, ce grand pays à la population jeune qui rêve de choisir véritablement son président. Mais pitoyable aussi pour Abdelaziz Bouteflika, qui fut un grand ministre des Affaires étrangères jusqu'en 1979, après avoir été, à 29 ans, le plus jeune ministre de la République algérienne. Après vingt ans de traversée du désert (1979-1999), c'est à ses conditions qu'il est revenu au pouvoir en 1999 et il est resté, pour beaucoup d'Algériens, celui qui a mis fin à la terrible guerre civile de la décennie 1990. Le mérite de Bouteflika Malade depuis 1995, et terriblement diminué depuis l'AVC qui le terrassa en avril 2013, celui qui a déjà fait un mandat de trop en 2009 (après avoir fait voter une modification de la Constitution qui ne prévoyait que deux mandats présidentiels successifs) a décidé de rempiler. De son plein gré ou poussé par un entourage qui ne veut pas quitter le pouvoir ? Difficile à dire. La candidature d'Abdelaziz Bouteflika aura eu un mérite : celui de montrer que l'idée communément admise - et exacte autrefois - d'une Algérie où les militaires font et défont les présidents n'est plus à l'ordre du jour. Ce qui ne signifie pas qu'ils ne sont pas encore présents dans la gestion de certaines carrières de premier plan. En 2014, à l'exception du général Gaïd-Salah, chef d'état-major et proche du président sortant, ni l'armée ni les services de sécurité ne souhaitaient un quatrième mandat de Bouteflika. Il est passé outre. Premier président civil de l'Algérie, Bouteflika rêvait de renvoyer les militaires dans leurs casernes dès son arrivée au pouvoir en 1999. Il y réussit, pour l'armée, lors de sa première réélection en 2004. Le chef d'état-major de l'époque, le général Mohamed Lamari, avec lequel il ne s'entendait guère, ne souhaitait pas un second mandat de Bouteflika. Son candidat était Ali Benflis, ancien Premier ministre, qui est, cette année encore, le principal challenger de Bouteflika. Benflis ne remporta que 6 % des voix et le général Lamari fut poussé à la démission peu après. Le temps des coups d'État est passé Par contre, Abdelaziz Bouteflika ne réussit pas à mettre au pas le général Mediène, le puissant patron du DRS, les services de renseignements algériens. Les deux hommes jouent au chat et à la souris depuis quinze ans. Faute de pouvoir obtenir son départ, Bouteflika s'en accommoda à certains moments, entra en conflit larvé avec lui à d'autres. Le mois dernier, le patron du DRS faisait comprendre, via une longue interview d'un général à la retraite, Hocine Benhadid, qu'il ne souhaitait pas que Bouteflika se représente. Mais il prenait soin de préciser que l'armée dans son ensemble était légaliste. En clair, elle n'interviendrait pas si Bouteflika se présentait. Le temps des coups d'État n'est plus de mise en Algérie. Celui des véritables élections démocratiques ne l'est pas encore. Reste le véritable enjeu du scrutin : le taux de participation. Mireille Duteil
    بارد وسخون
    M.Alhayani

  • #2
    Bon, mais que va t-il se passer à sa mort? Car nul doute qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre, à cause de sa maladie dont on parle très peu. L'ulcère hémorragique qui en fait est un cancer de l'estomac irréversible.
    Quelles seraient alors les forces en présence pendant l'intérim qui sera assuré par le président de l'APN ? Les généraux resteront - ils à l'écart? Comment se passeront les prochaines élections?
    Attendons de voir ce qui se passera le 17 avril...

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    • #3
      bonjour,


      Mon analyse est tres simple :

      1/ Boutmasri3 gagne les generaux gardent la mains

      2/ le peuple sort dans la rue l'armée gagne les generaux garde la mains

      3/Boutmasri3 meurt les generaux garde la main

      PS : a quel moment tu vois la fin des generaux ....????

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      • #4
        ramane

        [B]PS : a quel moment tu vois la fin des generaux ....???? [/B

        ce n'est pas moi qui le dis, je ne fais que poser la question ...

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        • #5
          Envoyé par saaid
          ...
          Le résultat du scrutin ne fait guère de doute. Abdelaziz Bouteflika, 77 ans le 2 mars dernier, sera réélu pour un quatrième mandat. Il dispose des moyens de l'État et n'aura nullement besoin de faire campagne. La loi électorale ne l'oblige d'ailleurs pas à sillonner le pays, d'autres le feront pour lui.
          ...
          Cet l'article renferme en lui des messages subliminaux de préparation des lecteurs à l'acceptation de la fatalité d'un quatrième mandat.

          La propagande bat son plein.

          Certes, comme toujours, la loi électorale renferme en elle les germes de la fraude mais cette fois-ci, cette fraude risque de se solder par une guerre civile entre pro-BENFLIS et pro-BOUTESRIKA.

          P.

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          • #6
            Pertinent

            @ramane

            Exactement.

            En 62, les generaux se sont emparés de l'entreprise Algerie, en 90 on a failli en découdre mais on a payé le prix fort pour avoir osé avec la décennie noire, boutef ou au autre pion civil, les generaux gardent la main et se partagent le gâteau des hydrocarbures jusqu'à sa fin.

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            • #7
              les generaux gardent la main et se partagent le gâteau des hydrocarbures jusqu'à sa fin.
              Non seulement ils gardent la main sur le pétrole, mais ils paralysent tout le pays !

              De génération en génération, et de désillusions en désillusions, le peuple a commencé à comprendre. Et plusieurs fois, la cocote minute risquait de leur exploser à la figure. Si ce n'est qu'ils ont réussit merveilleusement à la désamorcer en réouvrant une petite soupape pendant quelques secondes, et à donner pour la nème fois, des rêves sans lendemain, à ce malheureux peuple.

              52 ans après, ils ont réussi l'exploit de NEUTRALISER et PARALYSER tout un peuple, avec sa jeunesse, ses idées, ses initiatives, ses libertés, ses rêves, ses espoirs, ses envies, ...

              Mais comment en est-on arrivé là ??


              Avec la technique de la thérapie de groupe appliquée lors de la décennie noire, ils ont réussit à nous rendre tous les algériens des paraplégiques à vie, comme Boutef.

              On est devenu si impotents qu'on n'arrive même pas à s'entraider pour se mettre debout, et encore pire, d'être hyper-contents d'être devenus des assistés.

              Sur ce, je leur tire chapeau !

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              • #8
                T<é"'z
                " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

                Commentaire


                • #9
                  52 ans après, ils ont réussi l'exploit de NEUTRALISER et PARALYSER tout un peuple,
                  mais aussi 52 ans de pompage et de bouffe ... et c'est trop !
                  Ils se sont bien entretenus durant cette période mais Maintenant, qu'ils partent c'est tout , j'allais dire sans jugement et sans rendement de comptes.

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                  • #10
                    Le peuple algérien est un peuple comme les autres. Tant qu'il n'y aura pas en Algérie des hommes et des organisations capables d'informer et de mobiliser les gens, nous resterons là à nous lamenter et à espérer un changement qui ne vient pas. Nos partis sont tous d'accord sur l'essentiel mais ne font rien pour s'unir et définir une stratégie pour une revendication pacifique mais déterminée et durable.

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                    • #11
                      Comme tjours pendants que tot le monde est accroché a la télé pendant les jours de l'obseque et le jour du nouveau candidats çà a dure comme plusieurs anées en ce temps les taupates sontentrain de prendre et faire sortir tot de l'algerie
                      ils ne ratent rien ...même les tapis des moquées et les lustres des églises sont décrochés enveloppé et envoyer par Airbrigands..

                      c'est unenseignant universitaires en rentrant il s'est converti dans le marché des antiquaires..a chaque fois qu'on lui telephone de venir voire un objet d'antiquité il vient vite..status de bronze, disuqe ''la ve de son amitre, lustres, carte de jeux, assiette...

                      la france est redevenue bled mickey
                      et a contaminé presque toutes ces colonies
                      tout ce qui se passe en publqiue en algerie
                      se passe en france en cachette

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                      • #12
                        citation

                        Bon, mais que va t-il se passer à sa mort? Car nul doute qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre, à cause de sa maladie dont on parle très peu. L'ulcère hémorragique qui en fait est un cancer de l'estomac irréversible.
                        Quelles seraient alors les forces en présence pendant l'intérim qui sera assuré par le président de l'APN ? Les généraux resteront - ils à l'écart? Comment se passeront les prochaines élections?
                        Attendons de voir ce qui se passera le 17 avril...


                        Le cancer gastrique comme je l'avais précisé pour ceux qui donnaient BOUTEFLIKA mourant dans les mois qui avaient suivi son hospitalisation et diagnostic connu, est bien toléré chez la personne âgée. En plus, pour ceux qui n'ont pas accès au dossier médical, rien ne prouve que le président porteur d'un ulcère connu, hospitalisé pour une complication prévisible une hémorragie, le cancer n'a pas été découvert au cours de l'hospitalisation et pris à temps pour être éradiqué par une opération chirurgicale.
                        BOUTEFLIKA comme la médecine le prévoit, connu pour un syndrome hyper pléthorique, diabète, hypertension plus une insuffisance rénale avait plus de chance de mourir d'une complication de cette pathologie. Les plus grands risques concernent le vasculaire, avec ce qui est arrivé, l’AVC. Quand l'accident est minime, comme pour CHIRAC en exercice, grâce aux énormes progrès de la rééducation entreprise dans les plus brefs délais, le diagnostic peut être caché au public. Dans les cas plus graves, et en fonction de la localisation de la lésion dans le cerveau, les paralysies qui s'en suivent mettent plus longtemps pour récupérer, mais la rééducation minimise le handicap.
                        Cette rééducation semble favorable, grâce à ce qui est admis depuis peu, comme une capacité du cerveau de s’adapter, au rétablissement de nouvelles connections inter neuronales qui permettent au malade de conserver une certaine lucidité malgré l’handicap physique. Pour BOUTEFLIKA, la station debout est impossible et l’hémiparésie gauche, paralysie incomplète de la moitié du corps apparente. La parole est partiellement revenue, mais comme incapable comme nous l’avons vu dans la dernière vidéo d’exprimer la pensée. S’il est encore dans l’état de la moindre conceptualisation et de la gestion d’une affaire d’état. Les laudateurs affirment que leur Président a encore toute sa « tête » Avis de non médecins, qui tiennent à laisser mourir le roi dans son lit. Par quels moyens peuvent-ils communiquer avec le malade ?
                        Dernière modification par KHORE, 08 mars 2014, 21h46.

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                        • #13

                          Mais comment en est-on arrivé là ??

                          Avec la technique de la thérapie de groupe appliquée lors de la décennie noire, ils ont réussit à nous rendre tous les algériens des paraplégiques à vie, comme Boutef.

                          On est devenu si impotents qu'on n'arrive même pas à s'entraider pour se mettre debout, et encore pire, d'être hyper-contents d'être devenus des assistés.
                          e
                          cet état est propre à tous pays totalitaire , et d'autant plus admis quant il s'est instauré par la violence et que les dictateurs savent , dans une marmite bouillante maintenir le couvercle fermé. A la pression intérieure les militaires opposent la terreur qui vient s'assoir d'un énorme poids sur le couvercle. La seule façon de rompre l'équilibre est l'intervention de l'étranger qui augmente le feu et la pression tout en obligeant le dictateur à mettre au placard ses moyens de terroriser son peuple.
                          L'Algérie a de plus la richesse qui en réalité éteint le feu qui alimente la marmite et facilite la tâche aux dictateurs. Le changement de régime ne peut alors survenir que sur décision de l'étranger , pour changement d'alliance.

                          Pour l'heure la France , puissance maitresse dans la région est pour BOUTEFLIKA . Ce qui n'exclut pas la réussite d'un mouvement populaire sincère et courageux. Pendant la Révolution Tunisienne Paris était pour BEN ALI et la MAM proposait l'aide de sa police pour maitriser les manifestants.

                          La balle est dans le camp du maidane des jeunes.
                          Dernière modification par KHORE, 08 mars 2014, 21h04.

                          Commentaire


                          • #14
                            posté par KHORE

                            L'Algérie a de plus la richesse qui en réalité éteint le feu qui alimente la marmite et facilite la tâche aux dictateurs
                            .

                            Ajoute le pompage ???
                            Le changement de régime ne peut alors survenir que sur décision de l'étranger , pour changement d'alliance.
                            .

                            l Étranger ?
                            Rêve debout ...,

                            D ailleurs c est le point fort du peuple algérien contre une intervention étrangère dans leur pays ...

                            le peuple algérien n est pas comme les monarchies et dernièrement la Libye ( ils baissent facilement le froc aux étrangers ..)
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                            • #15
                              ce qui ...a,mon sens le plus interessant .....c'est que l'armée n'interviendra plus contre les mouvement de protestation ...et que meme elle peut accompagner ceux-ci
                              sa grande faute est d'avoir tirer sur la foule en 88 ....mais la je crois qu'elle a compris la lecon et qu'elle n'est pas prete a le refaire.

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