Entre neutralité et soutien indéfectible au président Abdelaziz Bouteflika, l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) tangue. Dans un communiqué rendu public ce mercredi 12 mars, l’ONM apporte officiellement son soutien à Abdelaziz Bouteflika. « Ce soutien est tranché et ne fait l’objet d’aucune ambiguïté », selon l’ONM. Une position en contradiction avec le contenu du communiqué rendu public mardi à l’issue de la réunion du secrétariat national de l’organisation. En effet, l’ONM a appelé les Algériens à « accomplir leur devoir électoral durant la prochaine présidentielle en toute liberté et à faire un choix responsable de la personne qu'ils estiment capable de diriger le pays ». Qu’est-ce qui a changé au sein de l’ONM en l’intervalle de 24 heures ?
En fait, la décision de Said Abadou, secrétaire général de l’ONM, a été très mal reçue par les alliés du président Bouteflika. « Nous avons été surpris par la position de Abadou. Il était censé soutenir Bouteflika, qui est le président d’honneur de l’ONM », affirme un membre de l’exécutif à TSA. « Abadou appuie la candidature d’Ali Benflis. Il n’y a aucun doute », affirme-t-il
Au sein de l’organisation, les avis sont partagés par rapport à la présidentielle. Un membre de l’ONM explique à TSA que le secrétariat de l’organisation est divisé entre Bouteflika et Benflis. « Dans ce cas de figure, l’organisation aurait dû rester en recul et ne pas afficher une position en faveur de tel ou tel candidat », souligne notre interlocuteur.
En 2009, l’ONM avait soutenu Bouteflika.
TSA
En fait, la décision de Said Abadou, secrétaire général de l’ONM, a été très mal reçue par les alliés du président Bouteflika. « Nous avons été surpris par la position de Abadou. Il était censé soutenir Bouteflika, qui est le président d’honneur de l’ONM », affirme un membre de l’exécutif à TSA. « Abadou appuie la candidature d’Ali Benflis. Il n’y a aucun doute », affirme-t-il
Au sein de l’organisation, les avis sont partagés par rapport à la présidentielle. Un membre de l’ONM explique à TSA que le secrétariat de l’organisation est divisé entre Bouteflika et Benflis. « Dans ce cas de figure, l’organisation aurait dû rester en recul et ne pas afficher une position en faveur de tel ou tel candidat », souligne notre interlocuteur.
En 2009, l’ONM avait soutenu Bouteflika.
TSA
Commentaire