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Si le doute pouvait exister quant à la gent que mobilise et qu’entretient le cercle présidentiel en Kabylie, on est fixé ce mercredi.
Dans l’hôtel le Marin, que possède la famille Haddad à Azeffoun, se sont retrouvés Said Bouteflika, Ali Haddad et Amara Benyounes. Jusque là, rien de très surprenant; les affaires étant ce qu’elles sont, il est banal que des individus qui ont confondu bien public et patrimoine privé s’accoquinent à la veille d’une «élection» sur laquelle ils ont décidé de faire main basse.
Ce qui est remarquable, c’est de voir le nombre et la qualité des personnes qu’ils ont ramassés autour d’eux après quinze ans d’un investissement payé cash. Bettache, le maire d’Alger MPA, ancien détenu de droit commun, originaire d’Azeffoun et à qui le DRS a bourré les urnes. Deux élus de la commune voisine d’Ait Chaffa, eux aussi occasionnels du DRS, recrutés par un certain Mohamed Hamrouni, demeurant à Alger mais issu de la même localité et qui a longtemps «travaillé» pour le compte du général Djebbar. Depuis la mise à la retraite de ce dernier, Hamrouni fulmine contre Benyounes qui refuse de communiquer avec l’ancien général dont il a longtemps demandé la protection. Mais là aussi les affaires sont plus fortes que la rancœur et Hamrouni s’est rabiboché avec Benyounes en attendant de voir comment vont évoluer les choses.
Avec cette honorable assistance figure le représentant Peugeot d’Azazga, un certain Siad personnage fantasque, connu pour diverses frasques dans la région et dont les esquives fiscales ont fait les choux gras de tous les cafés. Un certain Djaballah, également d’Azazga, autre personnage haut en couleur qui a écumé tous les secteurs d’activités avant de se lancer dans une succession de projets qu’il abandonne sitôt les prêts consommés. Il a rarement laissé sa place nette à chaque fois qu’il change de métier. Enfin, et pour faire bonne mesure, il y avait le PAPC de Michelet, affairiste notoire qui ayant fortune dans les débits de boissons et qui a bénéficié de la guerre RCD-FFS pour faire un hold up sur la commune avec la complicité d’un élu FLN véreux. Le même personnage dit à qui veut l’entendre qu’il est prêt à quitter demain le MPA dont il n’a demandé que le cachet pour pouvoir présenter sa liste.
Voilà donc la division de la conquête la Kabylie.
C'est la deuxième fois que Said Bouteflika qui décidément s'intéresse beaucoup à la Kabylie se rend à Azefoun.
Tout ce beau monde a devisé sur les cibles qu’il faut arroser pour pouvoir leur demander de sensibiliser leur village ou leurs connaissances.
Une question: comment Said Bouteflika qui revendique un redoutable sens tactique s’est-il fait enfumé par un groupe composé d’individus incapables de mobiliser leur propre famille?
Un constat: si après quinze ans, le clan Bouteflika qui a déversé des milliards sur la pègre en Kabylie n’a réussi à capter que ces personnages, c’est que vraiment rien n’est perdu.
Algérie Express
12.03.14
Dans l’hôtel le Marin, que possède la famille Haddad à Azeffoun, se sont retrouvés Said Bouteflika, Ali Haddad et Amara Benyounes. Jusque là, rien de très surprenant; les affaires étant ce qu’elles sont, il est banal que des individus qui ont confondu bien public et patrimoine privé s’accoquinent à la veille d’une «élection» sur laquelle ils ont décidé de faire main basse.
Ce qui est remarquable, c’est de voir le nombre et la qualité des personnes qu’ils ont ramassés autour d’eux après quinze ans d’un investissement payé cash. Bettache, le maire d’Alger MPA, ancien détenu de droit commun, originaire d’Azeffoun et à qui le DRS a bourré les urnes. Deux élus de la commune voisine d’Ait Chaffa, eux aussi occasionnels du DRS, recrutés par un certain Mohamed Hamrouni, demeurant à Alger mais issu de la même localité et qui a longtemps «travaillé» pour le compte du général Djebbar. Depuis la mise à la retraite de ce dernier, Hamrouni fulmine contre Benyounes qui refuse de communiquer avec l’ancien général dont il a longtemps demandé la protection. Mais là aussi les affaires sont plus fortes que la rancœur et Hamrouni s’est rabiboché avec Benyounes en attendant de voir comment vont évoluer les choses.
Avec cette honorable assistance figure le représentant Peugeot d’Azazga, un certain Siad personnage fantasque, connu pour diverses frasques dans la région et dont les esquives fiscales ont fait les choux gras de tous les cafés. Un certain Djaballah, également d’Azazga, autre personnage haut en couleur qui a écumé tous les secteurs d’activités avant de se lancer dans une succession de projets qu’il abandonne sitôt les prêts consommés. Il a rarement laissé sa place nette à chaque fois qu’il change de métier. Enfin, et pour faire bonne mesure, il y avait le PAPC de Michelet, affairiste notoire qui ayant fortune dans les débits de boissons et qui a bénéficié de la guerre RCD-FFS pour faire un hold up sur la commune avec la complicité d’un élu FLN véreux. Le même personnage dit à qui veut l’entendre qu’il est prêt à quitter demain le MPA dont il n’a demandé que le cachet pour pouvoir présenter sa liste.
Voilà donc la division de la conquête la Kabylie.
C'est la deuxième fois que Said Bouteflika qui décidément s'intéresse beaucoup à la Kabylie se rend à Azefoun.
Tout ce beau monde a devisé sur les cibles qu’il faut arroser pour pouvoir leur demander de sensibiliser leur village ou leurs connaissances.
Une question: comment Said Bouteflika qui revendique un redoutable sens tactique s’est-il fait enfumé par un groupe composé d’individus incapables de mobiliser leur propre famille?
Un constat: si après quinze ans, le clan Bouteflika qui a déversé des milliards sur la pègre en Kabylie n’a réussi à capter que ces personnages, c’est que vraiment rien n’est perdu.
Algérie Express
12.03.14
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