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Hommage à Nafissa.

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    Portrait d’une femme : Pr Nafissa Hamoud-LALIAM

    Née à Alger, elle est issue d’une famille moyenne, elle devient la deuxième femme Algérienne médecin sous l’Etat colonial Français.
    Elle fut militante au sein du mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques. A sa maturité, elle adhère au PPA-MTLD et active dans la clandestinité. Son cabinet médical ouvert en 1953 situé à la rue de la Lyre (actuellement rue Bouzrina) servait de planque à Abane Ramdane et Benyoucef Ben Khedda, dont elle était très proche de leurs épouses. Elle rejoint ensuite l’armée de libération avec le grade d’officier chargée des blessés de guerre et de fonction médicales.
    Le 26 Novembre 1957 Nafissa est arrêtée à Bordj Bou Arreridj avec son époux le docteur Mustapha Laliam, et Djamila Amrane .Elle connut la prison d’ElHarrach, de Serkadji et d’Oran avant d’être transférée dans un couvent, près de Nantes en France. Nefissa Hamoud, fut échangée par l’intermédiaire de la CRI (Croix Rouge Internationale) et du CRA (Croissant Rouge Algérien) avec un prisonnier français.
    Au lendemain de l’Indépendance, elle est enseignante à la faculté de médecine ensuite, chef du service de gynécologie à l’hôpital de Hussein dey (Alger). Nafissa Hamoud-Laliam à fait un bref passage comme ministre de la santé en 1991, elle a gérée son département en instaurant une discipline de fer, une discipline digne de la combattante de l’ALN qu’elle fut.
    Elle décède en 2002, l’hôpital Parnet de Hussein Dey (Alger) devenu CHU est rebaptisé en mars 2003 au nom de l’éminente pédiatre et gynécologue « Professeur Nafissa Hamoud-Laliam ».
    Pour ne pas oublier!
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