La scène est terrible : coups de poings, insultes, emblème national piétiné. Lundi 10 mars, au centre de presse d'El Moudjahid, les enfants de chouhada en viennent aux mains alors même que le secrétariat général traverse une grave crise.
Lundi 10 mars, sept membres du secrétariat national sur les onze que compte l'ONEC, ainsi que les secrétaires de la wilaya, ont publié une motion de soutien en faveur de la candidature du président Bouteflika. Dans la motion, il est écrit : « L'Onec renouvelle sa fidélité et son soutien au moudjahid Abdelaziz Bouteflika. Ce renouvellement est un signe de reconnaissance au président de la République pour son apport dans l'édification du pays. » L'ONEC a également mis en garde contre « toute tentative visant à déstabiliser le pays » et « appelle le peuple algérien à participer massivement » au scrutin du 17 avril.
Sur le papier, donc, l'unité et la paix semblent régner au sein de l'Organisation des enfants de chouhada. Mais au centre de presse où ils s'étaient réunis hier, l'ambiance a rapidement dégénéré, tous voulant s'emparer du micro, pour, selon un témoin, « montrer qu'il est le seul interlocuteur de l'organisation. » Face à face : l'aile pro Tayeb Elhouari, secrétaire général destitué après un retrait de confiance. De l'autre : l'aile pro-Hadj Abdelkader Mokhtar, secrétaire général de l'organisation par intérim, frappé lui aussi d'un retrait de confiance. « Nous soutenons Abdelaziz Bouteflika depuis 1999. Nous voulons construire l'avenir ensemble et nous souhaitons un prompt rétablissement au Président. Mais la façon dont j'ai été destitué ne va pas : ce n'était pas au secrétariat de le faire mais au Conseil national. Or ces personnes-là ne souhaitent pas que le Conseil se réunisse car elles savent qu'elles sont en tort », affirme à El Watan 2014 Tayeb Elhouari. Pour l'instant, c'est Abdelkader Zahani qui s'est vu attribuer la nouvelle mission de gestion de l'ONEC en attendant la tenue du congrès pour élire le nouveau secrétaire général. Mehdi Mehenni, journaliste présent sur place, et militant de Barakat, conclut : « Avant même qu'Abdelaziz Bouteflika ne soit élu, ils se disputent le rôle d'interlocuteur officiel pour bénéficier des largesses du pouvoir et des privilèges financiers qu'offre la campagne électorale. Une fois que le Président sera reconduit, on n'imagine pas ce que ces gens sont capables de faire pour avoir leur part du gâteau. » L'ONEC tiendra une conférence de presse mercredi 12 mars au siège de l'association à Alger.
El Watan
Lundi 10 mars, sept membres du secrétariat national sur les onze que compte l'ONEC, ainsi que les secrétaires de la wilaya, ont publié une motion de soutien en faveur de la candidature du président Bouteflika. Dans la motion, il est écrit : « L'Onec renouvelle sa fidélité et son soutien au moudjahid Abdelaziz Bouteflika. Ce renouvellement est un signe de reconnaissance au président de la République pour son apport dans l'édification du pays. » L'ONEC a également mis en garde contre « toute tentative visant à déstabiliser le pays » et « appelle le peuple algérien à participer massivement » au scrutin du 17 avril.
Sur le papier, donc, l'unité et la paix semblent régner au sein de l'Organisation des enfants de chouhada. Mais au centre de presse où ils s'étaient réunis hier, l'ambiance a rapidement dégénéré, tous voulant s'emparer du micro, pour, selon un témoin, « montrer qu'il est le seul interlocuteur de l'organisation. » Face à face : l'aile pro Tayeb Elhouari, secrétaire général destitué après un retrait de confiance. De l'autre : l'aile pro-Hadj Abdelkader Mokhtar, secrétaire général de l'organisation par intérim, frappé lui aussi d'un retrait de confiance. « Nous soutenons Abdelaziz Bouteflika depuis 1999. Nous voulons construire l'avenir ensemble et nous souhaitons un prompt rétablissement au Président. Mais la façon dont j'ai été destitué ne va pas : ce n'était pas au secrétariat de le faire mais au Conseil national. Or ces personnes-là ne souhaitent pas que le Conseil se réunisse car elles savent qu'elles sont en tort », affirme à El Watan 2014 Tayeb Elhouari. Pour l'instant, c'est Abdelkader Zahani qui s'est vu attribuer la nouvelle mission de gestion de l'ONEC en attendant la tenue du congrès pour élire le nouveau secrétaire général. Mehdi Mehenni, journaliste présent sur place, et militant de Barakat, conclut : « Avant même qu'Abdelaziz Bouteflika ne soit élu, ils se disputent le rôle d'interlocuteur officiel pour bénéficier des largesses du pouvoir et des privilèges financiers qu'offre la campagne électorale. Une fois que le Président sera reconduit, on n'imagine pas ce que ces gens sont capables de faire pour avoir leur part du gâteau. » L'ONEC tiendra une conférence de presse mercredi 12 mars au siège de l'association à Alger.
El Watan
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