ô Algérie, ô terre patrie
ta robe flétrie
ton cri de dame meurtrie
ton cœur d'amour éprit
ô mère, vous qui êtes si tendre et si
naïve, regardez ce ciel gris
qu'on ne nous dise point qu'ici
on connaîtra un jour le paradis
ô mes frères d'âmes, mes sœurs d'armes
prenez cette épée de passion forgée
de feu de joie embrasée
de dignité et de noblesse imprégnée
ô misère que vous faut t-il davantage?
vous avez assombri tant de visages
rendant la vérité aussi fausse qu'un mirage
dépouillant le rêveur que je fus de son doux présage
ô père qu'avez vous fait
me concevoir vous n'auriez pas dû
sur les rives d'un enfer j'ai échoué
ma vie ne m’apprenait plus depuis que je fus
ô dieu tout puissant miséricordieux
votre monde je ne puis comprendre
si faible vous m'avez fait et peureux
je vois le noir doucement en moi s'étendre
je sillonne les prairies de la mémoire
n'y découvre que réconfort éphémère
avant de m'évanouir jusqu'au soir
d'un jour qui du précédant n'est point meilleur.
ta robe flétrie
ton cri de dame meurtrie
ton cœur d'amour éprit
ô mère, vous qui êtes si tendre et si
naïve, regardez ce ciel gris
qu'on ne nous dise point qu'ici
on connaîtra un jour le paradis
ô mes frères d'âmes, mes sœurs d'armes
prenez cette épée de passion forgée
de feu de joie embrasée
de dignité et de noblesse imprégnée
ô misère que vous faut t-il davantage?
vous avez assombri tant de visages
rendant la vérité aussi fausse qu'un mirage
dépouillant le rêveur que je fus de son doux présage
ô père qu'avez vous fait
me concevoir vous n'auriez pas dû
sur les rives d'un enfer j'ai échoué
ma vie ne m’apprenait plus depuis que je fus
ô dieu tout puissant miséricordieux
votre monde je ne puis comprendre
si faible vous m'avez fait et peureux
je vois le noir doucement en moi s'étendre
je sillonne les prairies de la mémoire
n'y découvre que réconfort éphémère
avant de m'évanouir jusqu'au soir
d'un jour qui du précédant n'est point meilleur.
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