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Plus de 70 milliards de dollars de réserves de change

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    Plus de 70 milliards de dollars de réserves de change

    Quotidien d'Oran d'aujourd'hui


    Les réserves de change de l’Algérie ont atteint un nouveau sommet à 70,28 milliards de dollars à la date du 31 août 2006. C’est ce qu’a révélé, hier, à la radio le président de la commission des Finances et du Budget à l’APN, M. Benalia Belahouadjeb, citant des chiffres officiels de la Banque d’Algérie. Ces réserves ont ainsi grimpé de 4 milliards de dollars environ depuis fin mai 2006, à la faveur d’une conjoncture pétrolière particulièrement favorable. A la fin de l’année 2005, les réserves de change de l’Algérie s’élevaient à 56,18 milliards de dollars, et représentent aujourd’hui environ 3,5 années d’importations au rythme actuel. Cette hausse, ajoute M. Belahaouadjeb, s’est traduite par un accroissement du montant du fonds de régulation des recettes à 2.700 milliards de dinars ou environ 30 milliards de dollars contre 1.923 milliards de dinars à la fin de l’année 2005. Le fonds de régulation qui recueille les excédents des recettes pétrolières, a servi surtout au paiement de la dette extérieure dont les remboursements par anticipation, entamés en mai dernier, en ont ramené le volume à moins de 6 milliards de dollars contre 15 milliards au début de l’année. Depuis sa création en 2000 et jusqu’à fin août 2006, le Fonds de régulation des recettes a été crédité d’un montant total de 4.009 milliards de DA, selon des données officielles. Sur la même période, les retraits effectués sur ce fonds pour les remboursements du principal de la dette extérieure publique, ont atteint 1.303 milliards de DA, soit un taux de prélèvement de 32,5% . Cette «embellie» financière, en nette progression depuis la hausse vertigineuse des prix du pétrole, avait été mise en exergue, en fin de semaine écoulée, par le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci, qui avait présenté un exposé devant la commission des Finances et du Budget de l’APN sur la situation financière et monétaire du pays depuis le début de l’année. Une situation, marquée par la stabilité et qui ne cesse de s’améliorer depuis l’année 2000. Le Gouverneur de la Banque d’Algérie a expliqué ces indicateurs positifs par l’augmentation des réserves de change qui ont atteint 68,4 milliards de dollars fin juin 2006 contre 56,2 milliards de dollars fin 2005, outre le remboursement anticipé de la dette qui avait débuté en 2004. Déjà l’année 2005 a confirmé la bonne tenue des principaux indicateurs macro-économiques, financiers et monétaires de l’Algérie et a consacré un renforcement significatif de la sécurité financière du pays. L’exercice précédent, souligne le rapport annuel de la Banque d’Algérie, a vu un important renforcement des fondamentaux de l’économie nationale avec l’émergence de la stabilité monétaire, de la réduction de la dette extérieure ainsi qu’une forte position financière extérieure nette.

    L’accumulation des réserves de change exceptionnellement élevées, indique le rapport, renforce davantage la stabilité du taux de change effectif réel du dinar à son niveau d’équilibre. Cette sécurité financière se conjugue avec un contexte d’ouverture de l’économie nationale qui devient structurel avec l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne. Signe encourageant d’une progression constante des réserves de change, du moins pour les mois à venir, la hausse du prix du baril après une tendance à la baisse enregistrée en fin de semaine écoulée.

    Hier matin, les cours du pétrole ont progressé d’environ un dollar, soutenus par les spéculations sur une baisse de production imminente de la part de l’Opep et par une hausse des tensions géopolitiques consécutives à l’essai nucléaire nord-coréen. La tendance haussière des prix du pétrole revient, selon les observateurs pétroliers, à la volonté annoncée du président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de réduire la production d’un million de barils/jour et à la nouvelle d’un essai nucléaire en Corée du Nord, en dépit du réapprovisionnement du marché.

    En fin de semaine écoulée, les prix du pétrole retombaient sous la barre des 60 dollars .

    Djamel B. Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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