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Un an après la mise en application de l'accord d'association de l'Algérie avec l'Union Européenne le bilan est négatif en raison de la trop grande faiblesse des exportations hors hydrocabures. Les raisons invoquées sont très simples et ne sont guère réjouissantes, il n'y a aucune stratégie, ni politique d'établis concernant l'export et pire encore il y a une régression en matière de promotion des entreprises nationales pour l'export.
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Une année après sa mise en vigueur, l’accord d’association avec l’Union européenne n’a pas profité à l’Algérie. «Les exportations nationales hors hydrocarbures sont toujours aussi faibles et les produits nationaux peinent à pénétrer le marché européen fortement protégé par des conditions draconiennes», a prévenu le vice-président de l’Association algérienne des exportations, M. Ali Bey Nasri.
Invité hier à l’émission «Le rendez-vous économique» de la Chaîne II, ce responsable a déclaré que l’Algérie ne possède aucune stratégie d’exportation et qu’il y a même une régression en matière de promotion des entreprises nationales à l’étranger.Il a avancé comme preuve la participation de l’Algérie aux foires et expositions internationales qui se fait de plus en plus rare.
«Dans les dizaines d’expositions et foires internationales programmées durant 2006, l’Algérie ne participe que dans deux manifestations : la foire de la Jordanie et celle de la Tunisie», a-t-il regretté en soulignant que c’est à travers ces foires que certaines entreprises parviendront à se faire une place dans les marchés étrangers.
Interrogé sur les revenus algériens des exportations hors hydrocarbures, le vice-président de l’Association algérienne des exportations a affirmé que leur montant global a atteint 788 millions de dollars au 30 septembre 2006. Il a précisé cependant que même ces produits sont des dérivés pétroliers.
«Si l’on devait expurger le phosphore, le nitrate, l’acier et les déchets ferreux et non ferreux de la liste des exportations hors hydrocarbures, il nous ne restera pratiquement que 250 millions de dollars représentés par les produits agricoles», a-t-il expliqué.
Quant aux produits industriels et manufacturés, M. Nasri affirme qu’ils ne représentent absolument rien. L’hôte de la Chaîne II a reconnu, par ailleurs, que les produits algériens ne répondent pas aux normes car l’outil de production n’est pas encore performant et que les entreprises privées ne possèdent pas les capacités managériales leur permettant d’affronter les obstacles techniques du marché européen.
Ce constat peu reluisant sur les exportations nationales fait dire à M. Ali Bey que les prévisions de l’Algérie d’exporter 10 milliards de dollars de produits hors hydrocarbures d’ici à 2010 est un objectif difficile, voire impossible à atteindre.
«Si l’Etat veut vraiment promouvoir les exportations hors hydrocarbures, il est impératif de mettre en place un ministère chargé des exportations capable d’aider les entreprises à affronter les obstacles technico-commerciaux imposés par les pays de l’Union européenne», a-t-il conclu.
Par le Jeune indépendant
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Une année après sa mise en vigueur, l’accord d’association avec l’Union européenne n’a pas profité à l’Algérie. «Les exportations nationales hors hydrocarbures sont toujours aussi faibles et les produits nationaux peinent à pénétrer le marché européen fortement protégé par des conditions draconiennes», a prévenu le vice-président de l’Association algérienne des exportations, M. Ali Bey Nasri.
Invité hier à l’émission «Le rendez-vous économique» de la Chaîne II, ce responsable a déclaré que l’Algérie ne possède aucune stratégie d’exportation et qu’il y a même une régression en matière de promotion des entreprises nationales à l’étranger.Il a avancé comme preuve la participation de l’Algérie aux foires et expositions internationales qui se fait de plus en plus rare.
«Dans les dizaines d’expositions et foires internationales programmées durant 2006, l’Algérie ne participe que dans deux manifestations : la foire de la Jordanie et celle de la Tunisie», a-t-il regretté en soulignant que c’est à travers ces foires que certaines entreprises parviendront à se faire une place dans les marchés étrangers.
Interrogé sur les revenus algériens des exportations hors hydrocarbures, le vice-président de l’Association algérienne des exportations a affirmé que leur montant global a atteint 788 millions de dollars au 30 septembre 2006. Il a précisé cependant que même ces produits sont des dérivés pétroliers.
«Si l’on devait expurger le phosphore, le nitrate, l’acier et les déchets ferreux et non ferreux de la liste des exportations hors hydrocarbures, il nous ne restera pratiquement que 250 millions de dollars représentés par les produits agricoles», a-t-il expliqué.
Quant aux produits industriels et manufacturés, M. Nasri affirme qu’ils ne représentent absolument rien. L’hôte de la Chaîne II a reconnu, par ailleurs, que les produits algériens ne répondent pas aux normes car l’outil de production n’est pas encore performant et que les entreprises privées ne possèdent pas les capacités managériales leur permettant d’affronter les obstacles techniques du marché européen.
Ce constat peu reluisant sur les exportations nationales fait dire à M. Ali Bey que les prévisions de l’Algérie d’exporter 10 milliards de dollars de produits hors hydrocarbures d’ici à 2010 est un objectif difficile, voire impossible à atteindre.
«Si l’Etat veut vraiment promouvoir les exportations hors hydrocarbures, il est impératif de mettre en place un ministère chargé des exportations capable d’aider les entreprises à affronter les obstacles technico-commerciaux imposés par les pays de l’Union européenne», a-t-il conclu.
Par le Jeune indépendant
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