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Les entreprises face au défi de la sécurité informatique

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  • Les entreprises face au défi de la sécurité informatique

    Pas moins de deux chefs d'État pour inaugurer le CeBIT, le grand salon consacré au high-tech, avec 200.000 visiteurs attendus: Angela Merkel et David Cameron se sont ainsi retrouvés dimanche soir à Hanovre pour donner le coup d'envoi de cette rencontre sur laquelle plane l'ombre de l'affaire de la NSA.
    Dans le cadre de ce salon, désormais réservé exclusivement aux professionnels, les débats devraient réserver une large place à la sécurité informatique.
    Il faut dire que la fréquence des cyber-attaques aurait doublé l'an dernier, selon l'entreprise de sécurité informatique américaine FireEye: leur rythme serait passé de une toutes les trois secondes en 2012 à une toutes les 1,5 seconde en 2013.
    73 % des directions informatiques mondiales interrogées par le cabinet britannique Vanson Bourne pour Dell affirment ainsi avoir déjà été l'objet d'une faille de sécurité depuis un an. 17 % en moyenne du budget d'une direction informatique est dédié à la sécurité et 74 % d'entre elles prévoient d'augmenter celles-ci au cours des deux ou trois années à venir.
    Les PME sont les plus vulnérables

    Mais à en croire une étude de la SSII Steria sur la sécurité en Europe, 60 % des décideurs informatiques considèrent que le vol de données est le risque le plus important encouru, tandis que 37 % d'entre eux redoutent l'espionnage. «Les APT (advanced persistent threat), la menace en trois lettres qui devrait faire trembler les responsables sécurité, ne sont en revanche pas identifiés parmi les risques majeurs», souligne l'étude.
    « La tendance aujourd'hui est au cloud hybride, qui profite de la puissance de stockage des données externalisées et conserve en interne uniquement les données les plus sensibles »
    Marc Montiel, vice-président de la région Europe du Sud de NettApp
    Par ailleurs, seuls 46 % des directeurs informatiques interrogés déclarent utiliser des dispositifs de sécurité dans le cloud, alors que 73 % hébergent leurs données dans le nuage. «Après l'apparition du cloud public, sous-traité à un prestataire extérieur, les entreprises ont préféré réintégrer leurs données dans des clouds privés gérés en interne. La tendance aujourd'hui est au cloud hybride, qui profite de la puissance de stockage des données externalisées et conserve en interne uniquement les données les plus sensibles», explique Marc Montiel, vice-président de la région Europe du Sud de NettApp. En revanche, les clouds souverains - Numergy et Cloudwatt en France - qui hébergent les données sur le territoire national précisément pour des raisons de sécurité, ont du mal à décoller, Cloudwatt démarrant seulement la commercialisation de ses offres.
    À noter qu'il existe de grandes disparités: «En Grande-Bretagne, la culture de l'externalisation est très développée, alors qu'en France on externalise la sécurité avant tout pour réduire ses coûts», fait remarquer Florent Skrabacz, directeur des activités sécurité de Steria.
    Paradoxe: les entreprises les moins prêtes à investir pour se protéger sont les PME, précisément les plus vulnérables. Car les cyberpirates savent que la plupart d'entre elles sont la clé d'entrée vers les grandes sociétés dont elles sont les sous-traitants. Le marché reste donc porteur

    le figaro
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