Tweet
Depuis novembre, la grippe a déjà touché près d'un million de personnes en France et s'avère particulièrement virulente. Ce sont surtout les complications de la grippe avec des surinfections pulmonaires à bactéries qui sont préoccupantes. Cette année, sur 338 cas admis en service de réanimation, la majorité était infectée par un virus de type A, le plus redoutable des virus grippaux. Les complications et décès occasionnés (27 cette année) touchent essentiellement les personnes à risques (pathologies pulmonaires dont asthme, obésité, maladies cardiaques et diabète).
Chaque année le virus de la grippe mute et change ses moyens d'attaque, ce qui rend la protection vaccinale plus difficile. En dehors des cas exceptionnels de complication, les huiles essentielles peuvent jouer un rôle salutaire dans la stratégie de prévention et en cas de contamination. En effet, elles ont toutes, dans des proportions variables, des propriétés antivirales, ce qui les rend particulièrement intéressantes face aux virus de la grippe, qui ne peuvent être contrés par les antibiotiques (ces derniers n'ayant d'action que sur les bactéries). De par leur mécanisme d'action, elles ont globalement la même efficacité chaque année, quelle que soit la recombination annuelle du virus. Pierre Franchomme, chercheur et spécialiste de référence des huiles essentielles depuis quarante ans, nous livre sa stratégie contre la grippe
Stimuler l'immunité
Renforcer les défenses naturelles de l'organisme est le premier axe à activer pour passer à travers la grippe, en particulier en stimulant l'activité des "natural killers", agents d'élite parmi nos lymphocytes (globules blancs). En les soutenant, on augmente la capacité de l'organisme à se défendre contre les intrus. D'après Pierre Franchomme, l'huile essentielle de référence en la matière est celle de poivre noir. Sans contre-indication et très douce (elle ne pique pas), il recommande aux adultes d'en prendre deux gouttes (pas plus) sur un comprimé neutre ou un sucre de canne et ceci deux fois par jour en prévention et jusqu'à trois à quatre fois en cas de début d'infection. Parallèlement, il rappelle l'efficacité antivirale de la vitamine C à haute dose et recommande de consommer régulièrement en période hivernale de l'acérola, une plante originaire d'Amérique centrale, considérée comme la plus importante source de vitamine C (1 000 à 1 500 mg pour 100 grammes soit vingt à trente fois plus que les agrumes).
Contrer les virus
Rien de telle qu'une diffusion d'huile essentielle de zestes de citron et de pin sylvestre véritable pour neutraliser les virus de la grippe, d'après Pierre Franchomme. "La grippe humaine touche avant tout les voies aériennes, donc inhaler les huiles essentielles antivirales reste une des méthodes les plus simples et les plus efficaces, explique le chercheur". Ces deux huiles essentielles ont l'avantage d'être adaptées aussi bien aux adultes qu'aux jeunes enfants à partir de deux ans (les femmes enceintes doivent en revanche toujours demander un avis médical avant d'avoir recours à l'aromathérapie). En pratique, il suffit de placer quelques gouttes d'huile essentielle de zestes de citron et/ou de pin sylvestre dans un diffuseur ou à dans un inhalateur classique et de pratiquer des séances de 15 minutes deux à trois fois par jour.
À partir de sept ans, on peut également utiliser de la même manière l'huile essentielle d'eucalyptus radiata ou celle de ravintsara (Cinnamomum camphora). Cette dernière est un des trésors de l'aromathérapie rapporté en France par Pierre Franchomme il y a plus de trente ans de Madagascar. Issu d'un camphrier chinois des forêts tropicales de l'île, le ravintsara signifie en langue malgache "feuille bonne à tout". C'est l'huile essentielle de référence lors des périodes d'épidémies contagieuses hivernales. En friction (pure ou diluée dans un peu d'huile) sous la plante des pieds, le thorax et les poignets, elle pénètre en moins d'une heure au niveau des voies respiratoires. En période d'épidémie, pour dissuader les virus, le chercheur recommande deux frictions par jour et en cas d'infections jusqu'à trois à quatre. En prime, elle favorise l'endormissement.
Enfin pour accompagner les huiles essentielles, trois ou quatre infusions de fleurs de sureau ou des décoctions de baies de sureau compléteront la panoplie antigrippe. Ce petit arbre, employé depuis l'Antiquité pour ses vertus médicinales, est aujourd'hui reconnu pour ses propriétés antivirales et antibactériennes.
le point.fr
Chaque année le virus de la grippe mute et change ses moyens d'attaque, ce qui rend la protection vaccinale plus difficile. En dehors des cas exceptionnels de complication, les huiles essentielles peuvent jouer un rôle salutaire dans la stratégie de prévention et en cas de contamination. En effet, elles ont toutes, dans des proportions variables, des propriétés antivirales, ce qui les rend particulièrement intéressantes face aux virus de la grippe, qui ne peuvent être contrés par les antibiotiques (ces derniers n'ayant d'action que sur les bactéries). De par leur mécanisme d'action, elles ont globalement la même efficacité chaque année, quelle que soit la recombination annuelle du virus. Pierre Franchomme, chercheur et spécialiste de référence des huiles essentielles depuis quarante ans, nous livre sa stratégie contre la grippe
Stimuler l'immunité
Renforcer les défenses naturelles de l'organisme est le premier axe à activer pour passer à travers la grippe, en particulier en stimulant l'activité des "natural killers", agents d'élite parmi nos lymphocytes (globules blancs). En les soutenant, on augmente la capacité de l'organisme à se défendre contre les intrus. D'après Pierre Franchomme, l'huile essentielle de référence en la matière est celle de poivre noir. Sans contre-indication et très douce (elle ne pique pas), il recommande aux adultes d'en prendre deux gouttes (pas plus) sur un comprimé neutre ou un sucre de canne et ceci deux fois par jour en prévention et jusqu'à trois à quatre fois en cas de début d'infection. Parallèlement, il rappelle l'efficacité antivirale de la vitamine C à haute dose et recommande de consommer régulièrement en période hivernale de l'acérola, une plante originaire d'Amérique centrale, considérée comme la plus importante source de vitamine C (1 000 à 1 500 mg pour 100 grammes soit vingt à trente fois plus que les agrumes).
Contrer les virus
Rien de telle qu'une diffusion d'huile essentielle de zestes de citron et de pin sylvestre véritable pour neutraliser les virus de la grippe, d'après Pierre Franchomme. "La grippe humaine touche avant tout les voies aériennes, donc inhaler les huiles essentielles antivirales reste une des méthodes les plus simples et les plus efficaces, explique le chercheur". Ces deux huiles essentielles ont l'avantage d'être adaptées aussi bien aux adultes qu'aux jeunes enfants à partir de deux ans (les femmes enceintes doivent en revanche toujours demander un avis médical avant d'avoir recours à l'aromathérapie). En pratique, il suffit de placer quelques gouttes d'huile essentielle de zestes de citron et/ou de pin sylvestre dans un diffuseur ou à dans un inhalateur classique et de pratiquer des séances de 15 minutes deux à trois fois par jour.
À partir de sept ans, on peut également utiliser de la même manière l'huile essentielle d'eucalyptus radiata ou celle de ravintsara (Cinnamomum camphora). Cette dernière est un des trésors de l'aromathérapie rapporté en France par Pierre Franchomme il y a plus de trente ans de Madagascar. Issu d'un camphrier chinois des forêts tropicales de l'île, le ravintsara signifie en langue malgache "feuille bonne à tout". C'est l'huile essentielle de référence lors des périodes d'épidémies contagieuses hivernales. En friction (pure ou diluée dans un peu d'huile) sous la plante des pieds, le thorax et les poignets, elle pénètre en moins d'une heure au niveau des voies respiratoires. En période d'épidémie, pour dissuader les virus, le chercheur recommande deux frictions par jour et en cas d'infections jusqu'à trois à quatre. En prime, elle favorise l'endormissement.
Enfin pour accompagner les huiles essentielles, trois ou quatre infusions de fleurs de sureau ou des décoctions de baies de sureau compléteront la panoplie antigrippe. Ce petit arbre, employé depuis l'Antiquité pour ses vertus médicinales, est aujourd'hui reconnu pour ses propriétés antivirales et antibactériennes.
le point.fr