La santé du Président Algérien Abdelaziz Bouteflika se serait soudainement dégradée depuis trois jours. En pleine campagne pour les présidentielles du 17 avril 2014, les proches du Chef de l’Etat ne savent plus ce qu’il y a lieu de faire car la donne est en train de changer. L’absence de candidats fiables et autonomes, la décrédibilisation d’une opposition opportuniste et sans aucune assise populaire ainsi que la lutte feutrée mais non moins acharnée des factions au sein du sérail par presse interposée entravent la lisibilité de la scène politique algérienne. A cela s’ajoute un flux permanent d’information destiné à leurrer les observateurs étrangers.
L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique de par la superficie. Il est également l’une des première puissances militaires du continent. Il figure au 11 e rang des pays ayant les réserves de change les plus importantes au monde. Mais une mauvaise répartition des richesses et des dysfonctionnements internes sciemment entretenus par certaines factions liées au monde des affaires empêche le pays de décoller.
Candidat pour un 4e mandat consécutif assez controversé, le Président Bouteflika, celui qui a lancé un jour sa fameuse phrase: "Je ne suis pas un trois-quart de Président!" à l’adresse des vrais cercles dirigeants (une tradition remontant à l’ère des Beylerbeys du 16 et 17e siècles) a usé de toute son ingéniosité pour lutter contre le cabinet de l’ombre. Sa plus grosse erreur a été de s’entourer par des conseillers et un entourage plus qu’incompétents. Il en a payé le prix très fort.
La disparition éventuelle de Bouteflika de la scène politique algérienne risque d’ôter le parapluie dont bénéficiait jusque là l’Algérie de la part de certaines puissances dont d’influentes monarchies du Golfe arabo-persique.
Strategika 51
L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique de par la superficie. Il est également l’une des première puissances militaires du continent. Il figure au 11 e rang des pays ayant les réserves de change les plus importantes au monde. Mais une mauvaise répartition des richesses et des dysfonctionnements internes sciemment entretenus par certaines factions liées au monde des affaires empêche le pays de décoller.
Candidat pour un 4e mandat consécutif assez controversé, le Président Bouteflika, celui qui a lancé un jour sa fameuse phrase: "Je ne suis pas un trois-quart de Président!" à l’adresse des vrais cercles dirigeants (une tradition remontant à l’ère des Beylerbeys du 16 et 17e siècles) a usé de toute son ingéniosité pour lutter contre le cabinet de l’ombre. Sa plus grosse erreur a été de s’entourer par des conseillers et un entourage plus qu’incompétents. Il en a payé le prix très fort.
La disparition éventuelle de Bouteflika de la scène politique algérienne risque d’ôter le parapluie dont bénéficiait jusque là l’Algérie de la part de certaines puissances dont d’influentes monarchies du Golfe arabo-persique.
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