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Sécurité de sonatrach : Les agents menacent de bloquer les installations

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  • Sécurité de sonatrach : Les agents menacent de bloquer les installations

    Les agents de sécurité de l’entreprise 2SP, une filiale de Sonatrach chargée de la sécurité des complexes pétroliers, demandent que leurs salaires soient alignés sur ceux de l’autre filiale de sécurité, DSP.
    L es agents de sécurité de l’entreprise 2SP, une filiale de Sonatrach chargée de la sécurité des complexes pétroliers, ont tenu un rassemblement hier en face de la direction générale, à Hydra (hauteurs d’Alger). Ils revendiquent la régularisation de leur salaire et de meilleures conditions socioprofessionnelles. Ils veulent l’ouverture d’un dialogue avec les responsables.
    Dans le cas contraire, ils promettent de bloquer les installations pétrolières et gazières.
    Payés à 35 000 DA, avec des journées de 12 heures, les agents de la filiale 2SP, environ 10 000 éléments, exigent la régularisation des salaires, à l’image de l’autre filiale de sécurité, DSP. Les éléments de cette dernières sont payés à 80 000 DA pour
    8 heures de travail, explique Mostafa, l’un des manifestants. Il affirme que «les agents de la 2SP sont victimes d’une injustice».
    Il rappelle que «Mohamed Lamine Lahmar, l’agent de sécurité qui a déclenché l’alarme lors de l’attaque du site de Tiguentourine en janvier 2013, était un élément des 2SP».
    Ahmed, travailleur à la 2SP depuis 10 ans, déclare : «Nous avons essayé de régler le problème au niveau des directions de l’entreprise ou des directions régionales, mais à chaque fois, ils nous envoient à la direction nationale Sonatrach. Maintenant, nos revendications doivent être satisfaites. Nous ne demandons que nos droits. S’ils optent pour la fermeture du dialogue, nous leur répondrons par des actions pacifiques. Nous bloquerons les sites d’Arzew-Bettioua, de Hassi R’mel, de Skikda, de Sidi Rzine et de Lahgouat. Les responsables de Sonatrach s’expliqueront avec l’Etat, vu qu’ils violent nos droits.» Et d’ajouter : «Il semble que personne ne respecte les lois ni les circulaires. Nous sommes des patriotes et nous protégeons le pain des Algériens. Mais pour ces mafieux, l’Etat n’existe pas. Il est pour eux une propriété privée et ils veulent en faire ce qu’ils veulent.»
    Les manifestants scandaient des slogans pour dénoncer «la hogra, la misère et les bas salaires, ainsi que les mauvaises conditions de travail». «Nous surveillons les sites, qui sont les mères nourricières de l’Algérie. Nous percevons une modique somme de 35 000 DA. Nous risquons nos vies. Nous laissons nos familles dans le besoin. Nous contractons des maladies à cause de la présence de produits chimiques dans les installations. Et regardez devant vous, une direction qui méprise les travailleurs. Les responsables étatiques et de Sonatrach ne prennent pas en compte le malaise que nous vivons. Ils sont bien installés dans leur confort. Mais cette fois-ci, nous disons ça suffit. Les choses doivent changer. Il faut appliquer les lois et les circulaires. Nous sommes victimes de l’esclavage moderne», témoigne Youcef, la quarantaine.
    Enfin, les contestataires s’interrogent sur l’existence de deux entités de sécurité, alors qu’elles peuvent être unifiées. «C’est sûrement une entreprise fictive», soupçonne un manifestant.
    El Watan
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