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La famille du martyr crie à la hogra

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  • La famille du martyr crie à la hogra

    Le procès d'Hocine Chaibet , un des premiers martyr du Printemps noir assassiné à la fleur de l'âge a encore été reporté au grand désarroi, désespoir et colère de la famille qui crie à la hogra après toutes ces années d'attentes qui restent vaines d'autant plus que ce procès ne se déroulera même pas en criminelle mais en correctionnelle comme pour un vulgaire délit alors qu'il y a mort d'homme, même si on ne lui a pas laissé le temps de le devenir.

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    Le premier procès de l’une des victimes du Printemps noir a été encore reporté. En effet, cette affaire qui concerne le jeune Hocine Chaibet, âgé de quinze ans et collégien tué lors des évènements devait être jugée hier au tribunal de Draâ El Mizan. Les mis en cause, plusieurs témoins ainsi que la famille du martyr représenté par son frère et sa mère ont été appelés à la barre. Après les formules d’usage le président de la cour a décidé de renvoyer l’affaire pour le treize novembre prochain. Cette décision a provoqué la colère de la famille Chaibet notamment la pauvre mère; “C’est une injustice. Je ne vais plus revenir ici pour voir ceux qui ont tué mon fils circuler librement. C’est une hogra”, s’est-elle mise à crier dans la salle d’audience en fondant en larmes. Le Mouvement citoyen venu avec plus de vingt délégués s’est joint à la douleur de la mère en scandant les slogans habituels du mouvement “ulach smah ulach, pouvoir assassin”. Nous nous sommes rapprochés du chef de file du mouvement “C’est un report unilatéral. Il n’y a pas lieu de reporter cette affaire. Il y a aussi quelque chose de flou car c’est un procès qui devra se dérouler en criminelle et non pas en correctionnelle dont la peine ne peut dépasser six ans”, nous a-t-il déclaré avant d’ajouter “en tant que Mouvement citoyen, nous demandons à ce que les assassins soient jugés dans les tribunaux civils d’une part et à ce que les coupables soient radiés de leurs corps, d’autre part comme le stipule le protocole d’accord signé avec le gouvernement”.

    Interrogé sur les perspectives à venir à ce sujet, Abrika nous a répondu que les instances nationales seront interpellées pour prendre leurs responsabilités. “En tout cas nous allons suivre cette affaire de très près. Nous ferons tout pour que tous les procès aient lieu dans la transparence la plus totale. Il ne faudra pas oublier qu’il y a eu mort d’homme alors que des dizaines de jeunes ont été tués volontairement”, a conclu Belaïd Abrika. Quant au frère de Hocine Chaibet il ne voit dans ce procès qu’un leurre “Comment voulez-vous qu’un procès ait lieu sans qu’aucune reconstitution des faits ne soit faite”, nous a-t-il dit avant d’enchaîner : “Il y a absence de confrontation et de constat. C’est écœurent de voir une mère se déplacer pour assister au procès de ceux qui ont assassiné son fils pour lui signifier après que le procès est reporté. On ne fait que remuer le couteau dans la plaie”, a ajouté Amar.

    Pour rappel, le jeune Chaibet Hocine a été fauché à l’âge de quinze ans un certain 21 avril 2001 au chef-lieu de la commune d’Aït Yahia Moussa lors des évènements du Printemps noir alors qu’il était en classe de 9e AF.

    Par La dépêche de Kabylie.

  • #2
    Quelle histoire triste, et toutes ces longueurs ne font qu'augmenter la souffrance de sa famille. Quand est-ce qu'on aura une vraie justice dans ce pays?

    Commentaire

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