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Le général à la retraite Mohand Tahar Yala ne s’encombre pas de précautions oratoires pour évoquer l’incapacité de Bouteflika à gouverner. Comme tout militaire, il dit les choses crûment. Il est pour l’arrêt du processus électoral. Il le dit clairement. Son argumentaire est simple. «Le pays est gouverné par procuration depuis au moins un an. Un président dans l’incapacité totale d’assumer ses fonctions a remis les clés du pays à un clan maffieux qui le dirige dans l’ombre, de manière illégale et inconstitutionnelle. Ce clan est décidé, et il le démontre tous les jours, à se maintenir au pouvoir quel que soit le prix que doit payer le pays, y compris celui de sa destruction, voire sa disparition», a-t-il accusé en avant propos de son débat au forum de liberté, ce dimanche.
Il a dénoncé l’élection présidentielle comme une mascarade électorale. «Parce que basée exclusivement sur une fraude généralisée orchestrée de bout en bout, l’élection présidentielle à venir est un véritable coup d’Etat, contre la souveraineté du peuple qu’on veut lui confisquer pour toujours. La Nation est en danger (…)», avertit l’ancien officier de marine.
Le général Yala lance un appel au peuple algérien à s’élever contre ce diktat. «Ce diktat est intolérable, il est insupportable et inacceptable. Nous appelons le peuple algérien à refuser ce fait accompli et faire barrage à l’assassinat programmé de leur pays.» Par barrage, il entend l’arrêt du processus électoral. «Nous appelons les Algériens à s’exprimer, à se manifester par tous les moyens pacifiques à leur disposition pour exiger l’arrêt du processus mortifère pour le pays, pour la nation, pour la république, pour toutes les libertés individuelles et collectives.»
Le général Mohand Tahar Yala avait, dans un premier temps essayé de se porter candidat à la candidature avant de se retirer de la course.
Avec la tonitruante sortie du général à la retraite Benhadid, c’est le deuxième officier de ce rang qui en appelle à la révolte civique contre le régime.
Il a dénoncé l’élection présidentielle comme une mascarade électorale. «Parce que basée exclusivement sur une fraude généralisée orchestrée de bout en bout, l’élection présidentielle à venir est un véritable coup d’Etat, contre la souveraineté du peuple qu’on veut lui confisquer pour toujours. La Nation est en danger (…)», avertit l’ancien officier de marine.
Le général Yala lance un appel au peuple algérien à s’élever contre ce diktat. «Ce diktat est intolérable, il est insupportable et inacceptable. Nous appelons le peuple algérien à refuser ce fait accompli et faire barrage à l’assassinat programmé de leur pays.» Par barrage, il entend l’arrêt du processus électoral. «Nous appelons les Algériens à s’exprimer, à se manifester par tous les moyens pacifiques à leur disposition pour exiger l’arrêt du processus mortifère pour le pays, pour la nation, pour la république, pour toutes les libertés individuelles et collectives.»
Le général Mohand Tahar Yala avait, dans un premier temps essayé de se porter candidat à la candidature avant de se retirer de la course.
Avec la tonitruante sortie du général à la retraite Benhadid, c’est le deuxième officier de ce rang qui en appelle à la révolte civique contre le régime.