Ali Aoun , PDG de Saîdal accuse Amar Tou et Tayeb Louh de blocage sur ses produits phare le Saiflu et l’insuline qui vise à favoriser les laboratoires etrangers au détriment de la production nationale qui ne peut ainsi se développer.
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Le PDG de Saidal, Ali Aoun, accuse les responsables de la Santé et de la Sécurité sociale d’être à l’origine du blocage de ses produits “fétiches” le Saiflu et l’insuline. Il va plus loin encore en dénonçant la politique des “décisions de salons” qui protège les intérêts de la mafia du médicament et dénigre les efforts et la place de la production nationale que les officiels s’entêtent de la qualifier d’”embryonnaire”.
Invité au forum de la première chaîne radiophonique, le P-DG du groupe Saidal Ali Aoun n’a pas lésiné sur les mots en s’attaquant aux responsables de la Santé et de la Sécurité sociale tout en présentant le bilan d’activité de son groupe durant le premier semestre de l’exercice 2006 qui était marqué par une hausse de 21% de production par rapport à la même période de l’année 2005. Les bénéfices nets toujours pour la même période, ont atteint 284% et les ventes des produits Saidal ont été évaluées à 7,2 milliards de dinars soit 12 % de plus que l’année précédente.
Pour ce qui est de l’usine d’insuline de Constantine, le montant d’investissement a été estimé à 13 millions d’euros dont 10 millions pour les équipements. Ali Aoun a saisi l’occasion pour répondre aux accusations portées contre lui quant à une surfacturation concernant le marché des équipements qu’il a préféré négocier avec la société IMA, une société intermédiaire du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions spécialisée dans la revente de machines de conditionnement et emballage. Il répond en disant : “IMA n’est pas un intermédiaire, mais un fabricant et au lieu de travailler avec une 2-chevaux, on a préféré travailler avec une Mercedes.”
Sur un autre volet, le P-DG de Saidal évoque le problème du remboursement pour son insuline qui est maintenant remboursable dans toutes des wilayas à l’exception de Tindouf et de Illizi. A ce sujet, il précise : “Le dossier a été déposé au mois de mai au niveau de la Sécurité sociale. Ce qui est étrange c’est que la commission de remboursement censée travailler dans la transparence et qui, en fait, travaille dans le flou se réunit une fois tous les 6 mois” avant de poursuivre : “Il y a des contradictions que nous n’arrivons pas à comprendre. Les responsables du secteur savent que chaque médicament ayant un prix inférieur à celui de référence fixé au préalable par la Cnas est automatiquement remboursable.”
Aujourd’hui, le stock de l’insuline avoisine 800 000 bouteilles et la PCH refuse d’acheter le produit. Ali Aoun ajoute : “Il faut des décisions fermes, car l’insuline importée est commercialisée au moment où notre insuline qui est moins chère ne peut être vendue aux hôpitaux qui avancent le prétexte d’être liés par un contrat avec les laboratoires étrangers et pourtant c’est une institution publique…”.
Abordant un autre sujet épineux de Saidal, celui du Saiflu. “Nous étions le seul pays à pouvoir décrocher la licence pour produire cet antiviral destiné pour la santé publique”, a souligné Ali Aoun en faisant référence cette fois-ci à la mafia du médicament. “Nous avons avisé le ministère de la Santé en novembre 2005 et jusqu’à présent nous n’avons aucun bon de commande de la santé”, a-t-il affirmé.
“Pis encore, ils nous ont empêchés de le commercialiser dans les officines”, a-t-il ajouté en signalant avoir reçu une lettre du directeur de la Cnas, samedi dernier, pour l’informer que la commission de transparence s’est réunie cette fois et a décidé de ne pas rembourser le Saiflu.
Pour rappel, Le complexe Saidal Algérie, à travers son unité bio a commencé la production du médicament Saiflu-Osiltamiver pour le traitement de la grippe aviaire. Cette production sera mise entre les mains des autorités sanitaires pour qu’elle soit distribuée gratuitement à la population en cas de pandémie. Un premier stock de 60 000 boîtes a été mis à la disposition de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Ce stock est destiné à assurer 25% de la couverture sanitaire de la population en cas de pandémie, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ali Aoun affirme, par la même occasion, que l’Algérie ne dispose pas de stock de Tamiflu, comme l’a déclaré le ministre de la Santé, Amar Tou. Il précise également que “la santé affirme qu’ils ont un contrat avec le laboratoire Roche et nous avons le droit en tant que citoyens d’avoir des informations sur ce stock de Tamiflu”. La quantité produite de Saiflu est de 60 000 boîtes, la date de péremption est de 5 ans et la solution envisagée par le groupe Saidal serait “l’exportation vers la Libye et le Yémen alors qu’il n’y pas de stock en Algérie”.
Par Le soir
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Le PDG de Saidal, Ali Aoun, accuse les responsables de la Santé et de la Sécurité sociale d’être à l’origine du blocage de ses produits “fétiches” le Saiflu et l’insuline. Il va plus loin encore en dénonçant la politique des “décisions de salons” qui protège les intérêts de la mafia du médicament et dénigre les efforts et la place de la production nationale que les officiels s’entêtent de la qualifier d’”embryonnaire”.
Invité au forum de la première chaîne radiophonique, le P-DG du groupe Saidal Ali Aoun n’a pas lésiné sur les mots en s’attaquant aux responsables de la Santé et de la Sécurité sociale tout en présentant le bilan d’activité de son groupe durant le premier semestre de l’exercice 2006 qui était marqué par une hausse de 21% de production par rapport à la même période de l’année 2005. Les bénéfices nets toujours pour la même période, ont atteint 284% et les ventes des produits Saidal ont été évaluées à 7,2 milliards de dinars soit 12 % de plus que l’année précédente.
Pour ce qui est de l’usine d’insuline de Constantine, le montant d’investissement a été estimé à 13 millions d’euros dont 10 millions pour les équipements. Ali Aoun a saisi l’occasion pour répondre aux accusations portées contre lui quant à une surfacturation concernant le marché des équipements qu’il a préféré négocier avec la société IMA, une société intermédiaire du commerce en machines, équipements industriels, navires et avions spécialisée dans la revente de machines de conditionnement et emballage. Il répond en disant : “IMA n’est pas un intermédiaire, mais un fabricant et au lieu de travailler avec une 2-chevaux, on a préféré travailler avec une Mercedes.”
Sur un autre volet, le P-DG de Saidal évoque le problème du remboursement pour son insuline qui est maintenant remboursable dans toutes des wilayas à l’exception de Tindouf et de Illizi. A ce sujet, il précise : “Le dossier a été déposé au mois de mai au niveau de la Sécurité sociale. Ce qui est étrange c’est que la commission de remboursement censée travailler dans la transparence et qui, en fait, travaille dans le flou se réunit une fois tous les 6 mois” avant de poursuivre : “Il y a des contradictions que nous n’arrivons pas à comprendre. Les responsables du secteur savent que chaque médicament ayant un prix inférieur à celui de référence fixé au préalable par la Cnas est automatiquement remboursable.”
Aujourd’hui, le stock de l’insuline avoisine 800 000 bouteilles et la PCH refuse d’acheter le produit. Ali Aoun ajoute : “Il faut des décisions fermes, car l’insuline importée est commercialisée au moment où notre insuline qui est moins chère ne peut être vendue aux hôpitaux qui avancent le prétexte d’être liés par un contrat avec les laboratoires étrangers et pourtant c’est une institution publique…”.
Abordant un autre sujet épineux de Saidal, celui du Saiflu. “Nous étions le seul pays à pouvoir décrocher la licence pour produire cet antiviral destiné pour la santé publique”, a souligné Ali Aoun en faisant référence cette fois-ci à la mafia du médicament. “Nous avons avisé le ministère de la Santé en novembre 2005 et jusqu’à présent nous n’avons aucun bon de commande de la santé”, a-t-il affirmé.
“Pis encore, ils nous ont empêchés de le commercialiser dans les officines”, a-t-il ajouté en signalant avoir reçu une lettre du directeur de la Cnas, samedi dernier, pour l’informer que la commission de transparence s’est réunie cette fois et a décidé de ne pas rembourser le Saiflu.
Pour rappel, Le complexe Saidal Algérie, à travers son unité bio a commencé la production du médicament Saiflu-Osiltamiver pour le traitement de la grippe aviaire. Cette production sera mise entre les mains des autorités sanitaires pour qu’elle soit distribuée gratuitement à la population en cas de pandémie. Un premier stock de 60 000 boîtes a été mis à la disposition de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH). Ce stock est destiné à assurer 25% de la couverture sanitaire de la population en cas de pandémie, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ali Aoun affirme, par la même occasion, que l’Algérie ne dispose pas de stock de Tamiflu, comme l’a déclaré le ministre de la Santé, Amar Tou. Il précise également que “la santé affirme qu’ils ont un contrat avec le laboratoire Roche et nous avons le droit en tant que citoyens d’avoir des informations sur ce stock de Tamiflu”. La quantité produite de Saiflu est de 60 000 boîtes, la date de péremption est de 5 ans et la solution envisagée par le groupe Saidal serait “l’exportation vers la Libye et le Yémen alors qu’il n’y pas de stock en Algérie”.
Par Le soir
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