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Issad Rebrab: le plein emploi en Algérie d'ici 2017

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  • Issad Rebrab: le plein emploi en Algérie d'ici 2017

    Si sur le plan macroéconomique et financier, tout le monde s’accorde sur les signaux tout verts affichés par l'Algérie, sur le plan de l’entreprise, seule source réelle de progrès économique et vecteur essentiel de création de richesses, beaucoup reste à faire. M. Benini, responsable de l’Agence algérienne de promotion des exportations hors hydrocarbures (Algex), a résumé parfaitement l’état de l’économie algérienne : une économie qui dépend exclusivement des exportations d’hydrocarbures et dont la croissance est tirée essentiellement par les dépenses publiques.

    Pourtant, “l’Algérie dispose de nombreux atouts lui permettant d’être un acteur du monde de demain, et un pays riche”, souligne le P-DG de Cevital, M. Issad Rebrab, en citant la situation géographique, la jeunesse importante et les ressources naturelles. Cependant, fait-il remarquer, “la population ne tire pas profit de ces atouts. Les conditions de vie sont difficiles, le pouvoir d’achat des familles est faible, la cohésion sociale laisse trop souvent place à l’individualisme et des problèmes de sécurité persistent”.
    M. Issad Rebrab juge que “la relance est fragile, voire superficielle”. Il évoque “les lourdeurs administratives qui freinent les initiatives, l’accès au foncier difficile. La modernisation du système bancaire et des modes de financement doit être plus ambitieuse. L’initiative privée reste victime de suspicion”.

    Le patron du groupe Cevital estime que l’Algérie hésite sur le choix d’un modèle économique et social clair. Du coup, il suggère de faire de la création de valeur un objectif prioritaire en s’appuyant sur un développement harmonieux et spécifique des secteurs agricole, industriel et des services. Il faut alors fonder la légitimité des pouvoirs publics et de l’administration sur leur capacité à encourager et à accompagner la création de valeurs, en engageant une politique ambitieuse de création de compétences à travers une détermination précise des missions du système éducatif, l’investissement massif dans le renforcement de sa qualité et l’ouvrir à la dimension internationale, l’encouragement de la recherche et du développement et, enfin, la nécessité de favoriser les transferts technologiques par le biais de multiples partenariats.

    Le patron de Cevital est convaincu que l’Algérie peut connaître une croissance à deux chiffres, pour peu que les pouvoirs publics libèrent les initiatives, en permettant à l’entreprise privée “d’être un lieu de création de richesses et de sa redistribution pour le pays et la population”. “Tous les secteurs sont demandeurs de développement”, explique Issad Rebrab, estimant qu’il est possible “d’enrayer le chômage en moins de 10 ans”. Seulement, il faut lever les contraintes bureaucratiques, du foncier… qui font obstacle à l’investissement, à la création et au développement des entreprises. Le patron de Cevital affirme que “quatre usines sont actuellement dans les caisses, bloquées pour des problèmes de permis de construire”.

    En évoquant justement les réformes, le directeur général d’Algex, M. Mohamed Benini, espère que l’aisance financière actuelle ne sera pas un facteur de renoncement. Il relève que sur le plan de la régulation du marché, “un recul est constaté”. L’économie informelle, explique M. Benini, décourage l’investisseur national et étranger. “Rien n’explique les augmentations des produits agricoles sur le marché. Elles sont dues à des pratiques informelles. Le marché des fruits et légumes est complètement déstructuré”, souligne le directeur général d’Algex. Concernant la privatisation, M. Rebrab suggère de la limiter dans le temps, en citant les exemples allemand et tchèque qui ont réglé la question en trois ans. Depuis 20 ans que l’opération est évoquée, à peine 10% du potentiel de privatisation sont cédés.

    Par ailleurs, dans certains fleurons de l’industrie, les pouvoirs publics mettent des conditionnalités où ces sociétés ne peuvent être achetées que par les étrangers. C’est le cas des cimenteries. “Pour quelles raisons ?” s’interroge M. Rebrab. En 2010, soutient-il, environ 14 milliards de dollars de dividendes seront transférés par des sociétés étrangères. Pourquoi ne pas encourager les nationaux ? “Ce qui est dramatique, tous les pays du monde encouragent leurs opérateurs économiques et leur économie, alors qu’en Algérie on encourage les étrangers”, regrette le patron de Cevital.

    source : liberté

  • #2
    Issad Rebrab: le plein emploi en Algérie d'ici 2017
    Inchaa Allah, mais il faut au préalable sortir de la situation de statu-quo. Il l'a bien dit :

    "Seulement, il faut lever les contraintes bureaucratiques, du foncier… qui font obstacle à l’investissement, à la création et au développement des entreprises."
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      Shadok je ne sais pas ce que tu en penses ? Mais ce Isssad Rebrab j'ai le pressentiment qu'il peut faire pas mal de chose !!!!!

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      • #4
        Il peut faire pas mal de chose seulement si on le laisse faire

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        • #5
          @walid_dz, kuchiki

          J’ai de l’estime pour Issad Rebrab mais ce n’est pas à lui seul qu’il va faire le plein emploi. Il faut beaucoup d'investissements algériens et étrangers.
          Dernière modification par shadok, 11 octobre 2006, 13h36.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Il nous faudra une centaine d'Algeriens comme Rebrab pour nous donner de l'espoir et nous rendre optimistes

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            • #7
              bonsoir

              jusqu'à qd vont ils continuer à nous mentir autant
              c'est pas en noyant le marché du batiment en employés chinois et bientot turcs, hindoues (desolé je ne veux pas avoir un discours racistes), mais laisser des investisseurs venir avec leur main d'oeuvre n'apportera rien pour l'algerien moyen qui ne peut se permettre de se payer la porte seulement des apparts construits par eux c'est chouf b'3inek ou s'kout .

              les generations entieres sacrifiées sans aucunes perspectives d'emploi jusqu'à ce jour et notamment dans les travaux publics et le batiment
              oui c'est ça abreuvons nous d'articles à l'eau de rose et applaudissons bech n'sabrou rohna
              l'espoir fait vivre à ce qu'il pârait
              gardez bien au chaud cet article
              et rappelez vous en en 2017
              c'est pas tres loin .

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              • #8
                Je crois bien a l'optimisme affiché par ce patron ! mais il lie cela a pluseiurs facteurs qui font encore deafaut ! c' est pour cela une telle prevision reste hasardeuse ! elle est basé sur le potentiel de l'Algerie qui etait toujours important !

                Seulement une telle previsionne peut etre solide que s' il serait la consequence logique de reformes et de projets concrets ! et ca c'est l'affaire de l'etat et le probleme en meme temps

                Quels sont donc les reformes et les projets d'etat pour atteindre ce chiffre ?

                Je suis sûr que si l'economie echouerait aux mains de gens competent et de metier comme Mr. Rebrab la prosperité ne se fera pas attendre !!

                Mais tant que les reformes restent prisoniers de la decision politique attendu du gouvernement en place, le doute est plus que permis !!!

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                • #9
                  d'ici 2017, on oubliera qui est cet homme?
                  إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                  • #10
                    @oujdi

                    Issad Rebrab est un homme d'affaire sérieux qui active depuis plus de 20 ans en Algérie. D'ici 2017, son groupe pèsera plus que l'ONA
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                    • #11
                      un homme bien je n'en doute pas , mais 2017 c'est bien trop loin pour avancer avec certitude le plein emploi . Tant que la richesse de l'Algérie repose uniquement sur les hydrocarbures , les chances sont faible pour le décollage économique du pays .

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                      • #12
                        d'ici 2017, on oubliera qui est cet homme?
                        oujdi rebrab c'est pas un rigolo il a construit son groupe pierre par pierre et on aura toujours de l'estime pour cette homme je pense qu'il envisage d'exporter 1.7 milliards$ a l'horizon 2008 c'est quand méme pas rien.
                        sinon ses enfants aussi sont des managers tres compétent dont l'ainé est le directeur general de hyundai motors algérie et envisage de crée une usine de montage d'ici qlq années.

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                        • #13
                          pour l'instant je ne vois que l'etalage de l'empire que s'est réalisé cet homme , tous le monde sait qu'en algerie que ce type d'entreprise ne se realise sans encombre que s'il ya de solides appuis derrieres en general ils sont militaires
                          je veux bien savoir sa contribution actuelle ,pourquoi doit elle attendre 2017 pour tous ces jeunes chomeurs et hittistes qui deambulent en algerie
                          je me pose la question :
                          les algeriens selon l'ambition industrielle (hunday_motors)du fils de oujdi ont-ils besoin d'une industrie automobile aussi balese et inaccessible aux algeriens?

                          les pbs sont clairs
                          c'est pas en les enumerant que les solutions viendront.

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