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MALI: MNLA : Ibrahim Ag Mohamed Assaleh claque la porte

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  • MALI: MNLA : Ibrahim Ag Mohamed Assaleh claque la porte

    Au fil des évènements qui ont émaillé le nord du Mali, après l’attaque de Ménaka le 17 janvier 2012, par les rebelles touaregs, des dissensions sont apparues très vite au sein du MNLA partagé entre sa branche radicale armée et sa branche diplomatique qu’incarnait Ibrahim Ag Mohamed Assaleh sur le futur statut de l’Azawad.

    Si le MNLA a depuis le début, joué un jeu trouble et servi d’instrument pour la France à Kidal en nouant des alliances douteuses avec les mouvements djihadistes du Nord du Mali, il vient de perdre l’une de ses têtes. Ibrahim Ag Mohamed Assaleh claque la porte du MNLA et pour l’ancien chargé des relations extérieures, c’est une nouvelle page qui s’ouvre puisqu’il compte lancer sa propre organisation, soutenu par une majorité des cadres du MNLA.

    Guerre froide

    Le fond de la divergence entre Bilal Ag Cherif et Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, est sous tendue par des vues opposées sur les négociations avec le gouvernement malien.

    Si Bilal Ag Cherif, a récemment sollicité la médiation marocaine, en rencontrant le roi Mohamed VI à Rabat le 31 janvier dernier, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, se rapproche plutôt d’Alger où il compte annoncer le lancement de son mouvement : « J’ai déclaré haut et fort la création de ma dissidence. J’ai écrit au représentant spécial des Nations unies et chef de la Minusma, M. Bert Koenders, pour l’en informer.

    Je lui ai fait savoir que nous ne répondions plus aux instances dirigées par Bilal Ag Acherif au sein du MNLA. Nous allons déclarer la création de ce mouvement politico-militaire dans les jours à venir, d’ici la mi-mars, à Alger. Il sera consacré à la défense des droits légitimes du peuple de l’Azawad dans le processus de négociations avec Bamako »
    .

    En outre, Assaleh juge qu’Alger est un partenaire incontournable dans la résolution de la crise et l’explique en ces termes : Nous partageons notre frontière avec l’Algérie. S’il n’y avait pas eu la colonisation française, il n’y aurait pas de frontière entre l’Azawad et l’Algérie. Notre peuple est situé de part et d’autre de cette délimitation. Par contre, nous n’existons pas au Maroc”

    Ce futur mouvement politi-co militaire devrait compter près de 8000 combattants et serait d’ores et déjà soutenu par autorités algériennes. Pour Ibrahim Mohamed Ag Assaled, l’accord de paix signé à Ouagadougou avec le gouvernement malien doit aboutir.

    L’ex responsable du MNLA ne déroge pas aux principes de l’intégrité territoriale clairement défendue par Bamako et parle plutôt : « d’un contrat social entre l’Azawad et Bamako sur les aspects politico-institutionnels, sécuritaires, économiques, ou encore socio-culturels, afin d’aboutir à un accord de paix durable. Nous souhaitons des négociations à travers la communauté internationale, la Cédéao, et l’Algérie, pour pouvoir atteindre le maximum des aspirations du peuple de l’Azawad » .


    Malipresse



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