Publié le jeudi 6 mars 2014
Écrit par Ali Graïchi
Interrogé sur la chaine d’information continue BFMTV sur l’élection présidentielle et la candidature de Bouteflika, le ministre des affaires étrangères françaises Laurent Fabius a réagi de façon désinvolte voire sarcastique. «L’Algérie est un pays qui se dirige lui même», a répondu le chef de diplomatie française qui ajoute que «le président Bouteflika que nous connaissons très bien a décidé d’être candidat, il sera candidat». Pour autant, Laurent Fabius n’a pas manqué de se féliciter de l’excellence des relations économiques, sécuritaires et politiques qui prévalent entre Paris et Alger.
La France qui bénéficiait d’un statut préférentiel sous le règne d’un Bouteflika, boycotté par la Maison Blanche, agit quasiment en terrain conquis depuis ses dernières hospitalisations parisiennes.
Ce neutralisme intéressé n’est cependant pas exprimé avec autant de pusillanimité sur d’autres terrains. C’est le même Fabius qui a fait partie du trio de ministres des affaires étrangères qui a poussé à la sortie l’ex-président ukrainien. C’est le même ministre qui n’a pas hésité à monter au créneau sur la question syrienne.
A l’évidence, la diplomatie française, à géométrie variable, entend tirer tout ce qui peut l’être de l’actuelle régence.
Ali Graïchi -Algerie Express
Écrit par Ali Graïchi
Interrogé sur la chaine d’information continue BFMTV sur l’élection présidentielle et la candidature de Bouteflika, le ministre des affaires étrangères françaises Laurent Fabius a réagi de façon désinvolte voire sarcastique. «L’Algérie est un pays qui se dirige lui même», a répondu le chef de diplomatie française qui ajoute que «le président Bouteflika que nous connaissons très bien a décidé d’être candidat, il sera candidat». Pour autant, Laurent Fabius n’a pas manqué de se féliciter de l’excellence des relations économiques, sécuritaires et politiques qui prévalent entre Paris et Alger.
La France qui bénéficiait d’un statut préférentiel sous le règne d’un Bouteflika, boycotté par la Maison Blanche, agit quasiment en terrain conquis depuis ses dernières hospitalisations parisiennes.
Ce neutralisme intéressé n’est cependant pas exprimé avec autant de pusillanimité sur d’autres terrains. C’est le même Fabius qui a fait partie du trio de ministres des affaires étrangères qui a poussé à la sortie l’ex-président ukrainien. C’est le même ministre qui n’a pas hésité à monter au créneau sur la question syrienne.
A l’évidence, la diplomatie française, à géométrie variable, entend tirer tout ce qui peut l’être de l’actuelle régence.
Ali Graïchi -Algerie Express
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